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Socrate.

Publié le 09/12/2013

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socrate
Socrate. en grec Sôkratês. 470-399 avant J.-C., philosophe grec. Socrate consacrait beaucoup de son temps à dialoguer avec ses concitoyens, partant toujours du point de vue du bon sens et n'hésitant pas à aborder n'importe quelle question. Cette attitude fut considérée par certains Athéniens comme un danger pour les traditions de la cité. Accusé de « corrompre la jeunesse et de vouloir introduire de nouveaux dieux », Socrate fut condamné à boire la ciguë. Il refusa de s'enfuir comme l'en pressaient ses amis, par respect pour les lois de sa cité, et mourut sereinement. Il constitue, pour la philosophie occidentale, la figure exemplaire du philosophe. Maïeutique et ironie. Socrate n'a laissé aucun écrit, et la connaissance de son caractère et de son oeuvre doit être tirée de trois sources très dissemblables : d'abord d'une comédie d'Aristophane, les Nuées, caricature malveillante ; ensuite des Mémorables de Xénophon, dans lesquels on a le portrait du philosophe vu par un homme sans génie ; enfin, des Dialogues de Platon, qui sont la source principale, mais qui, sans doute, idéalisent la figure du maître et présentent un état très élaboré de sa pensée. Il est donc difficile de déterminer avec certitude la pensée réelle de Socrate ; on sait, toutefois, qu'il s'occupait essentiellement de morale et soutenait que l'action droite découle nécessairement d'un jugement droit : « Nul n'est méchant volontairement. » La vertu coïncide ainsi avec le savoir et peut être enseignée. Le savoir, en effet, est inné en l'homme, mais il doit lui être remis en mémoire, et c'est ce que faisait Socrate avec ses interlocuteurs, à l'aide d'une série de questions savamment orientées : on appelle maïeutique (« art d'accoucher les esprits ») cette méthode socratique. En réaction contre le subjectivisme et le scepticisme des sophistes, Socrate semble, d'autre part, s'être référé aux idées ou concepts comme à quelque chose de ferme et de clair, accordant une grande importance à la stricte détermination de ces concepts, c'est-à-dire aux définitions. À l'aide de questions apparemment naïves, il amenait ses interlocuteurs à reconnaître qu'ils n'avaient qu'une idée vague ou même fausse de ce qui leur était le plus familier (leur métier par exemple) : c'est l'ironie socratique. À côté de ce rationalisme, on trouve chez Socrate l'idée d'une voix intérieure, qu'il appelle son démon, et un effort pour montrer que le savoir de l'homme est illusoire et que la vraie sagesse consiste à savoir que l'on ne sait rien. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Antisthène Aristote Athènes ironie maïeutique philosophie physique - De l'Antiquité au XVIe siècle - La physique grecque Platon présocratique sophistes Xanthippe Xénophon Les livres Socrate, page 4818, volume 9

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