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Les bateaux du Nil

Publié le 09/01/2015

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Parcourir une partie du Nil à bord d'un petit bateau traditionnel est une expérience inoubliable et permet de découvrir l'Égypte à hauteur de l'eau et à un rythme paisible. Dans la région de Louxor, les dahabia de la Dahabia Nile Cruise peuvent embarquer des groupes d'une dizaine de personnes et parcourir en plusieurs jours les sites de Louxor, d'Esneh, d'Edfou et de Kôm-Ombo — où ils s'arrêtent le temps d'une visite — jusqu'à Assouan. Ces dahabia d'une vingtaine de mètres, affrétées spécialement pour les touristes, sont très confortables et comportent des cabines doubles ou triples, un vaste pont et une salle à manger. L'équipage est composé d'un capitaine, d'un matelot, d'un cuisinier et d'un guide capable de fournir tous les renseignements utiles sur les sites à visiter, les commerces ou les restaurants. Plus rudimentaires, mais peut-être aussi plus séduisantes, sont les petites felouques, à bord desquelles ont peut également embarquer pour plusieurs jours. D'Assouan à Louxor, la croisière dure de deux à cinq jours, selon les vents et les courants, dont dépend totalement la felouque. Mais, à Assouan par exemple, on peut aussi faire une balade de quelques heures autour de l'île d'Eléphantine. C'est le pilote lui même ou les matelots qui se chargent de préparer à bord la cuisine, authentiquement égyptienne, et des couches chaudes sont préparées pour résister à la fraîcheur des nuits sur le Nil. Toutefois, le confort est minimal : il n'y a ni toilettes ni salle de bain. Une grande tente, que l'on peut enlever; abrite le pont du soleil. La felouque fait évidemment halte au niveau des sites archéologiques que ses passagers souhaitent visiter; mais peut aussi accoster où ses occupants le désirent, sur les plages de sable ou dans les villages qui jalonnent le Nil.

« La felouque C 'est à la voile latine à an­ tennes que la felouque, le bateau traditionnel que l'on peut voir partout sur le Nil et dont la silhouette élancée fait partie intégrante du paysage égyptien, doit également sa physionomie remarquable.

La felouque n'a ni rames ni moteur: la navigation dépend entièrement des courants, des vents et de l'habileté du pi­ lote.

Habituell ement, le vent souffle du nord, ce qui permet au bateau de remonter le Nil, tandis que le courant naturel du fleuve lui permet de le des ­ cendre.

C'est justement l'im­ portance des courants qui rend indispensable l'énorme gouvernail de la felouque -il atteint quelque 2 m de lon­ gueur -, qui est comme déta­ ché à l'arrière du bateau.

La coque, qui mesure de 10 à 20 m de longueur pour 3 à 4 m de largeur, est assez plate, car le lit du fleuve est encombré de nombreux bancs de sable, sur lesquels les bateaux peu­ vent s'échouer, et la proue re­ monte légèrement.

La voile triangulaire présente une forme très particulière : la vergue qui la porte, plus longue que le bateau lui-mê­ me, est penchée vers l'avant et touche presque la pointe de la proue, tandis que son autre extrémité remonte presque à la verticale vers l'ar­ rière à une hauteur étonnan­ te : plus du double de la hau­ teur du mât lui-même.

Elle a la forme d'une aile d'oiseau et dessine à l'arrière de la ver­ gue une pointe aiguë dirigée vers le ciel.

La felouque, qui a fait son ap ­ parition vers le XVI • siècle , est dérivée du chébec, petite em­ barcation rapide et maniable utilisée par les pirates barba­ resques en Méditerranée .

Au­ jourd'hui, elle est employée à toutes sortes d'usages sur le Nil, pour le transport des per­ sonnes et des animaux com­ me celui des matériaux de construction.. »

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