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décoratifs (arts).

Publié le 25/10/2013

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décoratifs (arts). secteurs de production où les procédés d'exécution s'appliquent à donner un aspect artistique aux objets fabriqués. Jadis, l'« art « caractérisait un savoir-faire qui pouvait concerner tout aussi bien la peinture, la sculpture et l'architecture que les objets « utiles «. Tout au plus qualifiait-on de mécaniques les arts où il était fait usage d'un outil. C'est au XIXe siècle que l'on commença à introduire une discrimination entre arts majeurs et arts appliqués, dits aussi utiles ou décoratifs. Préhistoire et Antiquité. Déjà dans la préhistoire, outils et ustensiles quotidiens étaient agrémentés de décors gravés, dont la valeur apparaît aujourd'hui d'ordre symbolique ou sacré. Il en fut ainsi pour le décor de l'architecture et des objets des différentes civilisations antiques. On sut bientôt, en particulier en Grèce, user aussi du décor pour mettre en valeur la structure. Le décor, ajouté à la forme, affirmait, à travers la valeur symbolique, l'importance sociale. D'où des prouesses stylistiques qui, parfois, n'avaient plus rien à voir avec une véritable inspiration artistique. Le monde occidental christianisé hérita des motifs décoratifs romains et byzantins. Vinrent s'y ajouter, dans le Nord, les entrelacs et les monstres fabuleux irlandoscandinaves et, dans le Sud, après la conquête arabe, les motifs abstraits issus de la religion musulmane. Du Moyen Âge au XIXe siècle. À l'époque romane apparut un art décoratif qui répondait à une codification rigoureuse. Les artistes du Moyen Âge gothique introduisirent une plus grande liberté, utilisant des éléments réalistes empruntés à la nature. Pendant la Renaissance, on redécouvrit l'Antiquité romaine (mosaïques, rinceaux, rocailles, etc.). L'ornementation se dissocia du matériau et trouva dans les ressources de l'imagination des formes surprenantes. Dans l'art baroque, règne de l'asymétrie, des courbes et de la torsion, la structure se mit au service de la forme. En réaction à cet art exubérant se fit jour, à travers le classicisme du XVIIe siècle, le retour à l'ordonnancement gréco-romain. Ce goût pour l'antique caractérise, en France en particulier, la période du premier Empire. Les grands courants du XXe siècle. Avec le romantisme, c'est le Moyen Âge gothique que le XIXe siècle redécouvrit. En Grande-Bretagne, le mouvement Arts and Crafts lui emprunta ses modèles. Mais, à la fin du siècle, l'Art nouveau triompha et, avec lui, le retour d'un certain baroque adoptant les arabesques du monde végétal, des nuages, des vagues. En France, ce fut l'époque des entrées de métro de Guimard ; on se préoccupait de lier art et industrie. Un certain éclectisme historiciste se manifesta dans les années vingt. En même temps, à l'instar du mouvement De Stijl, du Bauhaus, ou de l'Union des artistes modernes, un courant rationaliste très fort, qui prônait la simplicité des formes et l'utilisation des moyens industriels de production, s'affirma. C'est aussi ce vers quoi allait tendre le design industriel qui, dans les années trente, naquit aux États-Unis. Il donna lieu à une recherche très poussée autour de l'adéquation forme-fonction. À la fin des années soixante, la remise en cause du « fonctionnalisme « a abouti à un « nouveau design « qui, aujourd'hui, s'efforce notamment d'unir artisanat et industrie et de réintroduire dans l'environnement quotidien le poids des valeurs symboliques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats design - Fonctionnalisme et production industrielle design - L'époque des agences américaines d'esthétique industrielle design - Le phénomène italien et le « nouveau design « design - Les débuts de la création industrielle Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats argenterie Art déco Art nouveau Arts and Crafts baroque Bauhaus cristallerie Dampt Jean design ferronnerie France - Arts - Beaux-arts - Le goût français fresque Gallé Émile Gouthière Pierre-Joseph-Désiré Guimard Hector Germain Lalique René marqueterie mobilier - L'évolution des styles en Occident modern style mosaïque - Les différents styles de la mosaïque romaine nabis Nancy (école de) orfèvrerie populaire (art) rocaille r ococo Ruhlmann Émile-Jacques style table (arts de la) Thomire Pierre Philippe Tiffany Louis Comfort UAM (Union des artistes modernes) ukiyo-e Weimar (École des beaux-arts de)

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