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Nabis

Publié le 07/04/2015

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Nabis. Mot hébreu signifiant littéralement "prophètes", utilisé par le poète Cazalis pour désigner un groupe de peintres fréquentant à Paris l'Académie Julien, et qui se réunissent pour des recherches communes à partir de 1888 , leurs expositions se succèdent chaque année entre 1891 et 1900. Les Nabis s'inspirent de l'oeuvre de Gauguin et de Toulouse-Lautrec, mais les rapports avec les poétiques du symbolisme et avec l'art graphique japonais sont déterminants. Ils tendent à un dépassement de la vision impressionniste par l'utilisation de la couleur, pour suggérer des émotions et des valeurs décoratives autonomes, en simplifiant la forme jusqu'à aboutir au hiératisme. Une définition du théoricien du mouvement, M.Denis, précise: "la distinction entre peinture de représentation et peinture décorative est annulée: le problème n'est plus la réalité représentée dans le tableau... mais le tableau lui-même comme objet fabriqué, et qui vaut donc pour ce qu'il est et non pour ce à quoi il ressemble."

 

Narthex. Dans les basiliques romanes, le vestibule séparé du reste des nefs par des cloisons fixes, destiné aux pénitents et aux catéchumènes. Il se trouve parfois à l'extérieur de la façade, qu'il précède comme portique ouvert.

 

Naturalisme. Dans le domaine de la critique d'art, le terme de naturalisme indique généralement la tendance de l'artiste à se donner pour objectif la représentation visuelle du monde naturel. En peinture et en sculpture, c'est un terme qui ne peut se rapporter à une époque historique précise.

 

Nature morte.(anglais still-life; allemand Stille leben) Ce terme indique la représentation d'objets inanimés, comme des fleurs, des fruits, des poissons, du gibier, des instruments de musique, etc., par opposition aux tableaux présentant des figures humaines. On ne peut pas parler de la nature morte en tant que genre artistique autonome avant les dernières décennies du XVIe siècle.

 

Nazaréens. Nom donné à un groupe d'artistes qui, vers le début du XIXe siècle, se rebellent à l'académisme classique, en aspirant à un renouvellement de l'art sur des bases religieuses et patriotiques. En 1810, un groupe d'élèves de l'Académie de Vienne, rassemblés dans la Ligue de Saint-Luc sous la direction de Friedrich Overbeck et Franz Pforr s'établit à Rome dans le couvent de Saint-Isidore. L'élément religieux qui réunit ces artistes amène certain d'entre eux à un retour aux formes dépouillées du XVe siècle italien, d'où ils tirent la valeur fondamentale accordée à la ligne et l'utilisation d'un coloris tranché, étalé par touches larges et uniformes, d'autres trouvent au contraire leurs modèles dans la peinture allemande ancienne. L'art des Nazaréens influencera de façon considérable la peinture allemande du XIXe siècle, surtout dans le contexte des tableaux de grand format ou à sujet sacré et médiéval, il ne manque pas de laisser des traces en Italie aussi, surtout dans les courants du purisme.

 

Nef. Partie de l'église subdivisée dans sa longueur par des colonnes ou des piliers: on trouve en général trois ou cinq nefs , la nef centrale est presque toujours plus élevée et plus grande que les nefs latérales, appelées aussi bas-côtés ou collatéraux. La nef se divise à son tour en travées.

 

Néo-gothique. Tendance culturelle et artistique qui s'est développée entre le XVIIIe et le XIXe siècles en Europe, visant à la récupération de l'art et de la civilisation du Moyen Age, en particulier de l'architecture gothique. Celle-ci est en effet considérée comme le produit le plus original des civilisations nordiques, par opposition au classicisme méditerranéen. Le mouvement se développe initialement en Angleterre, où s'établit une continuité entre la persistance de motifs gothiques traditionnels et la récupération de ce même style à un niveau plus conscient et savant (gothic revival). A partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les schèmes néo-gothiques se répandent de l'Angleterre vers différents pays de l'Europe du Nord, surtout en Allemagne et en France. Au cours du XIXe siècle, cette tendance s'appuie sur une connaissance plus scientifique des monuments et devient une véritable proposition éthique, esthétique et sociale. Les principaux théoriciens du néo-gothique sont August Welby Pugin et John Ruskin.

 

Néo-impressionnisme. Terme se rapportant à un courant de la peinture qui s'est développé en France dans les dernières décennies du XIXe siècle comme aboutissement des poétiques de l'impressionnisme, et dont les premiers instigateurs sont Georges Seurat et Paul Signac. Le mot de "pointillisme" par lequel on définit également le néo-impressionnisme, se rapporte à la technique picturale utilisée par ces artistes: elle consiste dans la division des tonalités en minuscules taches de couleur pures juxtaposées, qui, vues de loin, recomposent la couleur dans son unité. Un mouvement correspondant en Italie est le divisionnisme.

 

Nervure. Dans les églises romanes et gothiques, arête saillante qui a pour fonction de recevoir la poussée et la contre-poussée de l'édifice. Les liernes et les tiercerons sont des types de nervures qui intéressent la voûte. Est appelée aussi cordon.

 

Niche. Enfoncement pratiqué dans un mur et destiné généralement à abriter une statue, un vase, etc.

 

Niellure. Procédé de gravure appliqué en orfèvrerie, et qui consiste à graver au burin une plaque de métal, d'or ou d'argent, et à remplir les creux ainsi constitués par un alliage noir fait de plomb, de cuivre, de soufre, d'argent et de borax.

 

Nymphée. Dans l'Antiquité, petit temple consacré aux nymphes , désigne également une construction ornementale de jardin à plan central.

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