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Une vie heureuse n'est elle qu'une succession de plaisirs

Publié le 17/11/2013

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Dans cette extrait, La nouvelle Héloïse, Rousseau aborde les thèmes du désir et du bonheur mais aussi de l'imagination. Tout d'abord, le mot désir du latin « absence de » se définit comme un manque visant un but et l'étymologie de bonheur signifie « bon heur » qui est dérivé du latin « bonum augurium » qui signifie de bon augure ou chance mais aussi hasard comme s'il ne dépendait pas de nous d'être heureux. Rousseau montre l'importance de l'imagination quand on parle de désir. Il a pour thèse que le désir provenant de l'imagination et non de la joie de sa réalisation décevant apporte plus de bonheur, c'est-à-dire que l'imaginaire qui est idéalisé est plus satisfaisant que le faite d'avoir acquis ce désir. Pour soutenir sa thèse, d'abord Rousseau mais en garde ceux qui n'aurait aucun désir parce qu'il possède déjà tout ce qu'il voulait. Ensuite il explique que les objets sont désirables et qu'ils ont de la valeur que grâce à cette imagination qui les met en valeur, alors que la réalité lorsqu'on possède l’objet nous déçois, et on a plus d'illusion valorisante. Rousseau conclu que le monde imaginaire crée par le désir rend la vie de l'homme meilleure et qui vaut le coup d'être vécue. Mais au contraire, on peut ce demander si c'est pas l'imagination qui rend la réalité décevante. Cette réalité nous contenterais si nous avions pas eu cette imagination. D'autre part, nous pouvons aussi ce demander si le fait de ne pas éprouver de manques n'est pas le moyen d'avoir une âme tranquille qui nous rendrez heureux. Enfin, Rousseau sous-entendrait que la valeur des choses ne provient que du désir et de l'imagination alors que si on gérait nos désirs et si on résistait à l'imagination qui est illusoires cela pourrait être désirable.     L'extrait de ce texte commence par une sorte de mise en garde par l'auteur, «Malheur à qui n'a plus rien à désirer ». Cette mise en garde est perturbante. En effet, si nous sommes attaché à nos désir comme à des promesses de joie, le désir est aussi un manque qui peut faire souffrir par rapport au temps qu'il faudra pour qu'il se réalise ou alors si il est impossible à réaliser, ce désir montre donc notre imperfection. Car nous manquons de ces biens qui sont parfois difficiles à obtenir et les ressources qui sont nécessaires pour les acquérir sont aussi parfois limité à cause des obstacles qui s'opposent à la réalisation. Donc l'absence continue de l'objet qui est désiré devrait nous permettre d'être tranquille dans notre âme, de notre ataraxie c'est-à-dire l'absence de trouble ou alors comme le bonheur qui est comme un idéal de satisfaction continue de ces espoirs. Pourquoi cette absence de désir chez Rousseau est présenté comme un malheur ? Et comment l'absence de manque peut elle faire souffrir ? On peut répondre à ces questions grâce à la cinquième phrases du texte « il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. » Le malheur c'est comme une perte, un vide qui pourrait aussi être vu comme la sérénité. Rousseau sous-entend que le bonheur repose sur un sentiment jouissif d'un manque comblé. Mais on peut remarquer que cette joie est courte puisque ce comblement supprime alors tout ce qui été désiré à l'objet qui n'a donc plus de valeur. L'absence d'objet de désir n'est donc pas l'absence de bien mais l’absence de valeur qu'on ces biens puisqu'une fois acquis il ne sont plus désirés. Donc Rousseau dit qu'il ne s'agit pas d'une perte de ce qu'on possède mais juste de la perte de la valeur du bien que l'on a acquis. Il n'est plus désiré. D’après Rousseau, c'est donc pas la valeur de l'objet qui le rend désirable mais le manque, le fait de l'espérer et d'attendre de l'avoir. C'est-à-dire que pour Rousseau la possession de l'objet fait perdre sa valeur à celui-ci.     C'est cette valorisation des objets par le désir et de leur dévalorisation par possession que Rousseau essaye d'expliquer pour nous mettre en garde. Mais on pourrait aussi ce demander si la valeur des objets est nécessaire au désir. Le devoir n'est peut être que la manifestation d'un autre désir qui nous manque et que nous désirons.     Le « En effet » de la huitième ligne annonce une explication de la valorisation des objets par le désir. Cette explication repose sur l'opposition, que l'on peut voir grâce au « mais » de la douzième ligne, de l'attitude de l'homme insatiable et des conséquence de cette possession de l'objet désiré. Rousseau commence par examiner la situation quand l'homme éprouves des désirs démesurés mais qui possède des capacités limitées pour les satisfaire, leurs personnalités est tiraillée entre deux excès et il l'explicite en qualifiant cet homme « fait pour tout vouloir et peu obtenir ». Un homme, auquel on s'oserait pas s'identifier mais dans lequel chacun peut en faite se reconnaître pour retrouver ses anciens désirs refoulés est pourtant ils sont moins malheureux que celui qui ne manque de rien parce que ses désirs sont bornés et comblé, l'homme « a reçu du Ciel une force consolante ». Le désir et la difficulté pour le combler sont vécus comme une sorte de malédiction de la condition humaine démesurée par ses désirs mais qui finie par ses ressources. Cette opposition de la condition humaine est compensée par l'imagination par laquelle chacun peu anticiper sur la joie à venir et l'objet est rendu « présent et sensible » à travers des imaginations. Mais cette satisfaction n'est pas due à la possession de cette objet mais à la possession imaginé qu'on c'est représenté. L'objet désiré n'est pas possédé mais on s'en « rapproche » ligne neuf. Rousseau décrit l'intérêt de cette consolation à travers une évolution quand il dit « rapproche » et « soumet ». On remarque que la présence imaginaire de l'objet n'est pas moins importante que l'objet réel, on peut modifié son imagination comme on le veux , « le modifie au gré » (ligne douze) de ses désirs. L'imagination de l'objet est meilleure que l'objet possédé. C'est un construction imaginaire de l'objet du désir en fonction de ses envies, des tendances, des manques que l'on peut avoir, c'est là que l'on construit un objet en quelque sorte idéal qui comblerait ces manques on lui donnant tout les qualités que l'on veut pour qu'il nous satisfasse. Comme va l'expliquer Rousseau dans la suite de l'extrait, explique que l'imagination d'un objet de désirs idéale est plus sensible, présent et satisfaisant que l'objet réel dont la possession est décevante.     En effet, Rousseau met en évidence l'anéantissement de « tout ce prestige » (ligne douze). Mais veut il parler de la valeur de l'objet désiré ou le délai quand on attend de combler, ou alors la valeur de cette objet ne reposerait pas sur l'imagination ? C'est Rousseau qui dit que « l'objet même » est étranger à « tout ce prestige » qui « l'embellit » dans le manque. Le comblement conduit à une sorte de prise de conscience qui nous déçois. Il oppose deux sentiments avec la perception « on voit » et l'imagination « se figure ». La perception est réaliste mais encore une fois décevant alors que l'imagination est idéalisé par nous même donc valorisante. Mais il faut aussi ce dire que l'imagination n'est pas toujours la seule responsable de cette valorisation exagéré qui donne une valeur à l'objet du désir mais elle met en cause la dévalorisation. Ce qui est possédé n'est plus aussi beau qu'avec l'imagination. La joie est la fin du désir et de l'illusion que l'on avait qui nous à mené à l'imagination. Selon Rousseau, l'illusion crée par l'imagination est préférable à la désillusion lorsqu'on possède réellement l'objet. C'est donc pourquoi selon l'auteur, «  le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité ». Ce pays est celui des Hommes imaginaires et du désir en rêvant l'objet qui nous satisferait. C'est un pays qui n'existe pas, il est composé d'êtres fantastiques d'assemblage d'animaux réels, c'est une sorte d'utopie ou l'Homme va se réfugier. Ce pays pourrait être celui du « Ciel » comme un paradis pourrait combler l'Homme. Ce monde c'est celui de « l'être existant par lui même », l'Homme n'a pas besoin de chercher ailleurs ses satisfactions vu qu'il les a lui même. Cet être qui existe uniquement par lui même ne dépend de rien d'autre. Mais ce paradis n'est pas accessible à l'Homme, on pourrait penser à la simplicité de Eden dans la nudité mais qui à été condamné. Pour Rousseau, c'est l'amour qui fait que les désirs sont simples ou compliqué, « le néant des choses humaines » est un vide de joie qu'apporte l'imagination de biens imaginés. Ce néant est l'absence de joie quand on détient l'objet et aussi l'irréalité de l'imaginaire qui est source de jouissance.     Mais cette conclusion de Rousseau qui valorise l'imagination au réel est peut être une recommandation dangereuse. Le plaisir crée par les fausses imaginations ne conduit pas toujours à des désillusions puisque on ne peut éviter le retour à la réalité. La réalité pourrait apporté une satisfaction certes moindre mais en quelque sorte plus sereine que une illusion.     Il est vrai que le désir peut encourager à faire des efforts, à faire des recherches et à ce surpasser pour atteindre l'objet du désir, et l'imagination donne du piment à la réalité, elle donne du sens à tous ce qui dépasse tous nos besoins. Mais l'imagination est aussi considéré comme quelque chose qui peut nous mettre en erreur. En effet, l'Homme rêveur pense au paradis mais il revient toujours à la dure réalité. Cela peut être dangereux de trop mettre en avant cette imagination trop valorisante qui va finir par nous décevoir, l'imagination met beaucoup en avant les qualités de l'objet du désir. On pourrait penser à Roméo et Juliette, qui ont surestimé leur amour et ils ont due affronter de nombreux obstacle qui au final à embelli leur union dans un rêve. Chacun à une valeur différente pour les objets désiré, la valeur dépend du l'illusion crée par l'imagination et chacun à sa propre opinion. On peut prendre un exemple avec Descartes qui faisait la distinction entre ce qui rend un être aimable et estimable. Ce qui rend aimable les femmes qui qualifie de « un peu louches » , ce sont pas les vertus propres de ces femmes mais une qualité qui est le strabisme qui est d'habitude considéré comme un défaut, ça lui fait penser à une jeune fille oublié qu'il appréciait avant et qui louchait. Donc ne faudrait il pas préférer les plaisirs que l'on a que les fausses imaginations ? La satisfaction qui repose sur des choses réel est moins gaie. Le désir est un manque qui nous fait souffrir, alors il voudrait peut être mieux de supprimer ces manques sans mettre trop en avant des objets dont on croit manquer. Ce manque de désirs, que l'on peut appeler apathie, n'est elle pas un moyen d'atteindre une tranquillité de l'âme, que l'on appelle l'ataraxie ? Cette tranquillité acquise par le manque de désir est elle un bonheur jouissif ? Alors faudrait il seulement avec des désirs mais qui ne nous rendrait pas dépendant et supprimer ceux qui sont nuisible puisqu'ils dépendent de notre propre opinion . L'apathie diminue le bonheur , le faite d'être prudent préserve aussi. Le fait d'accepter ce qui dépend pas de nous, comme la maladie, la mort, les compromis, due à ces jouissances des désirs, si on sait qu'on ne sera pas les esclaves qui finiront par être déçu est quelque chose de plus gratifiant que le fait d'être déçu par les illusions que l'on sait fait. Ce sont des désirs qui ne seront jamais réaliser ou qui vont se renouveler continuellement face aux désillusion du fait qu'ils ne se sont pas réaliser sans savoir comment ils vont se finir. Si l'apathie peut sembler peu jouissif et un objet d'une passion qui est indifférente et qui finalement nous fait perdre du temps qu'on aurait pu consacrer à plus de jouissance. La prudence d'avoir choisi de ne pas avoir de désir trop sur évalué va nous permettre de jouir du désir que nous n'avons pas trop sur évalué avec trop d'imagination. Enfin l'utopie n'est pas qu'une illusion qui reste absurde, ce n'est pas qu'un monde de chimères mais le sens qu'on donne à la condition humaine. L'objet du désir n'est pas alors une unique utopie impossible mais la conscience d'être capable de le réaliser et qu'il donne un sens à notre vie.       Pour Rousseau la joie sans conscience est la vie qui doit être vécue. Nous avons montré les dangers d'un aveuglement dans l'illusion car la réalité passe au dessus de nos rêves et nous déçois. Au contraire, nous avons démonté que le fait d'être lucide donne encore plus de valeur aux plaisirs que nous avons, grâce aux sentiments de joie d'avoir réussi à vivre comme on le voulait et non pas en étant aveuglé.

« qu'il se réalise ou alors si il est impossible à réaliser, ce désir montre donc notre imperfection.

Car nous manquons de ces biens qui sont parfois difficiles à obtenir et les ressources qui sont nécessaires pour les acquérir sont aussi parfois limité à cause des obstacles qui s'opposent à la réalisation.

Donc l'absence continue de l'objet qui est désiré devrait nous permettre d'être tranquille dans notre âme, de notre ataraxie c'est-à-dire l'absence de trouble ou alors comme le bonheur qui est comme un idéal de satisfaction continue de ces espoirs.

Pourquoi cette absence de désir chez Rousseau est présenté comme un malheur ? Et comment l'absence de manque peut elle faire souffrir ? On peut répondre à ces questions grâce à la cinquième phrases du texte « il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. » Le malheur c'est comme une perte, un vide qui pourrait aussi être vu comme la sérénité.

Rousseau sous-entend que le bonheur repose sur un sentiment jouissif d'un manque comblé.

Mais on peut remarquer que cette joie est courte puisque ce comblement supprime alors tout ce qui été désiré à l'objet qui n'a donc plus de valeur.

L'absence d'objet de désir n'est donc pas l'absence de bien mais l'absence de valeur qu'on ces biens puisqu'une fois acquis il ne sont plus désirés.

Donc Rousseau dit qu'il ne s'agit pas d'une perte de ce qu'on possède mais juste de la perte de la valeur du bien que l'on a acquis.

Il n'est plus désiré. D'après Rousseau, c'est donc pas la valeur de l'objet qui le rend désirable mais le manque, le fait de l'espérer et d'attendre de l'avoir.

C'est-à-dire que pour Rousseau la possession de l'objet fait perdre sa valeur à celui-ci.     C'est cette valorisation des objets par le désir et de leur dévalorisation par possession que Rousseau essaye d'expliquer pour nous mettre en garde.

Mais on pourrait aussi ce demander si la valeur des objets est nécessaire au désir.

Le devoir n'est peut être que la manifestation d'un autre désir qui nous manque et que nous désirons.     Le « En effet » de la huitième ligne annonce une explication de la valorisation des objets par le désir.

Cette explication repose sur l'opposition, que l'on peut voir grâce au « mais » de la douzième ligne, de l'attitude de. »

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