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photogrammétrie.

Publié le 19/11/2013

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photogrammétrie. n.f., ensemble des procédés techniques qui permettent de déterminer la forme, les dimensions et la position d'un objet à partir de perspectives de cet objet enregistrées photographiquement. Son principe est une reconstitution exacte des conditions de la prise de vue. Les caractéristiques géométriques et optiques de la chambre photographique définissent, pour chaque cliché, un faisceau perspectif formé par tous les rayons lumineux qui, en première approximation, joignent chaque élément ponctuel du sujet au « centre » de l'objectif et au point-image correspondant. Chaque faisceau, d'autre part, a une orientation et une position dans l'espace bien déterminées. Si l'on reconstitue ces données pour un couple de clichés, les rayons issus des deux images photographiques correspondant à chaque point de l'objet se coupent deux à deux, et l'ensemble de ces intersections forme une surface semblable à l'objet. L'échelle de cette surface s'exprime par le rapport des distances séparant les sommets des faisceaux lors de leur reconstitution et lors de la prise de vue. Ces opérations peuvent s'effectuer par le calcul après la mesure sur les clichés des coordonnées des points-images. Mais, le plus souvent, elles se font dans des appareils opticomécaniques comportant des organes de mesure et un système traceur qui donne des représentations graphiques de l'objet en élévations, plans, courbes de niveau, etc. La transformation des images photographiques en ces représentations s'appelle restitution. L'idée d'utiliser les vues perspectives pour faire des relevés et des plans est apparue au milieu du XIXe siècle. Le Français Aimé Laussedat réalisa par cette méthode, en 1849, un premier relevé d'architecture et, en 1850, un premier relevé topographique. Les perspectives restituées étaient alors des dessins faits à la chambre claire. Quelques années plus tard, Laussedat utilisa des photographies et appela son procédé métrophotographie. Le nom de photogrammétrie, qui fut ensuite adopté, est dû à l'Allemand Meydenbauer. L'établissement de cartes topographiques à l'aide de clichés pris au sol ou à partir d'engins aériens (cerf-volant, ballon, avion) progressa avec le développement de la photographie et surtout de l'aviation. La stéréophotogrammétrie aérienne est aujourd'hui d'un emploi universel pour l'exécution des levées topographiques à toutes les échelles (de 1/500 à 1/200 000). Elle met en oeuvre d'importants moyens à la fois en personnel et en matériel de prise de vue et de restitution. Les applications de la photogrammétrie ne se limitent cependant pas à la topographie. Le procédé est employé avec profit lorsqu'il est nécessaire d'étudier une surface de façon continue, par exemple vérification du montage de grands réflecteurs d'ondes tels que les radiotélescopes, contrôle de l'usinage des pièces industrielles, telles que les pales de turbines, ou de la similitude de ces pièces avec des modèles réduits expérimentés en laboratoire, relevés architecturaux et archéologiques, étude métrique de très petits objets photographiés dans un microscope électronique, etc. Dans tous les c as, on obtient des mesures précises et homogènes, étendues à toute la surface du sujet, même aux parties inaccessibles s'il s'en présente. La stéréophotogrammétrie permet, d'autre part, de saisir un phénomène en mouvement ou en évolution et d'en exprimer les dimensions et la situation à un instant donné. Si le mouvement est rapide, il faut réaliser des prises de vue synchronisées en des stations qui peuvent être terrestres et fixes (études d'hydraulique sur des ouvrages réels ou des maquettes) ou aériennes et mobiles (étude de la houle par photographies prises à bord de deux avions volant parallèlement, le déclenchement simultané des obturateurs étant commandé par radio). On mesure de la même façon les courants aériens aux hautes altitudes par la restitution des déplacements et des déformations de nuages luminescents émis par des fusées ; les positions des stations photographiques sont connues, et l'orientation des chambres est obtenue en enregistrant sur les clichés successifs, en même temps que le nuage, les étoiles qui apparaissent dans le champ. Les mouvements étudiés peuvent être lents, et l'on compare alors les résultats des mesures obtenues par la restitution de séries de clichés qui sont prises, par exemple, à des intervalles d'une heure (essais de ponts suspendus), de quelques semaines (vitesse superficielle des glaciers, dans les régions polaires) ou de quelques années (contrôle de certains ouvrages d'art, pour lesquels sont constituées des archives photogrammétriques qui permettent de suivre leur évolution). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats archéologie - La découverte des sites aviation - L'aviation civile - L'aviation de travail aérien cartographie - Histoire de la cartographie cartographie - Les représentations cartographiques - Les cartes topographiques pétrole - La prospection

« cas, on obtient des mesures précises et homogènes, étendues à toute la surface du sujet, même aux parties inaccessibles s'il s'en présente. La stéréophotogrammétrie permet, d'autre part, de saisir un phénomène en mouvement ou en évolution et d'en exprimer les dimensions et la situation à un instant donné.

Si le mouvement est rapide, il faut réaliser des prises de vue synchronisées en des stations qui peuvent être terrestres et fixes (études d'hydraulique sur des ouvrages réels ou des maquettes) ou aériennes et mobiles (étude de la houle par photographies prises à bord de deux avions volant parallèlement, le déclenchement simultané des obturateurs étant commandé par radio).

On mesure de la même façon les courants aériens aux hautes altitudes par la restitution des déplacements et des déformations de nuages luminescents émis par des fusées ; les positions des stations photographiques sont connues, et l'orientation des chambres est obtenue en enregistrant sur les clichés successifs, en même temps que le nuage, les étoiles qui apparaissent dans le champ. Les mouvements étudiés peuvent être lents, et l'on compare alors les résultats des mesures obtenues par la restitution de séries de clichés qui sont prises, par exemple, à des intervalles d'une heure (essais de ponts suspendus), de quelques semaines (vitesse superficielle des glaciers, dans les régions polaires) ou de quelques années (contrôle de certains ouvrages d'art, pour lesquels sont constituées des archives photogrammétriques qui permettent de suivre leur évolution). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats archéologie - La découverte des sites aviation - L'aviation civile - L'aviation de travail aérien cartographie - Histoire de la cartographie cartographie - Les représentations cartographiques - Les cartes topographiques pétrole - La prospection. »

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