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TPE sommeil et vigilance

Publié le 05/03/2018

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BOURSIER Louise DESOUZA Arnaud REAU Justine BONIN Juline 1°S1 Thème : Individuel et collectif Problématique : Quels sont les effets du manque de sommeil sur notre vigilance ? Enseignants encadrant le TPE : Mr SILOBRE et Mme DUMAS SOMMAIRE INTRODUCTION p.3 I - LE SOMMEIL p.4-13 1°/ Généralités p.4 2°/ Les phases et rythmes du sommeil p.5-9 3°/ Les troubles du sommeil p.10-11 4°/ La mélatonine p.11-13 II - LA VIGILANCE p.13-15 1°/ Définition de la vigilance p.13 2°/ Comment la mesurer ? p.13-14 3°/ Facteurs engendrants une baisse de vigilance p.14 4°/ Variations de la vigilance pendant la journée p.14-15 III - LIEN SOMMEIL-VIGILANCE : COMPTE-RENDU SCIENTIFIQUE p.15-23 1°/ Expériences p.15-16 2°/ Matériel et méthodes p.16-20 3°/ Résultats p.20-22 4°/ Discussion p.22-23 CONSLUSION p.24 -QUIZZ : Etes vous du soir ou du matin p.25-27 Echelle d'Epworth p.28 -LE SAVIEZ-VOUS  p.29 LEXIQUE p.30 BIBLIOGRAPHIE p.31 ANNEXE p.32-33 Introduction : " Que se passe-t-il lorsque nous dormons ? Comment fonctionne le sommeil ? Comment bien ou mieux dormir ? Faut-il et peut-on moins dormir ? " Autant de questions qui concernent notre corps durant les heures où nous ne sommes pas conscients de son fonctionnement. La façon dont nous vivons ces heures, la quantité et, surtout, la qualité de notre sommeil conditionnent très largement notre forme physique et notre équilibre psychique. C'est sans doute en comprenant mieux comment notre sommeil s'écoule, que nous pourrons tirer le plus de profit de ces moments essentiels, souvent trop négligés de notre vie. Notre journée est marquée par de nombreuses phases et notre vigilance varie tout au long de la journée. Une baisse de vigilance peut provoquer de nombreux boulversements plus ou moins graves dans notre vie. Ainsi il est intéressant de savoir comment varie notre vigilance mais également quels sont les facteurs qui provoquent une baisse de celle-ci. Ainsi notre TPE va porter sur : LE SOMMEIL & LA VIGILANCE. Nous essayerons de répondre à la problématique suivante : « Quels sont les effets du manque de sommeil sur notre vigilance ? ». Nous nous intéresserons au lien entre ces deux caractéristiques. I- Le sommeil Le sommeil occupe près d'un tiers de notre vie, il garantit notre bon équilibre physique et psychique. Pourtant, il renferme encore bien des secrets sur sa régulation, mais aussi sur sa raison d'être. 1°/ Généralités Il existe des variations de la qualité et de la quantité de sommeil en fonction de l'âge. Le sommeil d'un nouveau-né se construit : il dort environ 16 heures par jour, et au fur et à mesure qu'il grandi, son temps de sommeil diminue progressivement, jusqu'à atteindre 9 heures en moyenne à l'adolescence, et 8 heures à l'âge adulte. Il existe une très grande variation dans les besoins en sommeil. Certaines personnes peuvent se contenter de quatre ou cinq heures de sommeil seulement, alors que d'autres ont besoin de dix ou onze heures de sommeil, toutes étant physiquement et mentalement parfaitement reposées. Ces différences peuvent être liées à l'activité intellectuelle de chacun, au mode de vie? La durée du sommeil est très différente d'un individu à l'autre. Les données du graphique sont basées sur les critères actuels d'un sommeil suffisant et reposant. Les différences entre les petits dormeurs (<6 heures) et les grands dormeurs (>9 heures) portent principalement sur la durée du sommeil lent léger. D'après ce graphique, on peut noter que la plupart des petits dormeurs sont des femmes, alors que les grands dormeurs sont essentiellement des hommes. 2°/ Les étapes du sommeil Le cerveau connaît trois états, liés entre eux : l'état de veille, le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Ces trois états de vigilance ont été définis à l'aide de données de trois principaux instruments d'études : -l'électroencéphalogramme, qui enregistre l'activité cérébrale ; -l'électromyogramme, qui mesure l'activité musculaire ; -l'électro-oculogramme, qui étudie les mouvements oculaires. Pour regrouper les différentes phases de notre sommeil il existe un moyen très simple pour observer comment évolue le sommeil pendant la nuit. Il s'agit du train du sommeil. Chaque petit train correspond à un cycle de sommeil et est composé de plusieurs wagons qui représentent les différents stades de sommeil. La longueur des trains (c'est-à-dire la durée des cycles) mais aussi leur composition, varie d'âge en âge: chez le nouveau né, chaque train est constitué de 2 wagons (1 wagon de sommeil agité et un wagon de sommeil calme) alors que chez l'adulte, chaque train en comprend 5 (2 wagons de sommeil lent léger, 2 wagons de sommeil lent profond, 1 wagon de sommeil paradoxal). Le train du sommeil -L'état de veille (ou l'éveil) : Il caractérise tous les instants conscients au cours d'une vie. Il constitue environ deux tiers du temps chez l'adulte. Selon un cycle journalier, l'activité de la conscience varie. L'état de veille oscille entre des temps d'éveil actif, où notre capacité de vigilance est élevée, notre rendement intellectuel important et les chances de s'endormir sont faibles, et des temps d'éveil passif, au cours desquels notre capacité de vigilance est beaucoup plus faible, les gestes sont plus lents, le temps de réaction plus long et où il y a une forte probabilité d'endormissement. Au cours d'une nuit normale, on peut observer, grâce aux données, une succession de cinq phases formant un cycle d'environ une heure et demie à deux heures, et se répétant quatre à cinq fois. On distingue alors deux formes de sommeil : -Le sommeil lent : Il est caractérisé par une baisse progressive de la fréquence et une augmentation de l'amplitude des ondes enregistrées sur l'électroencéphalogramme. Il est constitué de quatre phases, notées de I à IV : >Phase I : Il correspond à l'endormissement et à 5% du sommeil, il se traduit par un état de somnolence. La courbe de l'électroencéphalogramme est de faible amplitude : les mouvements oculaires sont très lents et l'activité musculaire est ralentie. On observe quelques signes : bâillements, paupières lourdes,?La moindre stimulation peut réveiller le dormeur. >Phase II : C'est le sommeil léger et il correspond à 45% du sommeil. L'activité cérébrale est ralentie, les mouvements oculaires sont arrêtés, la température du corps est en baisse et la respiration est régulière mais ralentie. On note une diminution des sensations, mais le moindre bruit reste susceptible de réveiller le dormeur. >Phase III : Il correspond au sommeil profond (ou lent) et représente 7% du sommeil. Les ondes cérébrales sont de plus en plus lentes, il n'y a pas de mouvements oculaires, les muscles sont détendus, et la respiration est lente et régulière. C'est une période de sommeil réparateur et c'est à ce moment que des troubles de sommeil peuvent apparaître. >Phase IV : C'est le sommeil le plus profond et il correspond à 15% du sommeil. Lors de cette phase, on n'observe pas d'activité musculaire et aucun mouvement oculaire. Le corps se repose et récupère, et il sera plus difficile de réveiller le dormeur durant cette période. Cette phase prépare l'arrivée du sommeil paradoxal. Le sommeil lent (de la phase I à la phase IV) dure à peu près 60 à 90 minutes après le début de l'endormissement. -Le sommeil paradoxal ( Phase V ) : Il représente 28% du sommeil. Les données de l'électro-encéphalogramme révèlent une activité cérébrale comparable à celle de l'état de veille, bien que le sujet soit profondément endormi (d'où le terme de paradoxe). Au cours de cette phase, on observe une activité cérébrale rapide, des mouvements oculaires rapides, non coordonnés, une paralysie temporaire, le rythme cardiaque augmente,et la respiration est plus rapide, irrégulière et peu profonde. Ce sommeil semble jouer un rôle dans la réparation de la fatigue nerveuse, favorise la concentration et la mémorisation, et c'est le moment du rêve, ce dernier ayant un rôle encore énigmatique. Le sommeil paradoxal (ou phase V) dure environ 20 à 30 minutes. Avec l'âge, le pourcentage du sommeil lent (ou profond) augmente alors que celui du sommeil paradoxal baisse. Le sommeil lent représente donc la plus grande partie du sommeil total, comme on peut aussi le voir dans ce graphique (les phases I, II, III et IV constituent le sommeil lent): A la fin d'un cycle, plus précisément à la fin du sommeil paradoxal, on peut : soit passer du sommeil à l'état de veille, soit un nouveau cycle démarre. Le dormeur peut aussi se réveiller au milieu du cycle. Pour une nuit moyenne de 7h30, le stade 1 représente environ 30 minutes, le stade 2, environ 240 minutes soient 4 heures, les stades 3 et 4, environ 90 minutes soient 1h30, et enfin le stade 5 qui représente 90 minutes environ. Cycles de sommeil Une nuit typique est rythmée par la succession de quatre ou cinq cycles de sommeil, au cours desquels surviennent différentes phases. En fait, le sommeil dit lent, qui va de l'endormissement au sommeil profond (du stade 1 au stade 4), constitue la majeure partie du cycle. Pendant cette période, il y a peu de mouvements oculaires. Le reste du cycle est représenté par le sommeil dit paradoxal (SP, stade 5). La durée du SP augmente à chaque nouveau cycle, et le réveil a lieu peu de temps après sa dernière apparition. Schématiquement, le SP correspond à la période où l'on rêve. Les rythmes : Les rythmes de la vie concernent les choses qui reviennent périodiquement dans la vie de l'individu. Ces choses peuvent être d'ordre psychologique (battements du c?ur, sommeil, respiration?), cérébral (concentration, disponibilité?), social (les repas?). L'activité de l'individu est directement précédée par une autre courbe parallèle qui est celle de notre température corporelle. Lorsque la température s'élève, notre organisme se prépare à une phase active, éveillée, efficace. Lorsque la température baisse, la vigilance ne tarde pas à diminuer. Ces notions conduisent à un bon nombre de réflexions sur les rythmes scolaires imposés aux enfants : l'heure des siestes à l'école maternelle, l'heure habituelle des cours qui ne correspond guère aux meilleurs moments d'activité intellectuelle, meilleure période d'apprentissage que l'hiver. Il existe chez l'Homme des molécules du sommeil qui favorisent ou au contraire perturbent le sommeil. D'abord la mélatonine, l'hormone du sommeil qui est sécrétée quand il fait noir. Elle est par contre inhibée lorsque la rétine perçoit la lumière. Il y a alors sécrétion du cortisol, l'hormone de réveil qui est à son maximum entre 7 heures et 8 heures ce qui permet de se réveiller facilement. Se rendormir est au contraire une erreur car, vers 9 heures, notre corps se met à sécréter des molécules qui encouragent le sommeil lourd, et donc on a du mal a se lever et souvent on est de mauvaise humeur... Les rythmes biologiques peuvent être classés selon quelques critères. Voici les principaux rythmes biologiques de l'Homme. On appelle rythmes CIRCADIENS (du latin circa =  « autour » et dies = « jour »), les alternances, aux environs de 24 heures, de certaines de nos fonctions biologiques, dont le rythme veille-sommeil est l'une des plus importantes. Dans les conditions normales, cette alternance est synchronisée par le rythme jour-nuit, par nos périodes d'activité et de repos. Notre température corporelle varie au long de ces cycles de 24 heures ; d'une valeur minimale de 36,7° environ à 6heures du matin, la température s'élève au cours de la journée pour atteindre environ 37,5° vers 17 heures. ? Le rythme biologique circadien profond, inné, n'est pas de 24 heures, mais de 25 heures. Les oscillations de la température, de la sécrétion du cortisol, et vraisemblablement aussi les rythmes de sommeil paradoxal, reculent d'une heure toutes les 24 heures. En libre cours, ce rythme reste très stable aux environs de 25 heures. On appelle rythmes ULTRADIENS (pour une plus haute fréquence) des périodes plus courtes, de quelques minutes à quelques heures, qui régulent nos jours et nos nuits. Les cycles nocturnes de sommeil de 1 h 30 à 2 heures, les alternances de sommeil lent et de sommeil paradoxal en sont les témoins, la nuit. Dans la journée, nous alternons des cycles de repos et d'activité, de fatigue et de grande efficacité: phases d'éveil actif au cours desquelles nous sommes très vigilants, et phases d'éveil passif au cours desquelles nous sommes beaucoup moins vifs, beaucoup moins efficaces. Ces rythmes influencent nos performances physiques et mentales, et nous connaissons bien le creux très net de nos possibilités de 13 ou 14 heures, alors que nous sommes généralement en pleine forme vers 17 heures. Les altérations de rythme Il existe des altérations de phase d'origine externe mais également interne. altérations de phase d'origine externe : Ceux sont les difficultés rencontrées par les personnes soumises à de nombreux changements d'horaires. Au cours de ces changements, le cycle veille-sommeil se trouve brutalement déphasé par rapport à l'environnement habituel. Le sujet va rapidement adapter sa vigilance: en deux ou trois jours, il se réveillera et s'endormira en fonction du rythme de soleil du nouveau lieu. Organisation circadienne des états de vigilance altérations de phase d'origine interne : On peut en décrire deux grands types: les altérations de phase par retard ou avance sur l'horaire, ou des périodicités circadiennes anormales. Ces interactions font qu'en moyenne, chez les Français, les heures de sommeil se situent entre 22 heures ou 23 heures le soir et 6 ou 8 heures le matin. Ces personnes déphasées par rapport à ce rythme qu'il s'agisse des « gens du soir » qui ont plus grand mal à s'endormir avant 2 heures du matin ou des « gens du matin » qui souvent sont debout à 4 heures ou 5 heures ; ils n'ont pas un sommeil de nature particulière, mais leur moment de vigilance maximale est décalé vers 15-16 heures pour les « lève-tôt »et vers 19 heures pour les « couche-tard ». Phases A : Retard de phase : Le rythme a une période de 24 heures mais le sommeil, d'une durée de 8 heures, est retardé de 3 heures par rapport aux horaires habituels (22 heures - 6 heures). B: Avance de phase : Le rythme a une période de 24 heures mais le sommeil, durée de 8 heures, est avancé de 3 heures par rapport aux horaires habituels (22 heures - 6 heures). : C : Périodicité de plus de 24 heures : Le rythme veille sommeil n'est plus entraîné sur 24 heures. Il a une période spontanée de 27 heures, il se décale tous les jours de 3 heures sur l'horaire standard. 3°/ Les troubles du sommeil Il est certain que le sommeil a principalement une fonction de récupération : il élimine la fatigue et restaure l'organisme. La nécessité de dormir est naturelle, et pourtant, malgré cette évidence, le rôle du sommeil est encore bien mystérieux. L'étude révèle que le sommeil se prépare pendant l'état de veille, et ainsi, la qualité de l'éveil influence la qualité du sommeil. De la même manière, les perturbations du sommeil ont des conséquences sur les performances des activités physique et intellectuelle de la journée. Il existe plusieurs types de dysfonctionnements liés au sommeil : -Le manque de sommeil, dû à une restriction plus ou moins consciente de sommeil, n'est pas sans conséquence. Il peut provoquer des troubles psychiques tels que les troubles de l'humeur, où la personne est plus irritable pour des événements quelconques et est moins concentrée, les troubles de la sensibilité, les troubles de la mémoire, ou encore les troubles de la sphère visuelle pouvant entraîner des hallucinations. -La narcolepsie (ou maladie de Gélineau), trouble pathologique, est caractérisée par une somnolence ayant lieu le jour, associée à des crises soudaines de catalepsie. Ces crises sont souvent provoquées par de vives émotions comme la joie ou la colère et ne durent généralement que quelques minutes. L'accès cataplectique est interprété comme le passage direct de l'éveil à celui du sommeil paradoxal, d'où la présence de certains souvenirs de rêve lors du réveil d'une personne atteinte, la paralysie entre le sommeil et l'éveil, ou la présence d'hallucinations impossibles à distinguer entre le rêve et la réalité. -Le syndrome des apnées du sommeil (SAS), fréquemment associé au ronflement, est caractérisé par des troubles respiratoires provoquant une perturbation du sommeil qui n'est plus reposant. Ils se manifestent plus de cinq fois par heure de sommeil et entraînent de la fatigue, une baisse des performances physiques et intellectuelles pendant la journée. Le dormeur n'est pas conscient de ses arrêts respiratoires ni de ses ronflements. -Les hypersomnies sont définies par une durée de sommeil habituelle de sommeil supérieure à 12 heures. Les hypersomniaques se plaignent d'être toujours fatigués, même après une sieste, car, contrairement à la narcolepsie, ces siestes ne sont pas reposantes. -L'insomnie est un trouble caractérisé par une difficulté à trouver le sommeil, mais il n'est pas un trouble du sommeil mais un trouble de l'éveil. Elle peut être causée par une maladie quelle qu'elle soit (dépression?), par un évènement accidentel, soit physique ou psychologique (douleur, indigestion?), soit psychique (toute cause de surexcitation, ou toute émotion, comme l'anxiété, le stress),... La sieste devient, alors, indispensable et contribue à déstabiliser davantage le rythme du sommeil. Cette insomnie peut durer des années si elle n'est pas prise en charge sérieusement. -Les parasomnies sont des troubles observés pendant le sommeil, liés au sommeil lent, au sommeil paradoxal, ou à la transition du sommeil à l'éveil. Les parasomnies regroupent plusieurs troubles : ? Le somnambulisme est un trouble de l'éveil, dont la cause est inconnue. C'est le passage difficile du sommeil profond à l'éveil, et c'est pourquoi le matin le somnambule ne se souvient pas de ce qu'il a fait. Il ne faut pas le réveiller : il peut se montrer agressif car dérouté. ? La terreur nocturne se manifeste en début de nuit. Il s'agit d'une peur sans raisons où pendant son sommeil, le dormeur crie, a les yeux ouverts, transpire? Le réveil se montre difficile, et le matin, la personne n'a aucun souvenir. Comme le somnambulisme, la terreur nocturne est le passage difficile du sommeil profond à l'éveil, et il vaut mieux éviter de réveiller le dormeur puisqu'il se montrerait agressif car désorienté. ? La somniloquie se manifeste généralement pendant le sommeil lent. La personne parle en dormant, parfois au moment de l'endormissement, dans un demi-sommeil, et ce qu'il dit est incompréhensible. Lorsqu'il se manifeste pendant le sommeil paradoxal, les mots ont plus de sens, mais il n'est pas possible de dialoguer avec le dormeur. ? Le cauchemar survient pendant le sommeil paradoxal. Il s'agit d'un rêve qui fait peur, qui témoigne de préoccupations, d'une certaine anxiété, ou de traumatismes. La personne se souvient de ce dont elle a rêver. ? Le bruxisme, grincement involontaire des dents au cours du sommeil, est une parasomnie fréquente. Il augmente pendant les périodes de stress et doit avoir pour origine une mauvaise occlusion des mâchoires associée à des mécanismes neurologiques ou psychologiques. Il se manifeste dans 80% des cas au cours du sommeil léger (phase II), et dans 20 % des cas pendant le sommeil paradoxal. Ces troubles du sommeil ont des répercussions, plus ou moins graves selon les cas, sur la quantité et la qualité du sommeil. Certains traitements sont efficaces pour les soigner ou pour atténuer les symptômes liés au trouble concerné. 4°/ La mélatonine La mélatonine est une hormone naturelle qui est produite par la glande pinéale (située à la base du cerveau) dès que la lumière du jour faiblit. La mélatonine en détail Pour comprendre la mélatonine, il faut passer par le cerveau, et plus précisément par sa base, là où est situé l'hypothalamus. C'est en effet dans cette partie du cerveau que le processus de veille et de sommeil est régulé. Des cellules nerveuses ou neurones relient la rétine, une région de l'?il sensible à la lumière, à l'hypothalamus, à la glande pinéale qui sécrète de la mélatonine quand il fait nuit. C'est seulement dans l'obscurité que la mélatonine est relâchée dans le cerveau. Cette hormone atteint son niveau maximum à 2 h du matin. Sa production peut être ralentie, voire complètement supprimée par la lumière. La mélatonine a un rôle de synchroniseur des rythmes biologiques (rôle chronobiotique). Administrée le matin, la mélatonine entraîne un retard de phase des rythmes biologiques, alors qu'administrée le soir, elle provoque une avancée de phase des mêmes rythmes biologiques. Elle peut donc s'avérer utile pour les troubles du sommeil liés au décalage horaire et au travail de nuit. La lumière et la mélatonine C'est l'alternance de la lumière du jour et de l'obscurité de la nuit qui va permettre au cycle veille/sommeil de se réaliser. Chez certains aveugles, par exemple, le cycle veille/sommeil est perturbé. D'autre part, lorsqu'on soumet quelqu'un à une lumière forte dans la matinée ou dans la soirée, on observe un décalage de son sommeil. Une lumière forte le matin par exemple, provoque des horaires du sommeil avancés : on s'endort plus tôt et on se réveille plus tôt le jour suivant. A l'inverse, une lumière forte en soirée retarde l'endormissement du soir et le réveil du matin. A l'aide de la courbe représentant la sécrétion de mélatonine dans le corps en fonction des heures (voir annexe), nous avons pu déterminer la fonction mélatonine. Plusieurs fonctions ont été déterminés, cela dépend de la façon dont on compte les heures (par exemple, si l'on compte les heures à partir de la première heure de sécrétion à savoir 20h, ou si l'on compte les heures à partir de la première heure de la journée?). Nous avons déterminer cette fonction avec en abscisse de 20h à 9h n passant par minuit que nous avons compté comme 0h. Cela nous donne donc : Graphiquement, on a : - ? = 0,5 - ? = 75 - f(6) = 27 On a donc : f(x) = a(x- ?)² + ? f(6) = a(6-0,5)² + 75 Or : f(6) = 27 Donc : 27= a (6 - 0,5)² + 75 27= a (6² - 2*6*0,5 + 0,5²)+75 27 = a (36 - 6 + 0,25) +75 27 = a (30,25) +75 27 = 30,25a +75 -48 = 30,25a -48/30,25 = a ? -1,59 = a On a alors f(x)= -1,59 (x-0,5)² +75 (fonction polynôme de degré 2 sous forme canonique) On peut aussi écrire cette fonction sous forme développer avec : f(x)= -1,59 (x-0,5)² +75 = -1,59 (x²?x+0,25)+75 = -1,59x² + 1,59x ? 0,3975+75 = -1,59x² +1,59x + 74,6025 II- Vigilance 1°/ Comment définir la vigilance ? La vigilance est l'état de réactivité a l'environnement dans lequel on se trouve quand on est éveillé. Par exemple, au cours d'une tache routinière réalisée en début d'après midi, le risque de baisse de la vigilance est important. La Veille est l'état de non sommeil, observé dans la journée mais aussi la nuit quand le sommeil est perturbé. Le réveil est la transition du sommeil à la veille La somnolence est ce que l'on ressent lorsqu'on a besoin de dormir, la somnolence dans la journée est anormale et doit donner suite à une consultation médicale. L'homme vigilant est un homme éveillé, performant et disponible, capable de s'adapter à son environnement de façon normale. Lorsqu'un piéton traverse, il est capable de freiner aussitôt qu'il l'aperçoit. La vigilance est un terme physiologique; la fatigue renvoie seulement à une dimension physique, L'hypovigilance se caractérise par un défaut de l'attention; celui qui n'est pas vigilant est plus ou moins disponible en fonction de son état. Si un obstacle survient, il ne pourra pas l'éviter parce que son temps de réaction est plus long. Quant aux micros sommeils, ce sont des endormissements brutaux et inattendus qui peuvent survenir dans n'importe quelle situation. Mais s'il fallait ne retenir qu'un message, ce serait celui-là : la vigilance dépend directement et essentiellement de la qualité et de la quantité du sommeil. 2°/ Comment la calculer ? On peut évaluer ce que ressent le sujet : c'est la vigilance subjective. Le sujet indique à l'aide d'échelles ce qui décrit le mieux son état du moment (échelles de somnolence de Stanford) ou sur une période donnée (l'échelle d'Epworth qui est une auto-évaluation de la facilité à s'endormir). Il est possible de mesurer la rapidité à s'endormir : c'est la somnolence objective Au cours de plusieurs siestes, le délai d'endormissement du sujet est mesuré : ce sont les tests itératifs d'endormissement. La capacité à maintenir l'éveil peut être également apprécié : c'est la vigilance objective Le sujet effectue des tests au cours desquels sont mesurés le maintien de l'éveil et le délai d'endormissement : ce sont les tests de maintien de la veille. Enfin, il est possible d'apprécier les conséquences sur certaines activités : c'est la performance liée en particulier à la vigilance De nombreuses activités intellectuelles ou motrices sont modifiées par une baisse de la vigilance. Ces tests sont très sensibles et "parlent" alors même que le sujet ne perçoit aucun changement. Ils permettent de mesurer le résultat et la rapidité de réponse. On évalue ainsi la capacité à percevoir un signal et à y répondre, à mémoriser, à calculer, à conduire? 3°/ Facteurs engendrant une baisse de vigilance Nous pouvons mettre en évidence plusieurs facteurs engendrant une baisse de vigilance. Par exemple, le manque de sommeil est un des facteurs qui altèrent le plus la vigilance du conducteur. Plus I'individu veille, plus la pression de sommeil est importante, plus il risque de s'endormir. Quels sont les facteurs qui influent également sur la vigilance ? Un grand nombre de perturbations sont liées aux pathologies du sommeil, en particulier, la narcolepsie et surtout, le syndrome d'apnées du sommeil (SAS). Signalons aussi les endormissements liés à la prise de médicaments et de psychotropes. Il y a en France, peu de statistiques capables de déterminer l'origine pathologique des accidents. Un trouble de la vigilance affecte de nombreux aspects de la vie : la vie professionnelle et la réussite scolaire peuvent être profondément perturbées, et donc la réussite sociale. La vie sociale et familiale peut souffrir d'un repli sur lui-même du sujet qui est handicapé par son trouble également pour les activités de loisir et, parfois, peut avoir honte de son trouble. Enfin, et surtout, il fait courir un risque vital au volant ou au travail pour le sujet et pour autrui. La somnolence diurne excessive est donc une maladie qui peut être mortelle? 4°/ Variation de la vigilance au cours de la journée Il existe des moments déterminants dans la période clef de la journée qui se situent dans les mêmes « fourchettes » de temps pour tous : le sommeil nocturne est une constante pour l'espèce humaine ; nos horloges qui sont différentes les unes des autres sont réglées pour nous faire dormir la nuit. Différents moments clefs de la journée : La plage 8h30-9h est admise comme un moment de faible vigilance ; l'information est alors traitée de manière peu performante. La performance se développe tout au long de la matinée pour connaître un « pic » aux alentours de 11h ; c'est le moment idéal pour mobiliser l'attention et canaliser les énergies. Par contre, le début de l'après-midi est un moment de moindre disponibilité. (Les manifestations de ces différents moments de la journée ne se traduisent pas de la même façon suivant l'âge.) Le milieu de l'après-midi et le début de la soirée connaissent eux aussi un pic de la même nature. Vers 17h nous commençons une nouvelle phase de grande performance physique et intellectuelle. Les enfants sont excités. Nous avons chaud, nous pouvons étudier facilement, mémoriser plus vite, faire du sport? ? Enfin on voit qu'aux alentours de 22h la disponibilité est très restreinte. Il est donc difficile de pratiquer une activité après, si ce n'est dormir ! Nous commençons par sentir le froid, nous nous étirons? Nous pouvons ainsi mettre en parallèle la courbe d'activité mise en place par les moniteurs de centres de vacances afin de leur permettre d'adapter leurs activités en fonction de la vigilance des enfants. III- Compte-rendu scientifique : lien entre sommeil et vigilance 1°/Expériences Présentation du sujet : Ce compte-rendu porte sur le lien entre le sommeil et la vigilance. Nous avons ainsi mis en place un protocole expérimental afin de répondre à notre problématique : « Quels sont les effets du manque de sommeil sur notre vigilance ? ». Nous avons ainsi essayé de montrer l'incidence du sommeil sur notre capacité de vigilance. Nous nous sommes ainsi demandés : Notre mémoire est-elle aussi performante malgré le manque de sommeil ? Comment notre vigilance évolue-t-elle au cours de la journée ? Le manque de sommeil accentue-t-il une baisse de la vigilance ? Nous avons ainsi formulé deux hypothèses : Le manque de sommeil influe sur la mémoire. Le manque de sommeil modifie notre vigilance. Les différentes expériences qui ont été faites permettront de valider ces hypothèses si nos résultats sont appropriés. Pour ce sujet nous avons mis en place 5 expériences : Expérience 1 : on a soumis 2 individus à une expérience qui consiste à mémoriser 10 images dans des conditions différentes. Cette expérience permettra de valider notre première hypothèse. Expérience 2 : on a soumis 2 individus à une expérience qui consiste à mesurer le degré de vigilance chaque heure de 8h à 22h au cours d'une journée grâce à l'échelle de Stanford avec : le premier individu ayant dormi 8h, et l'autre 5h. Cette expérience permettra de valider nos 2 hypothèses. Expérience 3 : on a soumis 2 individus à une expérience qui consiste à faire le test de réactivité grâce à un site internet. Cette expérience permettra de valider notre deuxième hypothèse. Expérience 4 : on a soumis 4 individus à une expérience qui consiste à compléter chaque matin un agenda du sommeil permettant le suivi de la qualité et de la quantité de celui-ci. Cette expérience permettra de valider nos 2 hypohèses. Expérience 5 : : on a soumis 1 individu à une expérience qui consiste à courir durant 45 minutes après une nuit de 8h, puis avec une nuit de 5h. Cette expérience permettra de valider notre deuxième hypothèse. 2°/ Matériel et méthode Présentation des expériences : Expérience 1 : ? Matériel utilisé : ? Images mis à notre disposition qui consiste à tester la mémoire : ? Manipulations effectuées  et choix expérimentaux : Ces images doivent être mémorisés la veille. Le premier individu doit avoir dormi 5h et citer les images à retenir le lendemain matin. Le deuxième doit faire pareil mais avec 8h de sommeil. Expérience 2 : ? Matériel utilisé : L'échelle de Stanford afin d'évaluer le degré de somnolence au cours d'une journée. ? Manipulations effectuées  et choix expérimentaux : Cette expérience est faite toutes les heures de 8h à 22h. Les conditions de l'expérience doivent, là aussi, être maintenues. Les individus doivent faire le test pendant une journée particulière : ? Le premier individu doit avoir fait le test un jour où il a dormi normalement, c'est-à-dire autour de 8 heures de sommeil. Le deuxième individu doit avoir fait le test un jour où il n'a dormi que 5h, donc avec un manque de sommeil considérable. Expérience 3 : Matériel utilisé : ? Le matériel est un logiciel de vigilance provenant d'un site internet (voir annexe). ? Les 2 individus devaient cliquer sur la souris lorsque l'écran devenait vert. Manipulations effectuées et choix expérimentaux: ? Cette expérience est faite dans des conditions différentes pour chaque individu. Le premier individu a dormi 5h, le deuxième 8h. ? Les expériences nécessitant des modifications d'heure de sommeil doivent être espacés le temps que chaque individu ait retrouvé leur cycle de base. Les personnes qui ont expérimenté cette expérience n'ont jamais utilisé le logiciel, le choix du test est donc très important pour pouvoir noter la vigilance de chacun selon le nombre d'heures de sommeil dormi. Expérience 4 : Matériel utilisé : Un agenda du sommeil. Ce moyen de suivre le sommeil des individus est souvent utilisé par les médecins pour leurs patients souffrant de troubles du sommeil. (exemple d'un agenda du sommeil dans l'annexe) AGENDAS DU SOMMEIL DES INDIVIDUS 1 ET 2 DATE 20h 21h 22h 23h 24h 01h 02h 03h 04h 05h 06h 07h 08h 09h 10h 11h 12h 13h 14h 15h 16h 17h 18h 19h OBSERVATIONS 16-17 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// 17-18 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// 18-19 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// S 19-20 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// 20-21 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// du mal à  se lever 21-22 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// S 22-23 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// S 23-24 ///// ///// ///// ///// S 24-25 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// S 25-26 ///// ///// ///// ///// ///// ///// S S Fatiguée toute la journée 26-27 ///// ///// ///// ///// ///// S 15mn pour se lever 27-28 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// 28-29 ///// ///// ///// ///// ///// ///// 29-30 ///// ///// ///// ///// Mettre une flèche pour le coucher et pour le lever Hachurer les périodes de sommeil ///// Laisser un blanc pour les périodes de veille Marquer dans la case observations la qualité du sommeil et du réveil S somnolence dans la journée Case « date » : la nuit du?au ? DATE 20h 21h 22h 23h 24h 01h 02h 03h 04h 05h 06h 07h 08h 09h 10h 11h 12h 13h 14h 15h 16h 17h 18h 19h OBSERVATIONS 16-17 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// S 17-18 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// S 30mn avant de se lever 18-19 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// Réveil tranquille 19-20 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// S S Pas réussi à dormir 20-21 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// 21-22 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// 22-23 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// S Réveil difficile 23-24 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// 24-25 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// Fatiguée la journée 25-26 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// 26-27 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// 27-28 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// du mal à se lever 28-29 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// S 29-30 ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// ///// Mettre une flèche pour le coucher et pour le lever Hachurer les périodes de sommeil ///// Laisser un blanc pour les périodes de veille Marquer dans la case observations la qualité du sommeil et du réveil S somnolence dans la journée Case « date » : la nuit ? Manipulations effectuées et choix expérimentaux : ? Cette expérience est faite tout les matins, au lever, pendant 2 semaines. ? Chaque individu doit avoir rempli l'agenda sur une période ne comprenant pas les autres expériences afin de ne pas avoir de modifications du cycle volontairement. Expérience 5 : ? Manipulations effectuées et choix expérimentaux : Un individu doit courir pendant 45 minutes suite à une nuit de sommeil de 5h, puis, quelques jours après, courir 45 minutes suite à une nuit de sommeil de 8h. L'individu doit courir à la même heure et doit avoir les mêmes conditions hormis le nombre d'heure de sommeil. 3°/ Résultats Les deux premières expériences qui portent sur la mémoire et notre capacité de concentration mettent en évidence que le sommeil à un rôle très important sur les capacités intellectuelles : en effet une personne qui a dormi 10h aura plus de facilités à mémoriser des éléments que une personne qui a dormi 5 h , ou qu'une personne qui n'a même pas dormi. Dans l'expérience 1 , pour 8h de sommeil les 10 images sont mémorisées alors que pour 5 h de sommeil , 5 images sont mémorisées. Concernant notre capacité à rester éveillés : une personne qui a plus dormi aura moins de mal à se concentrer qu'une personne ayant moins dormi. Ce phénomène est visible grâce aux courbes effectuées à partir de l'expérience 2 sur la vigilance en fonction des heures de la journée. Donc, suite à cette expérience, nous avons pu déterminer deux fonctions vigilance concernant les deux individus de l'expérience. Pour cela nous avons tracé la courbe du degré de somnolence en fonction des heures sur du papier millimétré, et nous avons tracé une régression linéaire sur notre calculatrice. Suite à ça, nous avons retracée cette régression sur notre papier millimétré et avons déterminé la fonction de cette droite. Individu 1 (5h de sommeil) : - Il s'agit d'une droite, nommons-là (d), donc sa fonction est de la forme : (d) : y=mx+p - Graphiquement, nous avons : f(0) = 1 Donc : f(0) = m*0+p De plus m est le coefficient directeur de (d) donc nous avons pu, graphiquement, en déduire que : m=0,2 car m=déplacement vertical/déplacement horizontal. Nous avons donc : f(x)= 0,2x+p Déterminons donc p : On a : - f(0)=1 - f(x)=0,2x+p Donc : 1= 0,2*0+p -p=0,2*0 ?1 p= 1 Donc (d) a pour équation : y=0,2x+1 Individu 2 (8h de sommeil): - Il s'agit d'une droite, nommons-là (d), donc sa fonction est de la forme : (d) : y=mx+p - Graphiquement, nous avons : f(15) = 3,7 Donc : f(15) = m*3,7+p De plus m est le coefficient directeur de (d) donc nous avons pu, graphiquement, en déduire que : m=0,2 car m=déplacement vertical/déplacement horizontal. Nous avons donc : f(x)= 0,2x+p Déterminons donc p : On a : - f(15)=3,7 - f(x)=0,2x+p Donc : 3,7= 0,2*15+p -p=0,2*15?3,7 p=?0,7 Donc (d) a pour équation : y=0,2x?0,7 Les expériences 3 et 5 qui on été effectuées sur la réactivité et l'effort physique montrent bel et bien que le manque de sommeil influe sur les capacités physiques : d'après ces expériences , on sait qu'une personne ayant dormi 5h aura plus de mal à réagir vite qu'une personne ayant dormi 8h (dans l'expérience 3 pour 5h de sommeil on observe un temps de réaction de 364 ms contre 234 ms pour 8h. ) De même, une personne qui a dormi 5h aura plus de mal à supporter un effort physique ( lourdeur, lenteur dans les mouvements, parfois même douleurs ) qu'une personne qui a dormi 8h. L'expérience 4 appuie les observations relevées lors des expériences précédentes. L'ensemble de ces expériences nous montrent bien que le manque de sommeil , influe sur nos capacités intellectuelles et physiques. Celles- ci se trouvant diminuées, cela se répercute inévitablement sur notre vigilance, qui a alors tendance à baisser. 4°/ Discussion D'après la 2ème expérience nous pouvons dire que l'évolution de notre vigilance est à peu près similaire chez tous les individus, ne présentant pas de retard de phase, c'est-à-dire une évolution qui comporte des pics plus marqués que d'autres. D'après les courbes de la vigilance que nous avons analysées dans la partie 3, nous pouvons dire qu'on obtient différentes phases dans la journée : - Au réveil : la vigilance est basse puis on a une augmentation de la vigilance au cours de la matinée. - En fin de matinée et début d'après-midi (11h-14h) : on observe une stagnation de la vigilance. - En milieu d'après-midi (15h-18): on a une augmentation de la vigilance. - Début de la soirée : on a une forte diminution et un pic à 20 heures. Ainsi ces résultats peuvent donner des informations sur notre forme quotidienne. A 7 heures du matin, quand on se réveille on est fatigué et la vigilance est très basse. Les individus n'ont pas de réflexes aussi importants que pendant la journée. Au fur et à mesure que la matinée se déroule l'individu présente une vigilance accrue et donc peut être contraint à des activités plus physiques et moins calmes qu'au lever. A 11 heures c'est ce que l'on appelle le « coup de barre » et la baisse de vigilance, comme on pourrait le penser, ne provient pas seulement du fait que l'individu a faim mais aussi qu'il manque de sommeil. L'après-midi est marqué par une baisse puis une augmentation de la vigilance qui permet des activités plus diverses selon la vigilance de l'individu. Ensuite en fin d'après-midi, vers 18 heures, la vigilance est très importante ce qui permet d'avoir une activité plus mouvementée. Puis la vigilance diminue en connaissant quelques constantes mais très peu marquées pour ensuite être pratiquement nulle lors de l'endormissement. Il est donc peu recommandé de conduire la nuit car la production de mélatonine est importante. Néanmoins cette expérience a été seulement sur 2 sujets ce qui est relativement peu. On ne peut donc pas généraliser cette situation et dire que tous les individus ont la même évolution de leur vigilance. De plus cette expérience a été faite sur une journée. Toutefois les résultats que nous avons obtenus peuvent nous permettre de répondre à notre problème puisqu'ils sont plus ou moins convaincants. D'après les expériences 2 et 3, nous pouvons dire que le nombre d'heures peut modifier notre vigilance quotidienne. Ces 2 expériences permettent de mettre en évidence que le nombre d'heures de sommeil est un facteur qui peut faire baisser notre vigilance et donc avoir des risques sur notre quotidien. En outre les résultats sont très significatifs puisqu'ils permettent également de montrer que même si le sujet a peu dormi, l'évolution de sa vigilance sera similaire à celle où il aura dormi plus la nuit précédente mais présentera une avance de phase. La différence peut donc traduire le nombre d'heures du manque de sommeil de l'individu et donc son retard ou son avancée dans le rythme qu'il a l'habitude d'avoir. De plus nous pouvons mettre en évidence le fait que la vigilance est plus irrégulière quand l'individu a peu dormi (chez les deux sujets la vigilance augmente ou baisse plus rapidement) ce qui peut se traduire par un risque plus important chez cet individu car il sera contraint à des baisses de vigilance et donc de « morale » plus rapides et donc parfois imprévisibles. Néanmoins quand la vigilance est à son apogée c'est-à-dire en fin d'après-midi, les résultats montrent que l'individu est soumis à la même vigilance qu'il est dormi peu ou plus. Les activités que l'on a eues durant cette journée peuvent également compter. Par exemple une personne ayant dormi peu mais ayant fait 4 heures consécutives de sport le matin peut avoir une vigilance supérieure à un individu ayant dormi plus mais ayant pratiquer des activités plutôt calmes durant la journée. Cette expérience est plutôt positive dans le fond car on peut observer des faits marquants mais quelques détails peuvent être revus. Le nombre d'heure où cette expérience a été réalisée est assez courte du fait que nous avons qu'une seule valeur pour chaque situation et donc qu'une valeur pour déterminer la vigilance. De plus le nombre d'individus est très restreint (seulement 2) ce qui peut poser un problème dans nos conclusions car pas suffisement représentatif d'une population. Toutefois les résultats obtenus pourront nous permettre de conclure car ils sont convaincants. Conclusion : Ainsi à travers cet exposé nous avons montré les diverses caractéristiques du sommeil encore peu connues par la population bien que ce soit l'une des choses les plus importantes et naturelles de notre vie. Ce domaine peut paraître banal car nous ne sommes pas conscient durant notre sommeil et donc nous ne cherchons pas à comprendre ce que ce domaine peut cacher. Or, nous avons vu de nombreux aspects assez complexes de notre corps qui ne peuvent pas être ignorés. Notre sommeil conditionne notre quotidien et notre hygiène de vie. De plus, nous avons pu également montrer concrètement ce que la vigilance présente et ce que notre sommeil peut modifier sur celle-ci. Ce sont donc deux paramètres très liés qui influent beaucoup l'un sur l'autre. D'après nos expériences, nous avons pu présenter de nombreux constats qui peuvent donc répondre à notre problématique qui était « Quels sont les effets du manque de sommeil sur notre vigilance ? ». En effet on remarque que la plupart de la population (personnes non déphasées) possède les mêmes phases durant la journée (des périodes de basse vigilance et de haute vigilance). Par ailleurs, nous pouvons conclure en disant que le manque de sommeil chez l'humain fatigue et provoque une baisse de vigilance assez importante tout au long de la journée. Dans certains cas, les conséquences des erreurs commises peuvent être très graves. Cette vigilance est donc très importante pour notre quotidien et si un sujet venait à avoir une baisse de vigilance, cela pourrait provoquer de nombreux accidents plus ou moins graves. C'est d'ailleurs le facteur le plus important dans les accidents de la route et qui peut faire de nombreuses victimes. Ce constat est effrayant et fondé sur un sommeil insuffisant ou de qualité médiocre. Il est donc primordial d'avoir un bon sommeil. Notre sujet a été très intéressant à traiter. Le sommeil et la vigilance sont des domaines qui nous touchent de très près. Nous avons appris énormément sur notre corps et sur les mécanismes du sommeil. Nous pensons donc que cet exposé a été bénéfique et riche d'enseignements ! QUIZZ - ETES VOUS DU SOIR OU DU MATIN ?    1 - Si vous pouviez disposer librement de votre temps à quelle heure vous lèveriez-vous, ayant pour unique préoccupation d'être au mieux de votre forme ? Entre 5h et 6h Entre 6 h et 7 h 15 Entre 7 h 15 et 9 h 45 Entre 9 h 45 et 11 h Entre 11 h et 12 h  2 - Si vous pouviez disposer librement de votre temps à quelle heure iriez-vous vous coucher, ayant pour unique considération de vous sentir le mieux possible ? Entre 20 h et 21 h 30 Entre 21 h 30 et 22 h 45 Entre 22 h 45 et 0 h 45 Entre 0 h 45 et 2 h Entre 2 h et 3 h  3 - Si le matin vous devez vous lever à une heure précise êtes-vous ou non dépendant de votre réveille-matin ? Pas du tout dépendant Un peu dépendant Assez dépendant Très dépendant  4 - En supposant que vous dormez dans de bonnes conditions, vous lever tôt le matin est : Très pénible Pénible Assez facile Très facile  5 - Comment vous sentez-vous pendant la première demi-heure qui suit votre réveil le matin ? Encore endormi Légèrement éveillé Assez éveillé Tout à fait éveillé  6 - Durant la première demi-heure qui suit votre réveil le matin, votre appétit est : Inexistant Faible Assez important Très grand  7 - Durant la première demi-heure qui suit votre réveil le matin, vous vous sentez : Très fatigué Assez fatigué Assez reposé Tout à fait reposé  8 - Quand vous n'avez rien de spécial à faire le lendemain, par rapport à votre heure habituelle de coucher, vous vous couchez : Jamais plus tard Moins d'1 heure plus tard Entre 1 h et 2 h plus tard Plus de 2 h plus tard  9 - Le soir à quelle heure vous sentez-vous fatigué au point de vouloir aller dormir ? Entre 20 h et 21 h Entre 21 h et 22 h 15 Entre 22 h 15 et 0 h 30 Entre 0 h 30 et 1 h 45 Entre 1 h 45 et 3 h  10 - Vous avez décidé de faire du sport. Un ami vous suggère de vous y mettre une heure, deux fois par semaine, le matin entre sept heures et huit heures. N'ayant pour seule préoccupation que celle de vous sentir bien, vous pensez que pendant vos exercices vous serez : En bonne forme Relativement en forme En relativement mauvaise forme En très mauvaise forme  11 - Vous souhaitez être au mieux de votre forme pour affronter une épreuve intellectuellement éprouvante de deux heures. Vous êtes complètement libre d'organiser votre journée. Quelle heure choisiriez-vous pour passer votre épreuve avec un maximum de succès ? Entre 8 h et 10 h Entre 11 h et 13 h Entre 15 h et 17 h Entre 19 h et 21 h  12 - Si vous vous couchez à 23 heures, serez-vous fatigué le lendemain ? Pas du tout fatigué Un peu fatigué Assez fatigué Très fatigué  13 - Pour une quelconque raison, vous vous couchez quelques heures plus tard que d'habitude, mais rien ne vous oblige de vous lever tôt le lendemain. Que vous arrivera-t-il ? Vous vous réveillez à l'heure habituelle sans vous rendormir Vous vous réveillez à l'heure habituelle mais vous avez sommeil peu après Vous vous réveillez à l'heure habituelle puis vous vous rendormez Vous vous réveillez plus tard que d'habitude  14 - Vous devez effectuer une garde de nuit entre 4 h et 6 h du matin. Vous disposez de votre temps le lendemain. Que faites vous ? Vous ne vous couchez qu'après la fin de votre garde Vous faites une sieste avant et vous vous couchez après Vous dormez le plus possible avant et vous faites une sieste après Vous dormez avant et vous ne vous recouchez pas après  15 - Vous devez accomplir un travail physiquement éprouvant de deux heures. Vous disposez entièrement de votre temps. En considérant uniquement le fait de vous sentir le mieux possible, quelles heures choisiriez-vous pour effectuer votre travail ? Entre 8 h et 10 h Entre 11 h et 13 h Entre 15 h et 17 h Entre 19 h et 21 h  16 - Vous avez décidé de pratiquer un sport physiquement éprouvant. Un ami vous conseille de vous entraîner deux fois par semaine pendant une heure, entre 10 et 11 heures. N'ayant pour seule préoccupation que celle de vous sentir bien, vous pensez que pendant vos exercices vous vous sentirez : En bonne forme Relativement en forme En relativement mauvaise forme En très mauvaise forme  17 - Vous choisissez vos horaires de travail. En supposant que vous devez travailler cinq heures, que votre travail est intéressant et rémunéré aux résultats, quelles heures consécutives choisiriez-vous ? Entre minuit et 4 heures Entre 4 h et 8h Centré autour de 8 h Entre 9 h et 13 h Entre 13h et 17h Entre 17 h et minuit  18 - À quelle heure de la journée vous sentez-vous au mieux de votre forme ? Entre 4 h et 7 h Entre 7 h et 9 h Entre 10 h et 17 h Entre 17 h et 22 h Entre 22 h et 4 h  19 - On parle couramment de gens matinaux et de gens du soir. Vous vous considérez comme : Entièrement matinal. Plus matinal que du soir Plus du soir que matinal Véritablement du soir Pour connaître votre score connectez-vous au : www.e-sommeil.com -Echelle d'Epworth pour l'évaluation de la somnolence- Dans les 8 circonstances suivantes, avez-vous un risque de vous endormir dans la journée ? - si ce risque est inexistant, cochez 0 - si ce risque est minime, cochez 1 - si ce risque est modéré, cochez 2 - si ce risque est important, cochez 3 Exemple : Si le risque de vous endormir "assis en lisant un livre ou le journal" est modéré cochez : 2. 1. Assis en lisant un livre ou le journal 0 1 2 3 2. En regardant la télévision 0 1 2 3 3. Assis, inactif, dans un lieu public (cinéma, théâtre, salle d'attente) 0 1 2 3 4. Si vous êtes passager d'une voiture pour un trajet d'une heure 0 1 2 3 5. En étant allongé après le repas de midi lorsque les circonstances le permettent 0 1 2 3 6. En étant assis, en parlant avec quelqu'un 0 1 2 3 7. En étant assis, après un repas sans boisson alcoolisée 0 1 2 3 8. En étant au volant de la voiture, au cours d'un arrêt de la circulation de quelques minute 0 1 2 3 Total : Si le total est supérieur à 10, votre somnolence risque de vous gêner. Rechercher l'origine de cette somnolence. Etes-vous en manque de sommeil ? Dormez-vous trop ? Ronflez-vous ? Demander conseil à votre médecin. Le saviez vous ? - 1 actif sur 4 est victime de somnolence la journée. - 32% des actifs font au moins une sieste par semaine. - Seuls 13% des actifs français soignent leurs troubles du sommeil. - 1 actif sur 10 s'est déjà endormi au volant sur son trajet de travail. -Les zones activées lors de l'apprentissage sont réactivées pendant le sommeil. Cette réactivation permet de transférer les nouvelles informations du stockage temporaire vers la mémoire à long terme où elles vont s'harmoniser avec des souvenirs déjà existants. - Le sommeil permet : de cicatriser plus vite, de garder la ligne, renforcer les muscles, booster la fertilité. -Les femmes dont le sommeil est perturbé subissent d'avantage de fausse couche. -75% de la quantité d'hormone de croissance libérée au cours d'une journée l'est lors du sommeil lent. -Il s'agit environ d'un tiers de notre vie LEXIQUE Électromyographie : Méthode électrophysiologique fondée sur l'étude et l'enregistrement des variations de potentiel électrique se produisant dans les muscles au repos ou au cours de la contraction. Elle se pratique au moyen de fines aiguilles-électrodes stériles enfoncées dans le muscle. Électroencéphalogramme (ou EEG): enregistrement de l'activité électrique cérébrale à l'aide d'électrodes posées sur le cuir chevelu en regard des différentes régions de la surface du cerveau ou néocortex (lobes frontal, pariétal, occipital, ou temporal). Onirique : qui a rapport au rêve. Psychotropes : Terme générique pour désigner les médicaments agissant sur le cerveau. Ils sont classés selon leurs effets : sédatifs, tranquillisants, stimulants, antidépresseurs. Les psychodysleptiques perturbent le fonctionnement normal et provoquent des hallucinations comme le LSD, l'héroïne, etc., ce sont les stupéfiants. Rythme circadien : Rythme dont la période est environ (circa) un jour (dies), c'est-à-dire 24 heures +/- 4 heures. Sa fréquence est donc de une fois par jour. Rythme ultradien : rythme se reproduisant plusieurs fois par jour. La période est inférieure à 20 heures. Exemples, le sommeil paradoxal a un rythme d'environ 90 minutes, le c?ur bat à 1 par seconde. Rythme infradien : Rythme se reproduisant moins de une fois par jour. La période est supérieure à 28 heures. Exemples : rythmes hebdomadaires, mensuels, saisonniers, annuels. Stress : Selon la définition originale de Selye, toute situation où l'organisme, subissant une contrainte, réagit par une cascade de sécrétions hormonales et de comportements d'adaptation. Substances hypnogènes : Molécules synthétisées par le cerveau ou injectées, augmentant la durée de sommeil ; leur suppression ou leur inhibition ne réduit pas le sommeil. Elles ne sont pas responsables du sommeil naturel. Elles favorisent le sommeil. BIBLIOGRAPHIE : Sites Internet : http://www.sommeilsante.asso.fr/actualites.html http://www.institut-sommeil-vigilance.com/ http://www.sommeilsante.asso.fr/ http://www.doctissimo.fr/html/forme/rem_forme/fo_1117_sommeil.htm http://eric.mullens.free.fr/ http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/listes/fr/2.html http://ura1195-6.univ-lyon1.fr/ http://www.sommeil.org http://www.e-sommeil.com/ http://www.pratique.fr/sante/forme/em24c03.htm http://www.pratique.fr/sante/forme/em24c02.htm http://www.pratique.fr/sante/forme/em24c01.htm http://www.psychomedia.qc.ca/diagnos/dia11.htm http://www.etnoka.fr/static/page/pratique/actu/troubles-sommeil http://www.e-sante.fr/guide/article_3064_216.htm http://psychodoc.free.fr/insomnie.htm#def http://www.pratique.fr/sante/forme/em24b.htm https://lesommeildecpbx.blogspot.fr/2016/05/sommeil-et-organisme-que-se-passe-t-il.html https://www.youtube.com/watch?v=LMo0J5WVogU https://fondationsommeil.com https://www.enviedeplus.com/bien-etre/sommeil/article/conseils-pour-mieux-dormir-la-nuit http://tpesommeilspv.free.fr/TPE/Influences/Entrees/2011/1/17_Influences_du_sommeil_sur_le_cerveau_(memoire).html www.douglas-qc.ca www.cenas-ch https://www.enviedeplus.com/bien-etre/sommeil/article/conseils-pour-mieux-dormir-la-nuit http://tpesommeilspv.free.fr/TPE/Influences/Entrees/2011/1/17_Influences_du_sommeil_sur_le_cerveau_(memoire).html https://www.humanbenchmark.com site internet expériences Livres et articles : «Peut-on prévenir les troubles du sommeil ? » de Dr VALATX. « Analyse des accidents mortels 2008 sur autoroutes concédées » ASFA 2009 Encyclopédie : Encarta 2002 « univers médical » 1993 ANNEXE Courbe de la mélatonine :   Exemple d'agenda du sommeil : Echelle de Epworth :

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