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L'histoire du ballet, qui commença en France au XVI e siècle sous l'influence des artistes italiens invités à la cour, n'a cessé de s'enrichir des influences extérieures.

Publié le 21/10/2013

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L'histoire du ballet, qui commença en France au XVI e siècle sous l'influence des artistes italiens invités à la cour, n'a cessé de s'enrichir des influences extérieures. À l'époque romantique, le ballet connut son apogée, et l'immatérielle beauté de danseuses comme Marie Taglioni ou Carlotta Grisi triompha. Au XXe siècle, tandis qu'Isadora Duncan libérait le corps, Paris reçut le choc des Ballets russes, puis divers créateurs, français ou étrangers, en firent progressivement un art ouvert à un public de plus en plus large. C'est dans la grande salle du Petit-Bourbon au Louvre, à l'occasion du mariage du duc de Joyeuse, favori de Henri III, avec MLLe de Vaudémont, soeur de la reine Louise de Lorraine, que le premier ballet, Ballet comique de la reine, fut dansé le 15 octobre 1581. Le rêve du poète Antoine de Baïf, qui avait imaginé une fusion de tous les arts - musique, poésie, peinture et danse -, se réalisait. Dans ce ballet, les danseurs amateurs et le prince, à la fois acteur et spectateur, interprétaient une fable où les dieux délivraient Ulysse et Circé. Si le but secret était politique, comme il devait le rester dans le ballet de cour français, le succès résulta de la magnificence du spectacle. De 1589 à 1610, les ballets se multiplièrent ; on en dénombra en France plus de huit cents. Au lendemain de la Fronde, le jeune Louis XIV, excellent danseur, conquit ses sujets rebelles en interprétant le rôle d'Apollon dans le Ballet de la nuit (1653). Cependant, un nouveau genre, la comédie-ballet, qui triompha avec les Fâcheux (1661), fit son apparition grâce à l'étroite collaboration de Molière, Beauchamp et Lully. En 1670, Louis XIV, âgé de 32 ans, reparut une dernière fois dans le Divertissement royal. Ce fut alors le déclin du ballet de cour. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Académie royale de danse Baïf (Jean Antoine de) Beauchamps Pierre comédie-ballet entrée France - Histoire - Du Grand Siècle à la fin de l'Ancien Régime (1661-1789) France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) Joyeuse - Joyeuse (Anne de) Louis - FRANCE - Louis XIV le Grand Lully (Giovanni Battista Lulli, dit Jean-Baptiste) La réforme de Noverre En publiant les Lettres sur la danse et sur les ballets en 1760, dédiées au duc de Wurtemberg, Jean Georges Noverre changea l'esprit de la danse. Il exigeait « de l'action et du mouvement dans les scènes, de l'âme et de l'expression dans la danse «. Si ces Lettres parurent révolutionnaires, c'est qu'elles étaient en parfait accord avec les idées de l'époque, répandues dans l'Encyclopédie de Diderot. Les événements de la Révolution donnèrent une impulsion nouvelle au ballet. Jean Dauberval, disciple de Noverre, créa à Bordeaux, en juillet 1789, la Fille mal gardée, histoire d'une passion paysanne. À l'Opéra, Pierre Gardel remporta en 1790 un grand succès avec sa Psyché . Dès lors, on peut dire que la pantomime ne l'emportait plus sur la danse. En 1800, le public parisien se précipita pour voir la Dansomanie , une satire des danses du XVIIIe siècle où la valse fit son apparition. Si, à la fin du XVIIIe siècle, le public se pâmait devant la grâce et la vivacité de danseuses comme Marie Gardel, tout le monde portait au pinacle le danseur Auguste Vestris, aérien, bondissant, qui battait l'entrechat à six, huit et même douze. Après avoir connu les fastes du siècle des Lumières, la danse sous l'Empire s'essouffla dans des parodies classiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Dauberval (Jean Bercher, dit Jean) Gardel - Gardel Pierre Noverre Jean Georges pantomime pirouette Vestris - Vestris Auguste Les médias ballet - langage de l'âme Les livres ballet - le Ballet comique de la reine (1581), illustré par la figure des quatre Vertus, page 532, volume 1 Le romantisme en France Bientôt, on sentit les premières influences du romantisme. Dans l'opéra de Meyerbeer, Robert le Diable (1831), Henri Duponchel imagina des spectres de nonnes sortant de leur tombeau pour une valse. Mais la révélation eut lieu le 12 mars 1832. À l'Opéra de la rue Le Peletier, le public de la monarchie de Juillet assista à la première représentation de la Sylphide, une chorégraphie de Philippe Taglioni sur une musique de Schneitzhoeffer ; Marie Taglioni y dansait comme si elle n'avait pas de corps. Avec la Sylphide, le romantisme trouvait des émotions nouvelles dans le fantastique, le surnaturel, la rêverie. Cette atmosphère favorisa l'apparition et la représentation des esprits de l'au-delà. Les décors, les machineries, les éclairages concoururent aussi à ces féeries. Le chef-d'oeuvre romantique revint à Giselle. Théophile Gautier en écrivit le livret, et Jules Perrot en régla la chorégraphie. Pour les beaux « yeux de violette « de Carlotta Grisi, ils avaient conçu, avec la collaboration de Coralli et du musicien Adolphe Adam, un morceau de bravoure ; la première en eut lieu le 28 juin 1841. La grande référence des chorégraphes et des danseurs de l'époque fut le T raité de danse d e Carlo Blasis, paru en 1830 ; il faisait le point sur la technique classique en y intégrant les acquis des cinquante années précédentes. Le romantisme s'éteignit en France, mais l'école française s'implanta à l'étranger. Au Danemark, August Bournonville (1805-1879) monta de nouveau l a Sylphide e t des ballets où la pantomime jouait un grand rôle. C'est surtout au théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, sous le règne de Marius Petipa, un Français né à Marseille, qu'une évolution se fit jour. Sa collaboration avec Tchaïkovski, à partir de 1890, puis avec Glazounov ( Raymonda, 1898), tout autant que l'intérêt qu'il portait à la formation des danseurs expliquent son succès. En 1895, aidé d'Ivanov, il donna à Saint-Pétersbourg l e Lac des cygnes . Le conte de fées s'offrait en prétexte à affiner le langage académique. Avec Petipa, le ballet devint un enchaînement de solos, de pas de deux brillants. La Russie engendra de magnifiques talents, qui devaient revenir en France par l'entremise des Ballets russes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Adam Adolphe Bournonville August Casse-Noisette Giselle Glazounov Aleksandr Constantinovitch Grisi (les) - Grisi Carlotta Lac des cygnes (le) Perrot Jules Joseph Petipa Marius Sylphide (la) Taglioni - Taglioni Marie Taglioni - Taglioni Philippe Tchaïkovski Piotr Ilitch Les livres Petipa Marius, page 3830, volume 7 ballet - le Lac des cygnes,, page 532, volume 1 ballet - la Sylphide (1832), page 532, volume 1 ballet - le rôle d'une vie, page 533, volume 1 Les Ballets russes Si les Ballets russes occupèrent le devant de la scène pendant vingt ans, c'est que Serge de Diaghilev, leur fondateur, possédait l'art de rassembler les talents et ne craignait pas les audaces artistiques. En 1909, au théâtre du Châtelet, Cléopâtre, le Festin, le Pavillon d'Armide, le Prince Igor, les Sylphides consacrèrent Michel Fokine premier chorégraphe des Ballets russes. Le public, fasciné, découvrait les beautés de l'Orient, les peintres Nicolas Rörich, Alexandre Benois et Léon Bakst, des musiciens comme Borodine, Rimski-Korsakov et Stravinski. Le danseur Vaslav Nijinski fut adulé comme un dieu. Ses chorégraphies de l'Après-midi d'un faune et du Sacre du printemps suscitèrent des scandales. Et, pourtant, ce sont ces oeuvres-là qu'il faut compter parmi les plus grandes. Léonide Massine et Bronislava Nijinska furent successivement les chorégraphes de la compagnie de Serge de Diaghilev. C'est des Ballets russes que sortit George Balanchine, qui, à ses débuts dans la compagnie, monta Jack in the Box. À Paris, avec les Ballets russes, il triompha dans le Fils prodigue. Mais c'est aux États-Unis qu'il alla porter la bonne parole du style académique. Quant à Serge Lifar, dernier danseur formé par Diaghilev, il régna sur l'Opéra de Paris de 1931 à 1958. Dans le Manifeste du chorégraphe de 1935, il se proclama « choréauteur «. Il régla Icare sur de simples percussions, dans un décor de Picasso. En URSS, après la révolution, Vassili Tikhomirov redonna au Bolchoï l a Belle au bois dormant, et Agrippina Vaganova fonda une école du plus pur style classique. Même si des troupes furent créées dans les Républiques, l'histoire du ballet passe par le Bolchoï et le Kirov. Des ballets d'action comme Spartacus ou Ivan le Terrible virent le jour, et le grand maître Pouchkine forma une génération de danseurs superbes comme Rudolf Noureïev et Mikhaïl Barychnikov. Ainsi, la danse académique s'épanouit en plusieurs branches, française, russe, anglaise, danoise et américaine après l'implantation de Balanchine en Amérique. Mais l'histoire du ballet du XX e siècle ne se borne pas à la tradition. Les débuts du siècle furent marqués par la contestation de l'académisme et la naissance d'une danse nouvelle qui éclata très rapidement, en des lieux multiples et sous des formes différentes. Un Français, François Delsarte, découvrit les principes fondamentaux de la danse moderne. Son influence est considérable. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Après-midi d'un faune (l') Bakst (Lev Samoïlovitch Rosenberg, dit Léon) Balanchine (Gueorgui Melitonovitch Balanchivadze, dit George) Ballet de l'Opéra de Paris Ballets russes Barychnikov Mikhaïl Nikolaïevitch Bolchoï Delsarte François Diaghilev (Serge de) Fokine (Mikhaïl Mikhaïlovitch, dit Michel) Icare Kirov Lifar Serge Massine Léonide Fedorovitch Nijinska Bronislava Nijinski Vaslav Fomitch Noureïev Rudolf Sacre du printemps (le) Les livres Ballets russes - Nijinski dans Petrouchka, page 531, volume 1 Ballets russes - Tamara Karsavina et Valslav Nijinski, page 531, volume 1 Ballets russes - Rideau de scène peint par Pablo Picasso, page 531, volume 1 Roméo et Juliette, ballet de Prokofiev (1936), page 4441, volume 8 ballet - Vaslav Nijinski dans l'Après-midi d'un faune, créé en 1916, page 534, volume 1 ballet - Serge Lifar interprétant Icare, page 534, volume 1 Russie - Nijinski dansant les Orientales, en 1910, page 4548, volume 8 Russie - Serge de Diaghilev, en compagnie d'Igor Stravinski et du chef d'orchestre Ernest Ansermet, page 4549, volume 8 L'expressionnisme allemand En Allemagne, à la faveur du bouleversement qui succéda à la Première Guerre mondiale, la danse s'engagea dans la voie de l'expressionnisme. Émile Jaques-Dalcroze, installé en Suisse, trouva une manière d'aborder le mouvement par le biais du rythme. Ses recherches touchèrent Rudolf von Laban, Mary Wigman, Kurt Jooss, Harald Kreutzberg. À Essen, Kurt Jooss ouvrit une école, la Folkwangschule, et participa au développement d'une forme artistique allemande, le Tanztheater, qui se poursuit encore aujourd'hui. En France, ce n'est qu'après la guerre que le courant expressionniste s'exprima à travers des individualités comme Jean Weidt, Jacqueline Robinson, Françoise et Dominique Dupuy, Karin Waehner, Jerome Andrews. La guerre finie, le ballet allemand connut une renaissance à Stuttgart grâce à John Cranko, mais l'expressionnisme s'effaça à Hambourg devant le néoclassicisme de Peter Van Dyk et John Neumeier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Cranko John expressionnisme - Un mouvement Jaques-Dalcroze Émile Jooss Kurt Kreutzberg Harald Laban (Rudolf von) Neumeier John Wigman (Marie Wiegmann, dite Mary) La modern-dance Alors vint Isadora Duncan. Cette Américaine, qui dansait pieds nus et en tunique, empruntait à la Grèce le port dionysiaque de la tête, prônait un retour à la nature, au mouvement instinctif, à l'expression de l'âme et à un certain sens du sacré. Contesté ou admiré, son art bouleversa les schémas traditionnels. Une autre artiste, Loïe Fuller (18621928), se drapa dans des voiles et utilisa la lumière. À ces pionnières de la danse libre américaine il faut ajouter Ruth Saint Denis, pour qui la danse était un acte religieux authentique. Avec Ted Shawn, qu'elle épousa, elle fonda la Denishawn School. C'est là que se formèrent les danseurs qui répandirent la danse moderne aux États-Unis, et notamment les trois qui lui assurèrent un rayonnement mondial : Charles Weidman, Doris Humphrey et Martha Graham. Martha Graham apparut comme le phare de la modern-dance. Pour elle, « la danse ne peut être séparée de la vie «. Sa source créatrice provenait aussi bien des rituels des Indiens d'Amérique que de la mythologie grecque ou de la psychanalyse. Elle créa une technique fondée sur la respiration et lui donna une dimension dramatique par son principe de « contraction « et de « relâchement «. Après The Letter to the World ( 1940) et Appalachian Spring (1944), elle aborda les grands thèmes : Herodiade, Cave of the Heart , Night Journey, Lucifer. Martha Graham forma également des chorégraphes danseurs qui, à un moment donné, furent ses interprètes : Erick Hawkins, Paul Taylor, Alvin Ailey, Lester Horton, et enfin Merce Cunningham. Merce Cunningham se détourna rapidement de Martha Graham. Il bouscula aussi un certain nombre de paramètres : « motion is not emotion « ( « le mouvement n'est pas l'émotion «). Le son et le mouvement ne furent plus tributaires l'un de l'autre. La scène devint un espace illimité. De chaque danseur, il fit un soliste. En 1958, il créa Summerspace. Merce Cunningham s'entoura de musiciens comme John Cage, David Tudor, et de peintres comme Jasper Johns et Robert Rauschenberg. Non seulement il voua son exigence à la postmodern-dance américaine (Trisha Brown ou Lucinda Childs), mais encore il influença la nouvelle danse française. Au Japon, c'est l'époque où Hijikata Tatsumi et Miura Isso créèrent le buto ( « danse des Ténèbres «), qui est l'écho des terribles catastrophes qui bouleversèrent le pays. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ailey Alvin butoh Cage John Childs Lucinda Cunningham Merce Duncan Isadora Fuller (Marie Louise, dite Loïe) Graham Martha Horton Lester Humphrey Doris Johns Jasper modern-dance New York City Ballet Rauschenberg Robert Saint Denis (Ruth Dennis, dite Ruth) Shawn (Edwin Myers Shawn, dit Ted) Taylor Paul Tudor (William Cook, dit Antony) Weidman Charles Les livres Cunningham Merce, page 1346, volume 3 modern-dance - Diversion of Angels, page 3246, volume 6 modern-dance - Doris Humphrey, page 3246, volume 6 modern-dance - la Pavane du Maure, page 3246, volume 6 ballet - Isadora Duncan, page 533, volume 1 ballet - Martha Graham dans Lamentation, page 534, volume 1 ballet - Merce Cunningham, page 535, volume 1 L'école française contemporaine La France apparut comme le point de rencontre de tous les styles qui cohabitaient en bonne intelligence. Après 1945, la compagnie du marquis de Cuevas donna des reprises des classiques du répertoire, comme la Belle au bois dormant avec Rosella Hightower. Mais il fallut attendre Roland Petit pour voir des oeuvres originales : ce furent les Forains (1945), le Jeune Homme et la mort (1949), Carmen (1949). Il a ensuite multiplié les créations au sein du Ballet de Marseille, qu'il dirige. Mais c'est Maurice Béjart qui a imposé une vision nouvelle du ballet. En 1955, il signa Ballet pour la symphonie d'un homme seul sur la musique de Pierre Schaeffer. En 1959, il présenta le Sacre du printemps au Théâtre royal de la Monnaie, à Bruxelles, puis, deux ans plus tard, Boléro sur la musique de Ravel. Entre-temps, le Ballet du XXe siècle était né. Les danseurs dansent en collant et en jeans. Son goût pour l'Orient, ses aspirations à un spectacle total enthousiasment un large public. De Messe pour le temps présent, en 1967, à Ring um den Ring, en 1990, Béjart a accumulé les audaces en s'appuyant sur un style académique. Avec le Béjart-Ballet Lausanne, il continue de surprendre et de passionner un public qui a applaudi la Mort subite en 1991. À l'Opéra s'est instaurée une ère d'ouverture. La danseuse américaine Carolyn Carlson s'est installée au Palais-Garnier et y a formé le Groupe de recherches de l'Opéra de Paris (1974). Le GRCOP dirigé par Jacques Garnier lui a succédé. Rudolf Noureïev, directeur de la danse de 1983 à 1989, a invité des chorégraphes aussi différents que Maguy Marin, William Forsythe, Jiri Kylian. À côté, depuis 1968, les groupes ont proliféré. Le Théâtre du Silence de Brigitte Lefèvre et de Jacques Garnier s'est installé à La Rochelle. Quelques années plus tard, Jean-Claude Gallotta prenait la direction du Centre chorégraphique de Grenoble et Dominique Bagouet se fixait à Montpellier. La danse française vit une véritable explosion. Elle échappe à la tradition classique, a les yeux tournés vers Pina Bausch et son Tanztheater de Wuppertal. La prêtresse des années quatre-vingt, qui est nourrie de danse classique, d'expressionnisme et de Brecht, brouille les pistes entre théâtre et danse, et refuse d'ailleurs le terme de « ballet «, depuis vingt ans, pour caractériser son style. La danse française s'inscrit aussi dans le style de Merce Cunningham, considéré comme la référence suprême. Ces diverses influences ont suscité des personnalités aussi différentes que Maguy Marin, Régine Chopinot et, surtout, Dominique Bagouet, qui maniait la dérision et la tendresse avec beaucoup de subtilité, ou Jean-Claude Gallotta, qui dresse quelques sagas débordantes d'énergie et d'humour. L'Américain William Forsythe, directeur du Ballet de Francfort, réside deux mois par an au théâtre du Châtelet avec sa compagnie. Il apparaît comme le chorégraphe le plus novateur, capable de redonner à la danse une nouvelle dynamique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bagouet Dominique Bausch (Philippine, dite Pina) Béjart (Maurice Berger, dit Maurice) Carlson Carolyn Chopinot (Régine Prélonge, dite Régine) Cuevas (marquis Georges de Piedrablanca de Guana de Cuevas, dit marquis de) Cunningham Merce Forsythe William Gallotta Jean-Claude Garnier Jacques Guillem Sylvie Hightower Rosella Kylian Jiri Marin Maguy Monnaie (Théâtre royal de la) Motte Claire Noureïev Rudolf Opéra de Paris Opéra de Paris - Le Palais Garnier Petit Roland Pietragalla Marie-Claude Rochelle (La) Les livres ballet - Pina Bausch dans sa pièce Nelken (les OEillets),, page 535, volume 1 Béjart Maurice - Thalassa Mare Nostrum, page 589, volume 2 Petit Roland, page 3830, volume 7 ballet - Docteur Labus (1988), de Jean-Claude Gallotta, page 535, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chorégraphie danse - Danses profanes Tokyo Ballet Les livres danse - le ballet Schéhérazade, page 1382, volume 3 Les indications bibliographiques P. Bourcier, Histoire de la danse en Occident, Seuil, Paris, 1994 (1978). M.-F. Christout, le Ballet occidental : naissance et métamorphose, XVIe -XXe siècle, Desjonquères, Paris, 1995. I. Guest, le Ballet de l'Opéra de Paris : trois siècles d'histoire et de tradition, Théâtre national de l'Opéra, Flammarion, Paris, 1976.
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« Les corrélats Dauberval (Jean Bercher, dit Jean) Gardel - Gardel Pierre Noverre Jean Georges pantomime pirouette Vestris - Vestris Auguste Les médias ballet - langage de l'âme Les livres ballet - le Ballet comique de la reine (1581), illustré par la figure des quatre Vertus, page 532, volume 1 Le romantisme en France Bientôt, on sentit les premières influences du romantisme.

Dans l'opéra de Meyerbeer, Robert le Diable (1831), Henri Duponchel imagina des spectres de nonnes sortant de leur tombeau pour une valse.

Mais la révélation eut lieu le 12 mars 1832.

À l'Opéra de la rue Le Peletier, le public de la monarchie de Juillet assista à la première représentation de la Sylphide , une chorégraphie de Philippe Taglioni sur une musique de Schneitzhoeffer ; Marie Taglioni y dansait comme si elle n'avait pas de corps.

Avec la Sylphide , le romantisme trouvait des émotions nouvelles dans le fantastique, le surnaturel, la rêverie.

Cette atmosphère favorisa l'apparition et la représentation des esprits de l'au-delà.

Les décors, les machineries, les éclairages concoururent aussi à ces féeries.

Le chef-d'œuvre romantique revint à Giselle .

Théophile Gautier en écrivit le livret, et Jules Perrot en régla la chorégraphie.

Pour les beaux « yeux de violette » de Carlotta Grisi, ils avaient conçu, avec la collaboration de Coralli et du musicien Adolphe Adam, un morceau de bravoure ; la première en eut lieu le 28 juin 1841. La grande référence des chorégraphes et des danseurs de l'époque fut le Traité de danse de Carlo Blasis, paru en 1830 ; il faisait le point sur la technique classique en y intégrant les acquis des cinquante années précédentes.

Le romantisme s'éteignit en France, mais l'école française s'implanta à l'étranger.

Au Danemark, August Bournonville (1805-1879) monta de nouveau la Sylphide et des ballets où la pantomime jouait un grand rôle.

C'est surtout au théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, sous le règne de Marius Petipa, un Français né à Marseille, qu'une évolution se fit jour.

Sa collaboration avec Tchaïkovski, à partir de 1890, puis avec Glazounov ( Raymonda , 1898), tout autant que l'intérêt qu'il portait à la formation des danseurs expliquent son succès.

En 1895, aidé d'Ivanov, il donna à Saint-Pétersbourg le Lac des cygnes .

Le conte de fées s'offrait en prétexte à affiner le langage académique.

Avec Petipa, le ballet devint un enchaînement de solos, de pas de deux brillants.

La Russie engendra de magnifiques talents, qui devaient revenir en France par l'entremise des Ballets russes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Adam Adolphe Bournonville August Casse-Noisette Giselle Glazounov Aleksandr Constantinovitch Grisi (les) - Grisi Carlotta Lac des cygnes (le) Perrot Jules Joseph Petipa Marius Sylphide (la). »

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