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La raison en philosophie

Publié le 05/12/2013

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raison. n.f. 1. PHILOSOPHIE : faculté qui ordonne les pensées sous la catégorie de l'universel et prétend ainsi découvrir l'ordre de ce qui est. Si par son étymologie latine (reor) l'activité de la raison peut être identifiée au calcul, son origine grecque (logos) lui confère un rôle fondamental dans l'ordre de la connaissance. Logos, dont le sens premier est relier, rassembler, désigne de manière plus large la parole, le discours cohérent et intelligible et, en même temps, ce que le discours révèle, à savoir une réalité ordonnée, tissée de rapports susceptibles d'être mesurés. C'est ainsi que la raison ne se limite pas à l'ordonnancement de nos pensées et à l'idéal méthodique d'un accord des esprits ; elle postule une identité de la pensée et de l'être, de telle sorte que l'ordre de nos connaissances reproduise l'ordre de l'être. La raison constitue la différence spécifique qui caractérise l'homme comme « animal raisonnable », capable de s'adapter aux choses par le calcul des identités et des différences, qui permet une maîtrise du monde. La raison désignant en outre une certaine transcendance de l'homme par rapport aux choses, celui-ci n'est pas seulement un animal calculateur, mais l'être qui cherche à justifier ce qu'il avance. Intelligence du fondement, la raison ne se contente pas d'affirmer ce qui est, mais se demande pourquoi est ce qui est. Elle passe ainsi d'un rapport d'adaptation à ce qui est à un rapport normatif à ce qui doit être, selon le principe du meilleur, marquant ainsi sa vocation pratique et morale. Leibniz est celui qui a le mieux déterminé les principes de la raison. Le premier d'entre eux, le principe d'identité, parle de l'être : il identifie l'essence des choses, en retrouvant le même, l'invariant, sous l'apparente diversité. La raison est prioritairement un appel d'identité, sans lequel les choses ne pourraient pas apparaître dans leur être effectif. Le deuxième principe est celui de la non-contradiction, c'est-à-dire de la diversité surmontée. Toutes les réalités qui constituent l'univers doivent s'accorder, car les opposés doivent leur contradiction à la seule particularité de leur détermination : la raison accomplit les déplacements susceptibles de les résoudre au sein d'une totalité unifiée et harmonieuse. Enfin, le principe de raison suffisante postule que raison doit pouvoir être donnée de toute chose. « Tout être en tant qu'il est a une raison d'être. » Ce principe énonce que l'être ne se manifeste comme tel que dans l'affirmation de sa raison d'être. Mais Heidegger a montré que cette identification de l'être et de la raison dessine un cercle : en cherchant à fonder l'être et à justifier la raison, afin que la raison supporte l'être et que l'être fonde la raison, le fondement se découvre non fondé. La raison ne se justifie que de l'être qui lui-même renvoie à la raison. Aussi la raison doit-elle se laisser à nouveau interpeller par le pourquoi de la question : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Descartes René discursivité Hegel Georg Wilhelm Friedrich Heidegger Martin Kant Emmanuel Leibniz Gottfried Wilhelm logique logos pensée - 1.PHILOSOPHIE philosophie Platon rationalisme - 1.PHILOSOPHIE science Spinoza (Baruch de) universel 2. MATHÉMATIQUES : nombre égal à l'opérateur multiplicatif d'une progression géométrique. Par exemple, la raison de la progression géométrique (3, 6, 12, 24, 48...) est le nombre 2. Voir progression. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats progression

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Par exemple, la raison de la progression géométrique (3, 6, 12, 24, 48...) est le nombre 2.

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