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traduction automatique.

Publié le 13/12/2013

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traduction automatique. traduction d'un texte d'une langue dans une autre à l'aide d'un ordinateur. L'idée que les ordinateurs pouvaient servir à autre chose qu'à effectuer des calculs numériques a conduit à de nombreuses recherches sur la possibilité de faire traduire par un ordinateur un texte d'une langue dans une autre. Comme souvent dans ces domaines de pointe, les préoccupations militaires ont été un moteur décisif : dans les années cinquante, en pleine guerre froide, la traduction de la littérature scientifique et technique soviétique revêtait une importance stratégique pour les Américains. De nombreux moyens furent alors attribués aux programmes de traduction automatique, avec des ambitions grandioses. Dès 1955, les laboratoires d'IBM proposaient un système capable de traduire le russe en anglais. Mais les performances furent limitées et finalement assez décevantes. Liée aux développements de l'intelligence artificielle dont elle emprunte bon nombre de techniques, la traduction automatique subit les mêmes vicissitudes. L'enthousiasme des débuts a fait place au réalisme. Aujourd'hui, on parle plutôt de traduction assistée par ordinateur (TAO), ambition limitée, mais parfaitement opératoire et efficace. Les techniques. La plupart des systèmes opérationnels procèdent de la façon suivante. Une analyse lexicographique repère les mots du texte source (le texte à traduire). Ensuite, une analyse syntaxique évalue les relations entre les mots. Jusque-là, la forme et la position des éléments du texte sont seules en cause. La phrase « l'enfant mange une pomme » se traduit facilement : les mots « enfant », « mange » et « pomme » sont aisément identifiés par l'ordinateur, ainsi que leur assemblage. Elle ne présente pas d'ambiguïté. Les langues techniques ou de spécialité sont souvent de cet ordre, et la traduction automatique en est relativement aisée. La documentation technique du Boeing 747, qui tient sur des dizaines de milliers de pages, fait partie des textes que l'ordinateur peut traduire. Il n'y a pas de raffinements stylistiques ni poétiques dans de tels textes. Mais la phrase « je suis un homme » est incompréhensible hors du contexte. S'agit-il du verbe « être » ou du verbe « suivre » ? Rien ne permet d'en décider a priori. Seule une analyse sémantique, voire pragmatique, permet à la machine d'en décider, et cela dans certains cas seulement. D'autres techniques, issues directement de la recherche en intelligence artificielle la plus avancée, peuvent être mises en oeuvre, sans qu'elles fournissent autre chose qu'un complément utile, au moins jusqu'à présent. L'industrialisation. Les systèmes de traduction automatique sont un enjeu très important, notamment pour les organisations internationales qui travaillent en plusieurs langues officielles. C'est le cas, par exemple, de l'Union européenne, qui doit traduire les textes réglementaires en autant de langues qu'il y a de langues officielles, opération dont le coût est énorme. Le problème est facilité, relativement, dans la mesure où les textes réglementaires doivent être par nature exempts d'ambiguïté : la langue juridique est une langue de spécialité assez bien délimitée. La CEE avait lancé un appel d'offres pour un programme ambitieux de traduction automatique, qui devait aboutir à des économies budgétaires très importantes. Parmi les systèmes généraux de traduction automatique, on peut citer le système Systran, accessible par Minitel, qui permet la traduction mutuelle d'une dizaine de langues. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats IBM (International Business Machines Corporation) intelligence artificielle - Le plan opératoire - Introduction traduction - 2.SCIENCES DU LANGAGE

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