Devoir de Philosophie

Moselle (57).

Publié le 13/11/2013

Extrait du document

Moselle (57). département du nord-est de la France, l'une des composantes de la Région Lorraine. Ce département frontalier, remodelé en 1871, reconstitué et agrandi enfin, en 1918, de territoires acquis à l'Allemagne, connaît à la fin de ce siècle une grande mutation sur le plan économique. Le cadre physique et humain. Le grand axe est, à l'ouest, la vallée de la Moselle et de ses affluents (la Seille, surtout), orientée sud-nord, artère fluviale drainant la région vers les pays rhénans. Vers l'est se dessine l'axe de la Nied, affluent de la Sarre, rivière née dans les Vosges, et affluent de la Moselle dans le Palatinat allemand. Entre Nied et Vosges se développe le Plateau lorrain. En fait, ce plateau recouvre, pour l'essentiel, l'ensemble du département : bordure orientale du Bassin parisien, prenant appui sur le massif ancien des Vosges gréseuses, il se compose de bandes de terrains sédimentaires secondaires, déployées en auréoles. À l'est, on trouve des marnes et des argiles du lias et du trias, propices aux étangs ; elles sont progressivement recouvertes vers l'ouest par les calcaires, aux couches alternativement dures et tendres, du jurassique supérieur. Déblayées par les rivières, les parties tendres forment des dépressions que dominent les corniches des terrains plus résistants, appelées « côtes », ou cuestas : les plus caractéristiques sont celles de la Moselle, sur la rive gauche de la rivière, qui dominent la vallée de 200 m. À leur pied se développent le Pays haut, minier, avec, au nord, dans la boutonnière du Warndt, le bassin houiller ; et, au sud, le Saulnois, où le sel est exploité depuis l'Antiquité dans les couches du trias. Ce pays connaissait déjà une intense activité industrielle à l'époque gallo-romaine. Aussi a-t-il été toujours densément peuplé et urbanisé. Mais c'est depuis le XIX e siècle qu'il a connu un essor démographique prodigieux : en raison d'une forte immigration, la population du département est passée de 513 000 personnes en 1866 à 971 000 en 1968 ; en 1990 encore, il était le seul département lorrain à progresser démographiquement, et il détient des taux régionaux records : 35 % des Mosellans ont moins de vingt ans ; 9 % seulement, plus de 65 ans ; le taux d'urbanisation y atteint 75 % dans des villes demeurées très actives. La vie économique. L'agriculture, en régression comme ailleurs, emploie moins de 2 % des actifs, le nombre des exploitations étant passé de 16 000 en 1970 à moins de 8 000 en 1990. La polyculture constitue l'essentiel des ressources agricoles : céréales, principalement sur les terres calcaires de l'ouest ; plantes fourragères, associées à l'élevage bovin, sur les argiles et les marnes de l'est. L'élevage laitier est en hausse, au détriment de la polyculture. L'industrie employait, au début des années quatre-vingt-dix, près de 35 % des salariés. Elle est née de l'exploitation du fer du Pays haut et des Côtes de Moselle, et de celle du gisement houiller, prolongement de celui de la Sarre, qui a fait de la Moselle, entre 1946 et 1980, le premier producteur français de charbon (15 millions de tonnes en 1960 ; 6,5 millions de tonnes en 1994). Ces ressources ont constitué, dans le secteur de Thionville surtout, le support de la sidérurgie. Mais la production d'acier restait minime en raison de la faible teneur du fer résultant de la trop grande richesse en silice et en phosphate de la minette. En outre, la Moselle ne bénéficiait pas d'une grande diversification industrielle. La crise éclata en 1974 : de 55 000 salariés dans la sidérurgie en 1970, le chiffre allait tomber à moins de 18 000 en 1990. Les activités ne pouvaient se maintenir qu'au prix de réductions d'emplois et de la modernisation des unités. Toutefois, à la fin des années quatre-vingt, les compressions d'effectifs ont été partiellement compensées par des programmes de conversion et par des investissements étrangers (un emploi sur deux, en 1996, dépendait d'une entreprise allemande). Autour de Sarralbe et de Dieuze, l'exploitation du sel gemme et du gypse se maintient, tandis que les grandes reconversions industrielles intéressent les domaines de la mécanique, de l'automobile, de la verrerie-cristallerie, de l'agroalimentaire, du textile, des bois, des cuirs, des matières plastiques... Les activités tertiaires urbaines se sont fortement développées : de 136 000 emplois en 1968, on est passé à plus de 175 000. Metz, très ancien port commercial de céréales, est le principal bénéficiaire de cette progression. En outre, en se spécialisant dans le logiciel et dans les télécommunications, cette ville est en mesure d'affirmer sa vocation de villecarrefour au niveau international : l'essor de la technopole Metz-2000 le démontre. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Metz - la cathédrale Saint-Étienne, page 3169, volume 6 Moselle (57) - écluse de la Moselle, page 3299, volume 6 chimie - laboratoire de contrôle de fabrication dans le complexe pétrochimique de Carling, page 1056, volume 2 chimie - unité de fabrication de polymères thermoplastiques, page 1056, volume 2 chimie - unité de production de styrène du complexe pétrochimique de Carling, page 1056, volume 2 pétrochimie - fours de craquage, page 3832, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Forbach Lorraine M etz Saint-Avold Les médias Moselle (57) - carte physique Moselle (57) - tableau en bref France - carte des départements et des Régions

« phosphate de la minette.

En outre, la Moselle ne bénéficiait pas d'une grande diversification industrielle.

La crise éclata en 1974 : de 55 000 salariés dans la sidérurgie en 1970, le chiffre allait tomber à moins de 18 000 en 1990.

Les activités ne pouvaient se maintenir qu'au prix de réductions d'emplois et de la modernisation des unités.

Toutefois, à la fin des années quatre-vingt, les compressions d'effectifs ont été partiellement compensées par des programmes de conversion et par des investissements étrangers (un emploi sur deux, en 1996, dépendait d'une entreprise allemande). Autour de Sarralbe et de Dieuze, l'exploitation du sel gemme et du gypse se maintient, tandis que les grandes reconversions industrielles intéressent les domaines de la mécanique, de l'automobile, de la verrerie-cristallerie, de l'agroalimentaire, du textile, des bois, des cuirs, des matières plastiques... Les activités tertiaires urbaines se sont fortement développées : de 136 000 emplois en 1968, on est passé à plus de 175 000.

Metz, très ancien port commercial de céréales, est le principal bénéficiaire de cette progression.

En outre, en se spécialisant dans le logiciel et dans les télécommunications, cette ville est en mesure d'affirmer sa vocation de ville- carrefour au niveau international : l'essor de la technopole Metz-2000 le démontre. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Metz - la cathédrale Saint-Étienne, page 3169, volume 6 Moselle (57) - écluse de la Moselle, page 3299, volume 6 chimie - laboratoire de contrôle de fabrication dans le complexe pétrochimique de Carling, page 1056, volume 2 chimie - unité de fabrication de polymères thermoplastiques, page 1056, volume 2 chimie - unité de production de styrène du complexe pétrochimique de Carling, page 1056, volume 2 pétrochimie - fours de craquage, page 3832, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Forbach Lorraine Metz Saint-Avold Les médias Moselle (57) - carte physique Moselle (57) - tableau en bref France - carte des départements et des Régions. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles