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La femme vue par Baudelaire

Publié le 25/10/2013

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4ème FICHE : L’IDEAL FEMININ Tout d’abord, l’idéal féminin est présent dans tout le recueil. Baudelaire lui dédit trois cycles dans Spleen et Idéal. Les cycles sont divisés entre ses trois idéaux féminins : Jeanne Duval (comédienne métisse), Apollonie Sabatier (madone pure et inaccessible), et la femme aux yeux verts : Marie Daubrun. Dans cet ouvrage, la Femme est balancée entre deux extrêmes : le Bien et le Mal (référence au titre). Parfois elle incarne une figure maternelle et aimante, la beauté inaccessible, une compagne sensuelle et envoûtante. Paradoxalement, elle est aussi perçue comme une créature perfide qui incarne le Mal ou une victime. La Femme est aussi représentée par le chat pour son corps souple et ses yeux perçants, ce qui crée une alliance entre sa sensualité et son côté mystérieux. Dans « Le serpent qui danse «, elle représentent la sensualité. Curieusement, dans « Une charogne «, la femme est critiquée et on a une image morbide d’elle (le poète l’imagine en train de se décomposer). Dans les allégories féminines, on distingue deux type de femmes : les femmes réelles et les femmes fantasmées. Les femmes réelles sont ses trois idéaux féminins qui englobent chacune trois cycles différents. Lorsque l’on aborde le sujet des femmes fantasmées, on retrouve les idéaux féminins de Baudelaire mais celui-ci les transforme en véritables icônes. Par exemple, Jeanne Duval devient la « Vénus Noire «.   Pour conclure, on peut dire que les femmes ont un rôle très important dans ce recueil.  La femme aimée devient l’ange gardien, la muse et la madone, enrichhie de vertus et de pouvoirs célestes. Les femmes qu’il rencontre sont donc idéalisées par le poète pour incarner l’idéal féminin.

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