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Mao Zedong ou Mao Tsé-toung.

Publié le 08/11/2013

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Mao Zedong ou Mao Tsé-toung. 1893-1976, né à Shaoshan (Hunan), homme d'État chinois. Fils d'un paysan aisé, il eut une formation d'autodidacte qui le mit tôt en contact avec les idées politiques libérales et socialistes venues d'Occident. Acquis à la révolution de 1911, il rencontra à Pékin le penseur marxiste Chen Duxiu, avec qui il fonda le parti communiste chinois en 1921. Après l'échec, en 1927, d'une tentative de soulèvement ouvrier, Mao considéra que l'avenir de la révolution communiste en Chine passait par les paysans, et en 1931 il jeta les bases d'une république soviétique « à la chinoise » dans le Jiangxi. Ses idées, qui contredisaient les principes de Lénine, s'imposèrent peu à peu au Bureau politique du parti. Il fallut toutefois attendre l'épisode de la Longue Marche, repli des armées communistes depuis le sud du pays jusqu'au Shaanxi (1934-1935), pour que Mao affirmât ses conceptions et son rôle de chef du parti. Cet épisode, qui lui conféra une dimension héroïque, fut le point de départ de sa réflexion sur la guerre révolutionnaire et le rôle de l'armée populaire dans une structure communiste. Face à l'invasion japonaise de 1937, il préféra renoncer à son combat contre le Guomindang de Tchang Kaï-chek (Jiang Jieshi). Toutefois, dès 1941, fort de l'appui des campagnes gagnées au combat nationaliste, il rompit la trêve avec ce dernier et les affrontements reprirent. Maître de la Mandchourie et de la Chine du Nord après la reddition japonaise, Mao l'emporta sur les nationalistes de Tchang Kaï-chek en 1949 et proclama la République populaire de Chine, cumulant sa fonction de chef du parti communiste avec celle de président de la République. Maître de la Chine et maître à penser. De 1949 à 1958, Mao entreprit un programme de réformes politiques et sociales inspiré du modèle soviétique de planification. En 1958, la volonté du président Mao de faire un « grand bond en avant » traduisit à la fois la volonté d'appliquer un modèle et un rythme de développement propres à la Chine, et la dégradation des relations sino-soviétiques. Cependant, l'échec économique déstabilisa Mao, qui quitta la présidence de la République en 1959. La rupture avec Moscou en 1961 et les conflits avec les éléments modérés du parti le poussèrent à reprendre la lutte sur le terrain idéologique. Inaugurée par la diffusion massive du Petit Livre rouge, bréviaire du maoïsme, la Révolution culturelle, dirigée contre la bureaucratie, fut ainsi dès 1966 l'instrument d'une reconquête du pouvoir appuyée sur les jeunes « gardes rouges », et fondée sur la mobilisation idéologique. Close par la mort de Mao en 1976, cette période de terreur intérieure n'empêcha pas le réalisme diplomatique, illustré notamment par le rapprochement avec les États-Unis en 1974. La volonté de tenir compte des conditions historiques concrètes et la foi dans les transformations du monde et de l'homme par l'idéologie furent au coeur de la « Pensée Mao Zedong ». Elles alimentèrent la fascination exercée par cette personnalité charismatique et ascétique, qui puisait ses expressions aux sources de la pensée chinoise classique, tout en développant un modèle de libération, nationaliste et paysan, propre à guider les mouvements révolutionnaires du tiers-monde. Elle marqua aussi les gauchistes occidentaux de 1968, sevrés du stalinisme et fascinés par la révolution permanente que semblait être la Révolution culturelle. À la fin des années soixante-dix s'ouvrit en Chine une période de « démaoïsation », marquée par des réhabilitations massives, des procès retentissants et une remise en cause brutale de l'héritage du « Grand Timonier ». La libéralisation économique que connut le pays au cours des années quatre-vingt en fut l'exemple le plus frappant. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Chine - enfants récitant le Petit Livre rouge, page 1071, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Chine - Histoire - La Chine de Mao Zedong Chine - Histoire - La fin de l'Empire communes populaires communisme guerre froide Guomindang Jiang Jieshi Longue Marche (la) marxisme Quatre (bande des) Révolution culturelle Les livres Mao Zedong, page 3030, volume 6 Mao Zedong, page 3030, volume 6 Chine - Mao Zedong et Tchang Kaï-chek, page 1070, volume 2 Chine - des combattants communistes écoutant la lecture de la proclamation de la République populaire de Chine, en 1949, page 1070, volume 2 Chine - le dernier hommage rendu par la foule de Pékin à Mao Zedong, le 18 septembre 1976, page 1071, volume 2
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« semblait être la Révolution culturelle.

À la fin des années soixante-dix s'ouvrit en Chine une période de « démaoïsation », marquée par des réhabilitations massives, des procès retentissants et une remise en cause brutale de l'héritage du « Grand Timonier ».

La libéralisation économique que connut le pays au cours des années quatre-vingt en fut l'exemple le plus frappant. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Chine - enfants récitant le Petit Livre rouge, page 1071, volume 2 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Chine - Histoire - La Chine de Mao Zedong Chine - Histoire - La fin de l'Empire communes populaires communisme guerre froide Guomindang Jiang Jieshi Longue Marche (la) marxisme Quatre (bande des) Révolution culturelle Les livres Mao Zedong, page 3030, volume 6 Mao Zedong, page 3030, volume 6 Chine - Mao Zedong et Tchang Kaï-chek, page 1070, volume 2 Chine - des combattants communistes écoutant la lecture de la proclamation de la République populaire de Chine, en 1949, page 1070, volume 2 Chine - le dernier hommage rendu par la foule de Pékin à Mao Zedong, le 18 septembre 1976, page 1071, volume 2. »

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