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Le mariage de Beaumarchais

Publié le 25/02/2018

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mariage

I..LE PERSONNAGE DE FIGARO : 1. Le valet de comédie utilise souvent la ruse pour déjouer les plans de son maitre, il es tsouvent niais considéré comme le bouffon du maitre.Figaro quant à lui manipule, réfléchi , il est d'ailleuirs très intelligent. Il Homme de lettres, bon connaisseur dans le domaine de la science, chirurgien-vétérinaire et barbier, il a exercé bon nombre de professions. Tous ces élémentssont évoqués dans Le Mariage de Figaro, et notamment dans la scène 3 de l’acte V .Il est assez sournois il veut Empocher de l’argent grâce à son mariage, alors qu'il aurait pu se contenter d'épouser Suzanne depart son statut. Au-delà de ces caractéristiques, Figaro est au centre de la pièce, comme le suggère le titre.Il a une place très importante dans le livre, il prent part dan stoutes les intrigues. 2. D'après Marceline, d’abord amoureuse de Figaro avant de découvrir qu’il est son fils, Figaro est : « beau, gai, aimable, jamais fâché, toujours de belle humeur, donnant le présent à la joie, sémillant, généreux ».Mais Je pense que la qualité première de Figaro est qu'il est sentimentale. Il ferait tout pour épouser Suzanne.Mais il est aussi insolent , ce qui lui permet de tenir tête au comte Almaviva par exemple quand le Comte s'exclame : « Les domestiques ici...sont plus longs à s'habiller que les maitres ! »Figaro rétorque : « c'est qu'ils n'ont point de valets pour les y aider. ».Il est aussi très intelligent pour tirer les ficelles des différentes intrigues. 3.Tout d'abord le comte Almaviva est adepte du libertinage contrairement à Figaro qui est éperdument amoureux de Suzanne comme nous pouvons levoirà l'aide de cette citation : « En fait d'amour,vois-tu,trop n'est pas même assez. » D'après cette citation de Figaro : « Qu'avez-vous fait pour autant de biens?Vous vous êtes donné la peine de naitre, et rien de plus. »Nous pouvons aussi remarquer que le Comte a tout eu des la naissances alors que Figaro a travaillé dur pour en arrivait là ,il mérite sa place son histoire, il a exercé plusieurs métiers commen nous pouvons le voir dans la scène 3 de l'acte 5. Je peut constater que Beaumarchais nous décrit deux personnages opposés, rivaux. Dans cette rivalité ,Le lecteur va se placer du coté du héros quasi-parfait qu'est Figaro putot que du coté du méchant Comte libertin. 4.Cette pièce est complexe car les intrigues sont multiples : Tout d'abord Figaro doit épouser Suzanne mais le Comte retarde ce moment car il veut auparavant séduire cette dernière. Mais il y a aussi Marceline qui veut se marier avec Figaro suite à cela Le procès de Figaro. Mais encore ,La relation entre la Comtesse et Chérubin qui entraine La jalousie du Comte à l’égard de la Comtesse . Ces intrigues secondaires ne sont pas sans rapport avec l’intrigue principale, au contraire. Comme l’action est resserrée dans le temps, ces intriguesvienne compliquer la journée et rendre un coté épique à ce mariage. 5.L’un des coups de théâtre les plus importants et les plus significatifs de la pièce demeure la reconnaissance extraordinaire de Marceline et de Figaro. Ce coup de théatre comme prévu vient chambouler l'histoire et mettre un terme aux intrigues du mariage de Figaro et Marceline et du procès de Figaro. 6.Dan cette pièce, le jeu des personnages est renforcé par un certain nombre d’accessoires qui jouent un rôle important dans le dynamisme de la pièce et sa mise en scène. Les accessoires sont à la fois indiqués par les didascalies externes (en italique dans le texte), mais aussi par les didascalies internes (objets évoqués dans le dialogue). En vous appuyant sur l’acte II, vous pourrez observer les choix faits par Beaumarchais et en déduire le rôle des accessoires dans le jeu dramatique. - La lettre permet de fixer le rendez-vous au Comte « sous les grands marronniers ». - Le second accessoire est une petite épingle. Grâce à elle, le Comte pourra donner discrètement la réponse à la lettre. - Le dernier objet qui apparaît dans la scène est le ruban dont Chérubin avait entouré sa blessure et que la Comtesse avait dissimulé dans ses vêtements. L’apparition de cet accessoire est importante : elle prouve concrètement que la Comtesse est attachée à Chérubin. Pour le conserver, cette dernière fait mine de ne pas y accorder d’importance. Elle fait même diversion dans la dernière réplique, en suggé rant qu’elle l’offrira à Fanchette. Le spectateur comprend qu’en vérité la Comtesse tient à ce ruban taché de sang qui la lie à Chérubin. (Acte IV, scène 3 ) 7.Dans l'acte 3 scène 15 nous retrouvons une satire féroce d'un procés. Tout d'abord le motif de ce procés est ridicule. Il a lieu pour obliger Figaro à se marier avec Marceline. Ensuite le procès a lieu dans l'immédiat ce qui le rend encore pus dérrisoire.Figarro n'a meme pas d'avocat et Marcelline a pour avocat barthélot, un médecin. Brid'oison bégaye sur les mots alors qu'étant magistrat c'est son métier de parler.Quant au Greffier,double-main il sur de lui alors qu’il ne sait pas lire le papier correctement . Le procés est un désorde complet chacun parle quand bon lui semble, il n'y a pas d'ordre précis. Ils se coupent la parole à longueur de temps. Bartholo résout le procès mais ce n’est pas son rôle car il est avocat , cela reend donc le jugement arbitraire. Il décrit donc une justice inefficace, confuse, complice et ridicule.   8.On peut dire que le Comte représente la tyrannie et l’arbitraire du pouvoir aristocratique. La vraie action de la pièce, c’est de l’empêcher de posséder Suzanne. Le comte possède un pouvoir qui lui permet de jouer avec la liberté des autres personnages. C’est lui qui donne les ordres et les autres doivent lui obéir, comme par exemple quand il ordonne à Chérubin d’abandonner le château tout de suite, et tout cela par jalousie. 9.C’est toujours Figaro qui a des répliques un peu provocatrices sur les différences entre les classes sociales. En voici quelques-unes qui sont plus fortes que les autres : FIGARO. – […] J’étais né pour être courtisan. SUSANNE. – On dit que c’est un métier si difficile ! FIGARO. – Recevoir, prendre, et demander, voilà le secret en trois mots.73 Il se moquer de la classe supérieure. Il fait remarquer : le métier de courtisan ne consiste qu’en une chose : être le maître de la situation. Dans une autre réplique on trouve : LE COMTE. – Les domestiques ici… sont plus longs à s’habiller que les maîtres ! FIGARO. – C’est qu’ils n’ont point de valets pour les y aider.74. Figaro sait toujours quoi répondre pour se moquer de l'aristocratie. Pour le Comte, c’est une habitude d’avoir quelqu’un qui l’aide à s’habiller tous les jours et évidemment cela ne prend pas beaucoup de temps. Puisque c’est une habitude pour lui, il ne pense pas que tous n’ont pas ce privilège. Beaumarchais montre ici le décalage entre la noblesse et le peuple. Grace à ce monologue de FIGARO toute la colère qu'il éprouve pour le comte et ses privilèges – […] Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places ; tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ! vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Le Comte qui n’a jamais eu besoin de se battre pour vivre, qui a obtenu toujours ce qu’il désirait, veut maintenant voler à Figaro celle qu’il aime. Dans le monologue de Figaro, on trouve une dénonciation des injustes privilèges de la société féodale : « vous vous êtes donné la peine de naître, rien de plus. 10. Autant les deux hommes sont séparés par une jalouse rivalité, autant les deux femmes apparaissent unies par une complicité sans faille.  Suzanne révèle à la Comtesse les avances du Comte, et celle-ci lui dévoile son plan, tout en lui demandant de n’en rien dire à Figaro. La solidarité féminine est une force de résistance à l’oppression masculine. Suzanne et la Comtesse obtiennent l’une et l’autre réparation de l’outrage qu’elles ont subi. Le Comte fait amende honorable et Figaro prend conscience qu’il a épousé une femme qui est son égale en ruse et en habileté. 11.Le « droit du seigneur » est une expression qui apparaît dès la première scène dans la bouche de Suzanne qui en est la victime potentielle. Le droit du seigneur est celui qui consiste à possé- der physiquement une femme avant son mariage. L’enjeu est de taille, puisque la virginité des filles est un sujet crucial dans le mariage. Le droit du seigneur cache donc un problème de société et une question morale. Dans son monologue, dans l’acte III, scène XVI, Marceline critique les hommes et leurs abus. Au début, elle se plaint de la condition des filles mères. Marceline a eu un enfant hors du mariage et la vie pour elle n’était pas facile. La société déshonore les filles comme elle. les lois sont faites par les hommes pour les hommes, et le système politique ne fonctionne qu’en leur faveur. D’après Marceline,ces abus sont même pratiquées dans les rangs les plus élevés. Cela peut ici faire référence au fait que le Comte ne traite pas la Comtesse avec respect. Enfin, elle indique que les femmes sont traitées en mineures dans une société patriarcale.

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