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Les zones d'échange du corps humain

Publié le 08/04/2012

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Le corps humain contient des substances chimiques qui migrent perpétuellement dans l'organisme tout au long de l'existence. Ce phénomène est tout à fait essentiel, car la plupart des cellules sont incapables de se déplacer dans le corps, contrairement à ce qui se passe chez les animaux unicellulaires. Si une cellule doit rester en vie et jouer son rôle en tant que partie intégrante de l'un des nombreux tissus du corps humain, il est indispensable que la circulation des protéines, des sucres, de l'eau, des sels minéraux et d'autres substances dissoutes indispensables au bon fonctionnement du corps soit réglée de façon minutieuse....

« Nous sommes capables de mesurer la quantité d'énergie consommée par les cellules dans les différentes parties du corps.

Chaque tissu particulier nécessite des substances dissoutes différentes en quantités variables.

Chaque tissu a des exigences qui lui sont propres.

Les besoins des cellu­ les musculaires diffèrent nettement de ceux des cellules nerveuses et les cellules du tissu conjonctif vivent à un rythme très différent des cellules hépatiques.

C'est pour­ quoi chaque membrane cellulaire force non seulement les matériaux à entrer dans la cellule ou à en sortir, mais choisit en outre la quantité exacte de substances dissoutes dont elle a besoin; il s'agit donc d'une perméabilité sélec ­ tive.

Il est souvent question de deux types d'énergie , d'u­ ne part celle que le corps nécessite pour se maintenir en fonctionnement et, d'autre part, l'énergie nécessaire pour exécuter un mouvement musculaire ou pour per­ mettre la croissance.

Mais il est plus précis de dire que la majeure partie de l'énergie vitale est utilisée en vue de maintenir un équilibre précaire entre les substances dis­ soutes à 1 'intérieur de chaque cellule.

Le mécanisme par lequel l'eau pénètre dans les cellules et en sort est différent du précédent.

Il s'appelle l'osmose.

La membrane cellulaire est semi-perméable; elle permet le passage de l'eau, mais arrête les molécules des substan­ ces dissoutes.

Plus la concentration des substances dis­ soutes dans la cellule est grande, plus l'eau aura tendance à y pénétrer; la force qui détermine cette pénétration est appelée pression osmotique .

Si la cellule absorbe une quantité d'eau trop importante, elle éclate.

Mais, dès que l'eau en sort, la cellule diminue de volume (phénomène de plasmolyse) .

Certaines cellules de cet ensemble com­ plexe qu'est le corps humain n'ont pas encore abandonné entièrement le ty pe d'alimentation qui caractérise la sim­ ple amibe.

Les membranes de ces cellules engloutissent des liquides et des particules relativ ement grosses qui pé­ nètrent jusqu'au centre de la cellule .

Ce mécanisme est appelé pinoc ytose lorsque ce sont des liquides qui sont englobés, et phagocytose lorsqu'il s'agit d'éléments soli­ des : il se produit en partie dans le tube digestif et les reins, ainsi que chez certains globules blancs.

Nous voyons donc que, malgré sa faible épaisseur , la membrane cellulaire est une région complexe et dynami­ que, qui veille à ce que les cellules de l'organisme soient alimentées par des quantités équilibrées de substances leur permettant de fonctionner efficacement.

A droite: Aspect au microscope éle ctronique d'une cellule animale .

L es deux feuillets qui la bordent correspondent aux couche s de protéines de la membrane.

Ci-dessous : Une amibe ingérant de la nourriture par pha gocytose .. »

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