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Les différents comiques

Publié le 04/01/2014

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LES DIFFERENTS COMIQUES Pour faire rire, on peut jouer sur les gestes, les mots, le caractère ou encore la situation. I. Le comique de geste On peut rire des mimiques, des grimaces d'un personnage ou encore de gifles, de coups de bâton qui sont donnés. Exemples ? Dans Les Fourberies de Scapin, on rit des coups de bâton que donne Scapin à Géronte (acte III, scène 2) Dans L'Avare, c'est la succession de mimiques (tantôt un air sévère, tantôt un air gai) rythmant l'échange entre Frosine et Harpagon (acte II, scène 5) qui fait rire. II. Le comique de mots Le comique de mots peut naître de déformations de mots, de prononciations inhabituelles, de langages inventés ou tout simplement d'une façon de parler qui est exagérée. Exemples ? Dans La Farce de Maître Pathelin, on rit du fait que Guillemette confonde les mots « grimoire » et « grammaire » (scène 1) Dans Les Fourberies de Scapin, on rit de la répétition de la phrase « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » (acte II, scène 7) Dans L'Avare, ce sont les nombreuses injures que prononce Harpagon à l'égard de son fils, de son cuisinier qui font rire. III. Le comique de situation Dans toutes les comédies, on trouve des scènes qui ménagent d'amusantes surprises: rebondissements, coïncidences, retournements de situation. Exemples ? Dans l'acte II, scène 2 de L'Avare, Harpagon découvre que son fils, Cléante, est un grand dépensier et Cléante découvre que son père est un usurier (c'est-à-dire une personne qui prête de l'argent avec un taux d'intérêt supérieur au taux légal) HARPAGON (à son fils) Comment ! pendard, c'est toi qui t'abandonnes à ces coupables extrémités! CLEANTE Comment ! mon père c'est vous qui vous portez à ces honteuses actions ! IV. Le comique de caractère La comédie met en évidence des traits de caractère, souvent les vices, défauts des personnages. C'est comme une caricature, l'auteur force souvent les traits. Exemples ? Dans La Farce de Maître Pathelin, on se moque de Guillaume qui est niais et se laisse tromper par Guillemette et Pathelin (scène 5) Dans Les Fourberies de Scapin, on rit du contraste entre la nervosité d'Octave et le calme de Sylvestre. (acte I, scène 1) Dans L'Avare, c'est l'avarice d'Harpagon qui fait rire.

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