Nice. chef-lieu du département des Alpes-Maritimes, en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à

Nice. chef-lieu du département des Alpes-Maritimes, en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à l'extrémité sud-est du territoire français. 544 024 habitants. Ancienne capitale du comté de Nice, c'est aujourd'hui la cinquième ville de France, à la tête d'une conurbation de 520 000 habitants, s'étendant de Menton à Cannes. Ville ancienne au développement récent (seulement 30 000 habitants en 1860), Nice doit l'origine de sa fortune à la valeur de son site. En arrière de la baie des Anges, le territoire communal est composé d'une plaine centrale entourée de hauteurs. L'alliance de la mer, du ciel méditerranéen et de la montagne forme un ensemble harmonieux, avec un climat très clément. Nice connut un essor particulier au XIXe siècle avec les débuts du tourisme d'hiver. Après son annexion à la France et l'arrivée du chemin de fer, la ville devint la capitale européenne du tourisme aristocratique. La disparition de la clientèle oisive et riche, l'accès aux vacances de nouvelles couches de la population (les congés payés) firent de Nice, après la Seconde Guerre mondiale, une grande station balnéaire estivale. Cultures florales (les oeillets notamment) et tourisme se sont longtemps partagé l'économie citadine. Mais l'augmentation du nombre des retraités et des Français d'outre-mer a donné, dans les années cinquante et soixante, une vive impulsion au bâtiment et aux services. Nice s'est transformée alors en capitale régionale, a fixé des industries « propres et sans fumée » (habillement, électromécanique, haute technologie), a développé son port et surtout son aéroport (2e r ang en France) ; elle est devenue un centre universitaire. L'urbanisation a connu une très forte expansion ; les résidences ont gagné les coteaux, la plaine du Paillon et la plaine du Var, créant d'énormes problèmes de circulation. La vallée du Paillon, débouchant sur la Promenade des Anglais, a été recouverte et aménagée avec jardins et équipements culturels. Un glissement s'est opéré dans les années soixante-dix et quatre-vingt vers la vallée du Var (aéroport, centre administratif et sportif, zone industrielle). Ces vocations nouvelles atténuent le vieillissement de la population par l'apport d'actifs plus nombreux, sans altérer pour autant le particularisme des Niçois. Beaux-arts. La ville abrite de nombreux édifices religieux, dont plusieurs possèdent des peintures de primitifs niçois du XVe siècle, tels que Louis Bréa ou Jean Miralhet (église de Cimiez, à la nef du XVe siècle ; église Saint-Barthélemy, en partie du XVIe siècle). De nombreux monuments datent du XVIIe siècle, notamment la cathédrale Sainte-Réparate, de style classique, ou le palais de Lascaris et le palais du Sénat, d'inspiration génoise. La ville a été très fréquentée par les artistes des XIXe et XXe siècles, comme en témoignent les collections dans les multiples musées de la ville (musée Matisse, musée Marc Chagall, etc.). Histoire. Le site fut peuplé dès les temps préhistoriques, comme en témoignent les traces de foyer datant du paléolithique découvertes à Terra Amata, située au-dessus de la ville actuelle. Mais Nice fut fondée au Ve siècle avant J.-C. par les Massaliotes après un heureux combat ; de là son nom qui, en grec, veut dire « victoire ». Sur la route de l'Italie, elle a été, à l'époque des invasions barbares, tour à tour envahie par les Goths, les Vandales, les Wisigoths, les Burgondes, les Lombards. Elle passa ensuite des mains des rois francs à la République de Gênes. En 1176, elle appartenait à Alphonse d'Aragon ; en 1349, elle entra dans les domaines de la maison de Savoie. En 1543, elle fut assiégée par les troupes du sultan Soliman II. Du XVIIe au XIXe siècle, elle devint le théâtre d'hostilités au cours des guerres de Louis XIV, de la Révolution et de l'Empire. Elle fut un moment occupée par les Italiens pendant la Seconde Guerre mondiale (1942-1943). Nice est la ville natale de Garibaldi, de l'économiste Adolphe Blanqui, de Masséna. C'est dans le cimetière du Château que fut inhumé Gambetta. Le comté de Nice. Province du royaume de Sardaigne, le comté de Nice fut occupé sans coup férir, en septembre 1792, par les armées de la Révolution ; quelques semaines plus tard, les habitants demandèrent l'annexion du territoire à la République française, et la Convention, par décret, exauça leur voeu. Au congrès de Vienne de 1815, après la chute de l'Empire, le comté fut rendu au roi de Sardaigne. En mars 1860, lorsque le royaume de Sardaigne annexa les États de l'Italie centrale et devint le royaume d'Italie du Nord, Napoléon III réclama, conformément aux accords conclus à Plombières avec Cavour, la cession à la France de la Savoie et du comté de Nice. En avril, les habitants du comté, consultés par plébiscite, se prononcèrent pour leur rattachement à la France par 25 743 oui contre 160 non. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alpes-Maritimes (06) Bréa Louis Cavour (Camillo Benso, comte de) Chagall Marc festival film - Tournage et finitions - Extérieur et studio irrédentisme masque - Le carnaval Matisse Henri Piémont Provence-Alpes-Côte d'Azur Vienne (congrès de) Les natifs de ce lieu Arman (Armand Fernandez, dit) Binet Alfred Bréa Louis Calmette Albert Cavendish Henry Evenepoel Henri Garibaldi Giuseppe Gendron Maurice Jaubert Maurice Klein Yves Lai Francis Lautner Georges Le Clézio Jean-Marie Gustave Masséna André Mocky (Jean-Paul Adam Mokiejewski, dit Jean-Pierre) Nucéra Louis Ronet Maurice Vogüé (Eugène Melchior, vicomte de) Les médias France - carte des départements et des Régions Alpes-Maritimes (06) - carte physique Les livres Nice, page 3429, volume 6 Europe - la promenade des Anglais, à Nice, page 1809, volume 4