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Les champignons constituent un groupe complexe.

Publié le 24/10/2013

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Les champignons constituent un groupe complexe. Leur origine et leur place dans le règne végétal sont encore discutées. Les espèces, nombreuses, souvent microscopiques, ont des formes et des modes de vie très divers. Leurs propriétés, parfois mal connues, les font paraître inquiétants ou énigmatiques. Leur rôle dans l'environnement (saprophytisme, parasitisme et symbiose) et leurs utilisations par l'homme (culinaires ou pharmaceutiques) doivent les faire considérer comme des éléments vitaux essentiels. Vaste groupe de végétaux sans chlorophylle, les champignons, également appelés mycètes, comprennent différents embranchements de thallophytes aquatiques et terrestres. Origine et évolution Pour la plupart dépourvus de parties dures ou résistantes, les champignons sont relativement rares à l'état fossile. Quelques formes filamenteuses marines ont été observées dans des roches précambriennes. Ils sont plus fréquents dès le silurien, époque à laquelle apparurent les phycomycètes. Ils auraient quitté les mers il y a environ 400 millions d'années, en même temps que les premières plantes colonisaient les continents. Leurs restes les plus abondants sont des mycéliums parasitant les tissus ou les spores d'autres végétaux. Les ascomycètes sont reconnus avec certitude dès le début du carbonifère. Les basidiomycètes apparurent également au carbonifère et devinrent plus fréquents à partir du crétacé. Plusieurs formes fossiles ne peuvent être classées avec certitude ; aussi leur origine demeure-t-elle incertaine. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ascomycètes basidiomycètes migrations végétales Caractères généraux Les champignons sont des eucaryotes : le ou les noyaux sont bien différenciés. Ils peuvent être unicellulaires, uni- ou plurinucléés. La plupart cependant sont constitués de filaments cloisonnés appelés hyphes, ou non cloisonnés, les siphons. Les filaments sont toujours ramifiés et plus ou moins densément agglomérés. Chez les champignons supérieurs, les hyphes de l'appareil végétatif constituent le mycélium (« blanc de champignon «). L'appareil reproducteur ou carpophore est le « champignon « du langage courant. Les filaments sont limités par une paroi rigide, cellulosique ou chitineuse. Le cytoplasme est, comme chez les autres végétaux, plaqué le long des parois par une vacuole centrale de grandes dimensions. La croissance cellulaire dépend de la pression qu'exerce la vacuole sur les parois, comme chez les autres végétaux. Les champignons sont des organismes hétérotrophes. Ils absorbent à travers leurs parois cellulaires la matière organique qu'ils ont réduite à des molécules simples (oses, acides aminés, etc.) grâce à leurs enzymes. La plupart sont saprophytes ; ils vivent en décomposant les résidus des autres êtres vivants (cadavres, déchets organiques). Outre les molécules organiques qu'ils libèrent et prélèvent, ils tirent leur énergie de la minéralisation de la plus grande partie de ces déchets. Ils les transforment en éléments réutilisables par les végétaux autotrophes (dioxyde de carbone, ammoniac, nitrate). En forêt, de nombreuses espèces développent leur mycélium dans la litière de feuilles mortes qu'ils contribuent à minéraliser, d'autres attaquent le bois mort, les souches, comme l'armillaire couleur de miel. Certains champignons sont parasites et ont un effet préjudiciable sur les végétaux et les animaux. L'armillaire commence par être parasite. Elle devient saprophyte et fructifie sur l'arbre qu'elle a conduit à la mort. D'autres, enfin, s'associent soit à des algues (symbiose lichénique), soit aux racines des plantes supérieures (symbiose mycorhizienne). Ils réalisent alors des échanges profitables aux deux partenaires. La truffe noire ( Tuber melanosporum) établit des mycorhizes avec les racines des chênes pubescents ; les bolets sont liés soit aux mélèzes, ainsi le bolet élégant (Boletus elegans ), soit à divers pins, ainsi le bolet jaune (Boletus luteus). Ne réalisant pas la photosynthèse, les champignons ne dépendent pas de la lumière : ils ont pu se diversifier et coloniser des milieux très divers. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats minéralisation mycorhize parasite - 1.BOTANIQUE et ZOOLOGIE saprophyte spore symbiose thalle Classification Le domaine de la botanique qui traite des champignons est la mycologie. Cette science a commencé à se constituer en tant que telle au XIXe siècle. La classification des champignons est particulièrement complexe. On connaît actuellement environ 120 000 espèces de champignons, mais la plupart des chercheurs estiment qu'il en existerait près de 300 000. Les espèces qui nous sont le plus familières sont les champignons à carpophores et les moisissures. La majorité des champignons sont microscopiques ou n'atteignent que quelques millimètres. Une des grandes questions concernant la classification des champignons est de les situer par rapport aux règnes animal et végétal. De nos jours, on les identifie comme végétaux, mais certains auteurs en font un règne à part différent du règne animal et du règne végétal. Les classifications tiennent compte de la structure du thalle : unicellulaire, filaments siphonés ou cloisonnés, et de la présence ou de l'absence de cellules mobiles par flagelles au cours du cycle de vie (spores ou gamètes). Parmi les champignons inférieurs, on trouve les myxomycètes, à plasmode (cellule énorme, mobile, plurinucléée), les phycomycètes, à thalle siphoné et cellules flagellées, les zygomycètes, à thalle également siphoné mais sans cellules mobiles. Les champignons supérieurs, ou eumycètes, sont tous constitués d'hyphes, et ils ne présentent pas de cellules mobiles au cours de leur cycle de vie. Ils comprennent les ascomycètes et les basidiomycètes. Une partie d'entre eux forment des carpophores de grande taille. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats moisissure mycologie thalle Les champignons inférieurs. Les myxomycètes sont surtout saprophytes. Leur thalle, un plasmode, est une sorte de grosse amibe. Dépourvus de paroi rigide, ils rampent à la surface de leur substrat (bois mort par exemple) par temps humide. Ils phagocytent des particules solides. Quand les conditions du milieu changent, toute la masse du plasmode se transforme pour donner des spores. L'espèce Plasmodiophora brassicae est parasite et provoque la hernie du chou. Les phycomycètes sont microscopiques, souvent parasites. Les plus connus sont les agents du mildiou de la vigne (Plasmopara viticola) et de celui de la pomme de terre (Phytophtora infestans), responsable de la grande famine d'Irlande en 1845. Ils libèrent des sporocystes qui émettent des spores flagellées, mobiles dans l'eau de la rosée ou de la pluie, ce qui propage rapidement la maladie. Les zygomycètes se répandent par spores. Les mucorales, agents de nombreuses moisissures, sont des zygomycètes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats mildiou m yxomycètes pomme de terre saprophyte thalle Les champignons supérieurs. Chez les ascomycètes, les spores se forment dans des sacs, ou sporocystes, longs et étroits que l'on appelle des asques. Les pézizes (genre Peziza), les morilles (genre Morchella), les truffes (genre Tuber), figurent parmi les champignons comestibles les plus estimés. Ils appartiennent à la sous-classe des discomycètes. Certaines moisissures (genre Penicillium), les levures à thalle unicellulaire et de nombreux parasites tels que l'ergot du seigle (Claviceps purpurea) sont aussi des ascomycètes. Dans la famille des pézizacées (pézizes), les asques se trouvent à la surface du champignon ; dans celle des tubérales (truffes), ils sont à l'intérieur. Dans la sous-classe des pyrénomycètes comportant un grand nombre de parasites des végétaux, ils sont enfermés dans de petits corps sphéroïdes pourvus de pores au sommet. Penicillium et Aspergillus sont des hémiascomycètes dont les asques sont isolés. Chez les basidiomycètes, les spores se forment à l'extrémité d'organes reproducteurs, cellules spéciales qui constituent la partie terminale de l'hyphe. Ces cellules, appelées basides, portent en général quatre spores externes. Les basides peuvent avoir différents emplacements : chez les agaricacées (dont le champignon de couche Psalliota bispora), elles sont portées par des lamelles disposées sur la face inférieure du chapeau ; chez les bolets, elles se trouvent sur la paroi de tubes qui, le plus souvent, s'ouvrent par des pores sur la face inférieure du chapeau ; chez les hydnacées, comme l'hydne ou pied-de-mouton (Hydnum repandum), elles sont portées par des pointes, le plus souvent localisées sous le chapeau ; chez les gastéromycètes (par exemple la vesse-de-loup, du genre Lycoperdon), elles se forment à l'intérieur du champignon, qui s'ouvre par un pore ou se détruit par putréfaction quand les spores sont mûres. Les basidiomycètes comprennent la plupart des champignons dont les carpophores sont ramassés par l'homme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agaricacées ascomycètes basidiomycètes charbon - 3.BOTANIQUE levure mérule moisissure parasite - 1.BOTANIQUE et ZOOLOGIE pyrénomycètes Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agaricacées amanite aspergille hydne hypholome lactaire mildiou moisissure m yxomycètes ochratoxine pomme de terre pyrénomycètes russule thalle tricholome trompette-de-la-mort vesse-de-loup Les livres champignons - les zygomycètes et phycomycètes, page 979, volume 2 champignons - les ascomycètes, page 979, volume 2 champignons - les basidiomycètes, page 979, volume 2 Champignons vénéneux et champignons utiles La distinction entre espèces comestibles et espèces vénéneuses peut être difficile à faire ; elle exige la connaissance précise de certains caractères botaniques. C'est ainsi que l'on confond souvent l'amanite phalloïde (Amanita phalloides), violemment toxique, et la psalliote des bois (Psalliota sylvatica), bien que leurs pieds et leurs lamelles n'aient pas le même aspect. On confond aussi le bolet amer (Boletus felleus), indigeste, et le cèpe de Bordeaux (Boletus edulis), comestible. Le ramasseur qui ne veut pas se limiter aux espèces faciles à reconnaître doit se munir d'un ouvrage spécialisé et, au moindre doute, consulter un mycologue ou s'abstenir. Devant la grande diversité de champignons, la plus grande prudence s'impose. Très peu de champignons sont comestibles crus. Plusieurs espèces ne sont comestibles que dans des conditions particulières et moyennant certaines précautions. Ainsi, le coprin chevelu ( Coprinus comatus ) est délicieux lorsqu'il est jeune, mais ne peut être consommé lorsque ses lamelles, altérées, se transforment en un liquide noir chargé de disperser les spores. D'autres espèces doivent être ébouillantées, puis débarrassées de leur eau d'ébullition avant d'être consommées. C'est le cas du gyromitre quand il est frais, car il contient alors un poison violent ; sec, au contraire, il ne présente plus aucun danger. En revanche, l'amanite phalloïde reste mortelle même après ébullition. Il faut enfin mettre l'amateur en garde contre les champignons altérés ou trop vieux. Les morilles et les helvelles, sans provoquer d'empoisonnement, peuvent incommoder si elles ne sont pas suffisamment cuites. Surtout, il ne faut absolument pas se fier aux procédés prétendus infaillibles pour déterminer la nocivité d'un champignon. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats coprin Les champignons vénéneux et dangereux. Les champignons vénéneux contiennent des substances qui provoquent un empoisonnement par voie digestive. Certaines espèces de russules, de lactaires, le bolet Satan (Boletus satanas), le bolet pourpre (Boletus purpureus), le tricholome tigré (Tricholoma tigrinum), le pleurote ou clitocybe de l'olivier (Pleurotus olearius) n'ont qu'un effet localisé au niveau de l'estomac. Ils provoquent des nausées, des vomissements, des douleurs gastriques et des diarrhées. L'entolome livide (Rhodophyllus lividus), souvent considéré comme peu toxique, entraîne en fait de très graves accidents. Le traitement est celui des gastro-entérites : lavages d'estomac, purgatifs, lavements, ingestion de charbon en poudre. D'autres champignons provoquent des symptômes d'intoxication générale. L'amanite tue-mouches (Amanita muscaria), ou fausse oronge, et l'amanite panthère (Amanita pantherina) contiennent un principe toxique, la mycoatropine, de composition chimique encore inconnue, mais aux effets semblables à ceux de la belladone (Atropa belladona) ; elle agit sur le système nerveux parasympathique et provoque la salivation, la dilatation des pupilles, des douleurs abdominales, des diarrhées, un ralentissement du pouls, des nausées. L'amanite tue-mouches contient aussi une substance qui provoque des hallucinations : la bufoténine. L'amanite phalloïde (Amanita phalloides ), l'amanite printanière ( Amanita verna ) et l'amanite vireuse (Amanita virosa ) sont la cause de l'intoxication phalloïdienne, trop souvent mortelle. Ces champignons contiennent deux toxiques : la phalloïdine et l'amanitine. Les premiers troubles symptomatiques n'apparaissent que de huit à vingtquatre heures après l'absorption. Cette manifestation tardive explique la gravité de l'intoxication, car, à ce moment, les toxines, déjà passées dans le sang, provoquent une inflammation intestinale aiguë qui s'accompagne de diarrhées sanguinolentes, de vomissements et d'un état de choc. Cette phase aiguë entraîne de graves lésions du foie et des reins, par dégénérescence des cellules. La mort survient dans 30 à 70 % des cas. Actuellement, en France, 80 % des décès résultant d'une intoxication par ingestion de champignons vénéneux sont dus aux amanites. Il faut rapprocher de ces trois champignons dangereux le gyromitre (Gyromitra esculenta ), qui, consommé frais, provoque un syndrome proche du syndrome phalloïdien (de huit à quarante-huit heures après ingestion surviennent vomissements, ictère, troubles nerveux, parfois coma). Il n'existe pas de traitement de l'intoxication phalloïdienne quand les symptômes sont déclarés. L'ergot du seigle ( Claviceps purpurea ), qui est un champignon parasite du seigle et de quelques autres graminées, contient plusieurs alcaloïdes : lorsqu'il est présent dans la farine, il provoque des troubles nerveux et une gangrène des tissus. Il est responsable d'accidents ressemblant à des épidémies, auxquels on a donné les noms de mal des ardents et feu de Saint-Antoine. À faible dose, ses alcaloïdes sont utilisés en pharmacie. De nombreux inocybes, notamment l'inocybe de Patouillard ( Inocybe patouillardi), et certains clitocybes blancs (Clitocybe dealbata, Clitocybe rivulosa) provoquent l'intoxication sudorienne (ou muscarienne) due au principe toxique de la muscarine. Dans un délai d'une à trois heures après l'ingestion, des troubles divers surgissent : sueurs abondantes, hypersécrétion salivaire, ralentissement du rythme cardiaque, rétrécissement des pupilles. Pour le traitement, on a recours au sulfate d'atropine, à la réhydratation, à l'injection de sérum hyperglucosé. Enfin, il arrive que certains coprins, tels que le coprin noir d'encre (Coprinus atramentarius) notamment, provoquent, de vingt minutes à deux heures après leur ingestion, des troubles cardio-vasculaires (cyanose et oedèmes de la face, tachycardie) contre lesquels on lutte par des analeptiques (injections sous-cutanées de camphre). Ces manifestations, sans grand danger, mais d'un effet spectaculaire, surviennent assez rapidement et avec le plus d'acuité lorsque ces champignons sont consommés en même temps que des boissons alcoolisées. Lorsque l'on soupçonne une intoxication due aux champignons, l'idéal est de pouvoir présenter aux services médicaux alertés les restes ou épluchures des spécimens en cause. Des champignons - par exemple, des dermatophytes ou des levures - peuvent proliférer sur la peau ou les muqueuses et entraîner des mycoses. Ces mycoses sont parfois favorisées par des conditions locales (hypersudation) ou générales (diabète, immunosuppression). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alcaloïde amanite amanitine bolet candidose diarrhée entolome ergot du seigle m ycose mycotoxine ochratoxine phalloïdine pleurote tricholome Les champignons utiles. Outre les champignons à carpophores comestibles, ramassés ou cultivés, comme le champignon de couche, dit « de Paris « (Psalliota bispora), et le champignon japonais shii-také (Tricholomopsis edodes), d'autres champignons jouent un rôle important pour l'homme, dans l'industrie, l'alimentation et la santé. Plusieurs champignons ont longtemps fourni des encres (coprin noir d'encre) et des colorants pour les textiles. Les levures du genre Saccharomyces, champignons unicellulaires de la classe des ascomycètes, assurent, en transformant le sucre en alcool avec dégagement de dioxyde de carbone, la fermentation alcoolique à la base de la préparation de la bière, du cidre, du pain ou du vin. Des champignons microscopiques interviennent dans la fabrication des fromages, dont ceux du genre Penicillium. Ces derniers, dont on extrait la pénicilline, ainsi que plusieurs autres champignons, sont également employés dans le domaine médical comme source d'antibiotiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ascomycètes chloramphénicol oxytétracycline pénicillium psalliote Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amanitine bolet candidose empoisonnement entolome ergot du seigle fongicide m ycose mycotoxine pénicilline phalloïdine pleurote psalliote Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aspergille bolet botrytis cèpe chanterelle clavaire claviceps coprin coulemelle lactaire langue-de-boeuf lépiote levure morille mycologie oronge pleurote polypore psalliote tricholome trompette-de-la-mort truffe végétal (règne) végétal (règne) - Introduction végétal (règne) - L'organisation des végétaux - Les végétaux pluricellulaires végétal (règne) - Les grands groupes végétaux - Les thallophytes volvaire Les médias champignons - la cueillette des champignons en Armagnac Les livres champignons - craterelle, dite aussi trompette-de-la-mort (Cantharellus cornucopioides), page 978, volume 2 champignons, page 980, volume 2 champignons, page 982, volume 2 champignons, page 983, volume 2 Les indications bibliographiques M. Bon, Champignons d'Europe occidentale, Arthaud, Paris, 1988. J. Guillot et H. Chaumeton, les Champignons et les termes de mycologie, Nathan, Paris, 1995. C. Jacquiot, Écologie des champignons forestiers, Gauthier-Villars, Paris, 1979. H. Romagnesi, Atlas des champignons d'Europe, Bordas, Paris, 1995.

« le bolet jaune ( Boletus luteus ). Ne réalisant pas la photosynthèse, les champignons ne dépendent pas de la lumière : ils ont pu se diversifier et coloniser des milieux très divers. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats minéralisation mycorhize parasite - 1.BOTANIQUE et ZOOLOGIE saprophyte spore symbiose thalle Classification Le domaine de la botanique qui traite des champignons est la mycologie.

Cette science a commencé à se constituer en tant que telle au XIX e siècle.

La classification des champignons est particulièrement complexe.

On connaît actuellement environ 120 000 espèces de champignons, mais la plupart des chercheurs estiment qu'il en existerait près de 300 000.

Les espèces qui nous sont le plus familières sont les champignons à carpophores et les moisissures.

La majorité des champignons sont microscopiques ou n'atteignent que quelques millimètres.

Une des grandes questions concernant la classification des champignons est de les situer par rapport aux règnes animal et végétal. De nos jours, on les identifie comme végétaux, mais certains auteurs en font un règne à part différent du règne animal et du règne végétal. Les classifications tiennent compte de la structure du thalle : unicellulaire, filaments siphonés ou cloisonnés, et de la présence ou de l'absence de cellules mobiles par flagelles au cours du cycle de vie (spores ou gamètes).

Parmi les champignons inférieurs, on trouve les myxomycètes, à plasmode (cellule énorme, mobile, plurinucléée), les phycomycètes, à thalle siphoné et cellules flagellées, les zygomycètes, à thalle également siphoné mais sans cellules mobiles.

Les champignons supérieurs, ou eumycètes, sont tous constitués d'hyphes, et ils ne présentent pas de cellules mobiles au cours de leur cycle de vie.

Ils comprennent les ascomycètes et les basidiomycètes.

Une partie d'entre eux forment des carpophores de grande taille. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats moisissure mycologie thalle Les champignons inférieurs. Les myxomycètes sont surtout saprophytes.

Leur thalle, un plasmode, est une sorte de grosse amibe.

Dépourvus de paroi rigide, ils rampent à la surface de leur substrat (bois mort par exemple) par temps humide.

Ils phagocytent des particules solides.

Quand les conditions du milieu changent, toute la masse du plasmode se transforme pour donner des spores.

L'espèce Plasmodiophora brassicae est parasite et provoque la hernie du chou.

Les phycomycètes sont microscopiques, souvent parasites.

Les plus connus sont les agents du mildiou de la vigne ( Plasmopara viticola ) et de celui de la pomme de terre (Phytophtora infestans ), responsable de la grande famine d'Irlande en 1845.

Ils libèrent des sporocystes qui émettent des spores flagellées, mobiles dans l'eau de la rosée ou de la pluie, ce qui propage rapidement la maladie.

Les zygomycètes se répandent par spores.

Les mucorales, agents de nombreuses moisissures, sont des zygomycètes. Complétez votre recherche en consultant :. »

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