Devoir de Philosophie

Spencer Herbert, 1820-1903, né à Derby, philosophe britannique.

Publié le 09/12/2013

Extrait du document

spencer
Spencer Herbert, 1820-1903, né à Derby, philosophe britannique. La philosophie, selon cet ami du naturaliste Thomas Henry Huxley et du philosophe et économiste John Stuart Mill, a pour objet de formuler une loi générale qui permette d'unifier toutes les connaissances. C'est ainsi qu'il développe la notion d'évolution et l'applique à l'ensemble des êtres et aux sociétés humaines, en la combinant avec la psychologie associationniste. Partant des phénomènes physiques pour aboutir aux phénomènes biologiques, psychologiques et sociologiques, l'évolution va du simple au complexe, de l'homogène à l'hétérogène. Individualiste, Spencer s'efforce d'établir une morale fondée à la fois sur la loi de l'évolution et sur l'utilitarisme : le bien s'identifie avec le bonheur, et la meilleure conduite est celle qui assure une adaptation de plus en plus parfaite des actes aux fins, qui sont la conservation et le développement harmonieux des individus. Cette expression philosophique de la foi dans la science et le progrès caractérise bien l'esprit de l'époque. Spencer pensait néanmoins qu'on ne peut connaître que des relations entre phénomènes. L'absolu relève de la religion, qui, en principe, n'est pas incompatible avec la science. Il reconnaissait néanmoins qu'en morale le principe de l'évolution ne fournit pas un fil conducteur aussi sûr qu'il l'espérait. Ses principaux ouvrages sont : la Statique sociale (1851), où il exprime un individualisme extrême ; Principes de psychologie (1855), première application de sa théorie de l'évolution ; Premiers Principes (1862) ; Principes de biologie (1864-1867) ; Principes de sociologie (1876-1882-1896) ; Principes de morale ( 1892-1893), l'Éducation intellectuelle, morale et physique (1861) ; l'Individu contre l'État (1884).

Liens utiles