complément.
Publié le 25/10/2013
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complément. n.m. LINGUISTIQUE : notion de grammaire traditionnelle, recouvrant une série de fonctions subordonnées exercées, dans un groupe de mots ou dans une phrase, par un groupe de mots ou une proposition. La notion de complément est relativement récente dans l'histoire de la grammaire, où elle s'est progressivement substituée à la notion de régime. Très extensive, elle recouvre un grand nombre de relations linguistiques aux aspects variés. Si l'on prend l'exemple du complément d'objet direct du type « il conduit sa voiture «, on constate que la notion comporte : 1) un aspect syntaxique (le syntagme « sa voiture « dépend du verbe « il conduit «) ; 2) un aspect morphologique (le complément est marqué formellement en français par l'ordre des mots, dans les langues à déclinaison, par l'emploi d'un « cas « particulier) ; 3) un aspect sémantique (le type de relation qui s'établit entre le sens du verbe et celui du complément). Les types de compléments. La grammaire traditionnelle a élaboré progressivement une terminologie complexe pour classer les différents types de compléments. Les critères utilisés sont de deux ordres : 1) critère syntaxique de la nature de l'élément complété et de celle de l'élément exerçant la fonction de complément. On distingue ainsi les compléments de phrase (« il travaille le dimanche, à Paris, une semaine sur deux « : les compléments de ce type sont cumulables et déplaçables par rapport au verbe de la phrase) ; les compléments de verbe (« il va à Paris « : ici le complément n'est pas déplaçable par rapport au verbe) ; les compléments de nom, de pronom, d'adjectif et d'adverbe (« la maison de Paul «, « celle de Jacques «, « fier de son succès «, « conformément à votre demande «). Le complément lui-même peut être un syntagme nominal (dans les exemples cités plus haut), un infinitif (« il va dormir «, « il est fier de travailler «), enfin une proposition qui peut selon le cas être complétive (ou interrogative indirecte), relative ou circonstancielle ; 2) critère sémantique de la relation établie entre l'élément complété et le complément. C'est sur ce critère qu'est fondée la notion de complément d'objet - le complément désignant en principe l'objet sur lequel s'exerce l'action signifiée par le verbe - ou la classification des compléments circonstanciels selon la nature de la « circonstance « exprimée : lieu, temps, manière, but, propos, cause, moyen, condition, concession, etc. Voir aussi subordination. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats circonstanciel lieu (complément de) objet (complément d') relative (proposition) subordination verbe
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