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préface

Publié le 27/11/2013

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La vie s'en va Préface La poésie est un art dans toute sa splendeur tel que la peinture, la musique ... L'art poétique est par définition, un ensemble de règles dont le but est de produire grâce aux rythmes, aux sonorités, aux rimes et aux lexiques une certaine beauté. Le poète essaye de transmettre des émotions par rapport a ce qu'il ressent. En effet, nous lui empruntons l'espace du temps de la lecture du poème ces yeux afin d'y voir le monde au travers. J'ai choisi certains de ces poèmes pour l'évocation des souvenirs tels que « Que sont mes amis devenus » de Rutebeuf, « Consolation à M. Du Perier sur la mort de sa fille » de François de Malherbe ou encore, « Mars » de Jean-Antoine Boucher , « Le Lac » de Lamartine, « El Desdichado » de Gérard de Nerval, « La mort du loup » de Alfred de Vigny , «  Tragiques » d'Aubigné et d'autres pour le ressentit des poètes face a leurs destins comme «  Je n'ai plus que les os, un squelette je semble » de Pierre de Ronsard, « Epigramme contre Jean Fréron » de Voltaire, «  Vers écrits sur un album » de Lamartine, L'intérêt que j'ai aujourd'hui a relire ces poèmes c'est que certains me permettent de m'identifier aux personnages qu'utilise le poète et d'autres par la curiosité de ce que certains peuvent ressentirent face au décès. Ainsi, dans « Que sont mes amis devenus » de Rutebeuf, je peux m'identifier a son personnage qui a perdu ces amis, la question au vers 3 accentue se sentiment de perte. De plus, dans « Consolation à M. Du Périer sur la mort de sa fille » de François de Malherbe, la tristesse ressentit par le père qui est décrit dans ce poème me permet de faire illusion a certains moment de mon passé. Le poète met en avant les beau moments vécus par la défunte et essaye de raisonner le père de celle-ci sur le fait qu'elle n'était pas immortelle et lui demande se que cela change qu'elle décède maintenant ou plus âgée. D'autre part, j'ai une certaine curiosité envers se que ressentent les personnes proches de la mort et comment elles abordent se moment. Dans « Vers écrits sur un album » de Lamartine, la mort est énoncée comme une page d'un livre qui ne peut s'éviter. Elle arrive comme quelque chose de rapide et de simple « Et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts. ».Cependant, dans « Je n'ai plus que les os, un squelette je semble » de Pierre de Ronsard, la mort est apportée comme quelque chose de dur ou la perte prend une place importante « Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis ! ». Il y a aussi une période d'avant mort difficile et effrayant « Je n'ai plus que les os, un squelette je semble, » et « Je n'ose voir mes bras que de peur je ne tremble » montre bien que cette période est difficile. « Je n'ai plus que les os, un squelette je semble » 4264025703580Je n'ai plus que les os, un squelette je semble, Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé, Que le trait de la mort sans pardon a frappé ; Je n'ose voir mes bras que de peur je ne tremble.Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble, Ne me sauraient guérir, leur métier m'a trompé. Adieu, plaisant soleil, mon oeil est étoupé, Mon corps s'en va descendre où tout se désassemble.Quel ami me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un oeil triste et mouillé, Me consolant au lit et me baisant la face,En essuyant mes yeux par la mort endormis ? Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis, Je m'en vais le premier vous préparer la place. « Je n'ai plus que les os, un squelette je s'emble » fait parti des Derniers vers écrit en 1586 par Pierre Ronsard. C est un des poètes français les plus importants du XVI ème siècle, né en 1524 et mort en 1585, après un maladie le rendant a demi sourd, il s'oriente vers la poésie ou il réussit clairement. « Vers écrits sur un album » 4386580851535Le livre de la vie est le livre suprêmeQu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son choix ;Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois,Mais le feuillet fatal se tourne de lui-même :On voudrait revenir à la page où l'on aime,Et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts . « Vers écrits sur un album » est un poème écrit par Alphonse de Lamartine en 1833. Né en 1790 et décédé en 1869, sous l'influence politique,il atteint son apogée en 1848, alors qu'il devient ministre des Affaires étrangères. À partir du coup d'état dirigé par Napoléon III en 1851, Lamartine doit se retirer de la scène publique. Accablé de dettes, le poète doit s'astreindre à des travaux littéraires qui l'intéressent de moins en moins. « Que sont mes amis devenus » Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés ? 3703955215265Je crois qu'ils sont trop clair semés, Ils ne furent pas bien semés Et sont faillis. De tels amis m'ont mal bailli, Car dès que Dieu m'eut assailli De maint côté, N'en vis un seul dans mon hôtel. Je crois, le vent les a ôtés, L'amour est morte, Ce sont amis que vent emporte, Et il ventait devant ma porte. « Que sont mes amis devenus » est un extrait du poème La Complainte écrit par Rutebeuf vers 1260. Rutebeuf, probablement un surnom est un poète du XIII ème siècle. Né vers 1232 et mort vers 1280, c'est l'un des premiers à parler des misères et des difficultés de vie dans ces poèmes très personnels. « Consolation à M. Du Périer sur la mort de sa fille» Ce poème est un extrait des 7 premières strophes. Il a été écrit par François De Malherbe en 1599. Ce poète est né en 1555 et est mort en 1628. Il reçut comme mission en 1605 d'écrire un poème sur la campagne militaire que menait Henri IV contre les insurgés. Sa vie était désormais fixée. 403860072390Ta douleur, Du Périer, sera donc éternelle,    Et les tristes discoursQue te met en l'esprit l'amitié paternelle    L'augmenteront toujours !Le malheur de ta fille au tombeau descendue   Par un commun trépas,Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue    Ne se retrouve pas ?Je sais de quels appas son enfance était pleine,    Et n'ai pas entrepris,Injurieux ami, de soulager ta peine    Avecque son mépris.Mais elle était du monde où les plus belles choses    Ont le pire destin,Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,    L'espace d'un matin.Puis quand ainsi serait que selon ta prière,    Elle aurait obtenuD'avoir en cheveux blancs terminé sa carrière,   Qu'en fût-il advenu ?Penses-tu que, plus vieille, en la maison céleste   Elle eût eu plus d'accueil ?Ou qu'elle eût moins senti la poussière funeste    Et les vers du cercueil ?Non, non, mon Du Périer, aussitôt que la Parque   Ôte l'âme du corps,L'âge s'évanouit au-deçà de la barque,    Et ne suit point les morts. Le Lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,Dans la nuit éternelle emportés sans retour,Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âgesJeter l'ancre un seul jour ?Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierreOù tu la vis s'asseoir !Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,10   Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondesSur ses pieds adorés.Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadenceTes flots harmonieux.Tout à coup des accents inconnus à la terreDu rivage charmé frappèrent les échos ;Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère20   Laissa tomber ces mots :« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !Suspendez votre cours :Laissez-nous savourer les rapides délicesDes plus beaux de nos jours !« Assez de malheureux ici-bas vous implorent,Coulez, coulez pour eux ;Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;Oubliez les heureux.« Mais je demande en vain quelques moments encore,30   Le temps m'échappe et fuit ;Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'auroreVa dissiper la nuit. « Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,Hâtons-nous, jouissons !L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;Il coule, et nous passons ! »Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur, S'envolent loin de nous de la même vitesse40   Que les jours de malheur ?Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,Ne nous les rendra plus !Éternité, néant, passé, sombres abîmes,Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimesQue vous nous ravissez ?Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !50   Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,Au moins le souvenir !Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvagesQui pendent sur tes eaux.Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface60   De ses molles clartés.Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,Que les parfums légers de ton air embaumé,Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,Tout dise : Ils ont aimé ! De Lamartine « El Desdichado » 415480581280Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :Ma seule Étoile est morte, - et mon luth constelléPorte le Soleil noir de la Mélancolie.Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé,Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie.Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;J'ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène...Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :Modulant tour à tour sur la lyre d'OrphéeLes soupirs de la Sainte et les cris de la Fée. Ce poème est est extrait de Les Chimères, écrit en 1854 par Gérard de Nerval, pseudonyme de Gérard Labrunie, c' est un poète français, né en 1808 et mort en 1855. Il est essentiellement connu pour ses poèmes et ses nouvelles 20167604856480Ce poème a était écrit en 1762 par Voltaire, c'est un poème dédié a son ennemie Jean Fréron. Né en 1694 et mort en 1778 il avait pour but de vulgariser ses ouvrages pour les mettre à la portée de tous, et non employer un langage érudit au service d'une minorité. « Epigramme contre Jean Fréron » L'autre jour au fond d'un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron Que croyez-vous qu'il arriva ? Ce fut le serpent qui creva 41998901218565« Mars » Ce poème est extrait de Les Mois, il ne contient que les vers 1 à 16. Il a était écrit pas Jean-Antoine Roucher en 1779. Il est né en 1745 et est mort en 1794 guillotiné Grossis par le torrent des neiges écoulées,Les fleuves vagabonds roulent dans les vallées ;Et les rochers de glace aux Alpes suspendus,Sous un ciel plus propice amollis et fondus,Se changent en vapeurs, et pèsent sur nos têtes.La mer gronde ; les vents précurseurs des tempêtesCourent d'un pôle à l'autre, et tourmentant les flots,Entourent de la mort les pâles matelots.Mais du joug de l'hiver la terre enfin se lasse :La terre, trop longtemps captive sous la glace,Lève ses tristes yeux vers le père des mois,Et frissonnante encor remplit l'air de sa voix.Dispensateur du jour, brillant flambeau du monde ;Des vapeurs, des brouillards perce la nuit immonde ;Impose un long silence aux aquilons jaloux,Et rends à mes soupirs le printemps mon époux « La Mort du loup » est un extrait de Les Destinées. Ce sont les vers 53 a la fin qui sont présent ici. Ce poème est fait pour faire méditer l'homme sur notre attitude face a la mort. Il a était écrit par Alfred de Vigny en 1864. Il est né en 1797 et mort en 1863 , c'est un grand auteur du XIX ème siecle. 42125901005840Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde. Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde, Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang; Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant. Il nous regarde encore, ensuite il se recouche, Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche, Et, sans daigner savoir comment il a péri, Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri. J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre, Me prenant à penser, et n'ait pu me résoudre A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois, Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois, Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve; Mais son devoir était de les sauver, afin De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim, A ne jamais entrer dans le pacte des villes, Que l'homme a fait avec les animaux serviles Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher, Les premiers possesseurs du bois et du rocher. Hélas! ai-je pensé, malgre ce grand nom d'Hommes, Que j'ai honte de nous , débiles que nous sommes! Comment on doit quitter la vie et tous ses maux, C'est vous qui le savez sublimes animaux. A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse, Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse. --Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur, Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur. Il disait: " Si tu peux, fais que ton âme arrive, A force de rester studieuse et pensive, Jusqu'à ce haut degré de stoique fierte Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté. Gémir, pleurer prier est également lâche. Fais énergiquement ta longue et lourde tâche Dans la voie où le sort a voulu t'appeler, Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler." « La Mort du loup » Ce poème est extrait de Les Tragiques, ce sont les vers 765 a 790 qui sont présent. Il a était écrit par Agrippa d'Aubigné entre 1577 et 1616. Le poète est né en 1552 et est mort en 1630, il soutenait le parti protestant, il s'illustra aussi dans sa carrière militaire en tant que Chef de guerre. 4025900829310Voici le grand héraut d'une étrange nouvelle, Le messager de mort, mais de mort éternelle. Qui se cache, qui fuit devant les yeux de Dieu ? Vous, Caïns fugitifs, où trouverez-vous lieu ? Quand vous auriez les vents collés sous vos aisselles Ou quand l'aube du jour vous prêterait ses ailes, Les monts vous ouvriraient le plus profond rocher, Quand la nuit tâcherait en sa nuit vous cacher, Vous enceindre la mer, vous enlever la nue, Vous ne fuirez de Dieu ni le doigt ni la vue. Or voici les lions de torches acculés, Les ours à nez percé, les loups emmuselés. Tout s'élève contre eux ; les beautés de Nature, Que leur rage troubla de venin et d'ordure, Se confrontent en mire et se lèvent contre eux. « Pourquoi, dira le Feu, avez-vous de mes feux Qui n'étaient ordonnés qu'à l'usage de vie Fait des bourreaux, valets de votre tyrannie ? » L'air encore une fois contre eux se troublera Justice au Juge saint, trouble, demandera, Disant : « Pourquoi, tyrans et furieuses bêtes, M'empoisonnâtes-vous de charognes, de pestes, Des corps de vos meurtris ? »-« Pourquoi, diront les eaux, Changeâtes-vous en sang l'argent de nos ruisseaux ? » Les monts qui ont ridé le front à vos supplices : « Pourquoi nous avez-vous rendu vos précipices ? -Pourquoi nous avez-vous, diront les arbres, faits D'arbres délicieux exécrables gibets ? » Nature blanche d'Italie, et puis aux nations Qui les ont enviés en leurs inventions Pour, de poison mêlé au milieu des viandes, Tromper l'amère mort en ses liqueurs friandes, Donner au meurtre faux le métier de nourrir, Et sous les fleurs de vie embûcher le mourir. « Tragiques » Conclusion Cette étude ma permis de voir différentes façon d'approcher la mort selon les personnes avec plus ou moins de peur. Certains l'aborde paisiblement et d'autre dans une certaine souffrance. De plus, j'ai pu m'approprier les poèmes en les mêlant avec mes propres sentiments et m'identifier aux personnages. La poésie est une manière très approprié pour faire passer les sentiments. Table des Matières Préface ........................................................................ page 2 Poète défunt Pierre De Ronsard : « Je n'ai plus que les os, un squelette je semble ».page3 Alphonse De Lamartine : Vers écrits sur un album ..................page 4 Décès des proches Rutebeuf : « Que sont mes amis devenus »............................ page5 François De Malherbe : Consolation à M. Du Périer sur la mort de sa fille............................................................... page6 Alphonse De Lamartine : Le Lac.................................. page7-8 Gérard De Nerval :El Desdichado.................................. page9 Disparition de personnes inconnues Voltaire : Epigramme contre Jean Fréron........................... page10 Jean-Antoine Roucher : Mars............................................ page11 Alfred De Vigny : La Mort du loup.............................. page12 Agrippa D'Aubigné : Tragiques.................................... page13 Conclusion.................................................................... page14

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