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Verdun.

Publié le 14/12/2013

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Verdun. sous-préfecture du département de la Meuse, sur la Meuse. 20 756 habitants. La ville, qui a dû être reconstruite après les destructions de la Première Guerre mondiale, conserve quelques monuments, notamment la cathédrale, de tradition carolingienne et de style rhénan des XIe -XIIe siècles, les vestiges des remparts de Vauban et la porte Chaussée du XIVe siècle. Elle est en outre célèbre pour sa citadelle souterraine. Verdun n'anime qu'une zone d'emploi plutôt rurale, avec des industries anciennes, comme les minoteries et la fabrication des dragées, ou plus récentes : métallurgie, mécanique, constructions électriques, meubles. La relance de la ville peut être liée à sa situation de passage à proximité de l'autoroute A 4 et à l'existence de zones industrielles récentes. Aujourd'hui, les activités appartiennent surtout au secteur tertiaire : commerce et foires, services de santé et de formation, tourisme culturel lié à la bataille qui s'est déroulée en 1916. Le Centre mondial de la paix y a été inauguré en 1996. L'histoire de la ville. Ancien oppidum gaulois, Verdun fut conquise par Clovis ; lors de la division du royaume franc (561), elle fut rattachée à l'Austrasie. En 843 y fut signé le traité, dit de Verdun, qui entérina la division en trois parties du royaume carolingien entre les fils de Louis le Pieux : Louis le Germanique recevait la Germanie, Lothaire, une longue bande de territoire s'étendant de la mer du Nord jusqu'à l'Italie, tandis que les pays situés à l'ouest de l'Escaut, de la Meuse, de la Saône et du Rhône étaient attribués à Charles le Chauve. La ville fut dorénavant comprise dans la Lotharingie, partie du royaume attribuée à Lothaire Ier . En 880, par le traité de Ribemont, elle revint au royaume de Germanie. Verdun se trouva dès lors au point de contact entre France et Empire. Ville libre à partir du XIIIe siècle dans le cadre des Trois-Évêchés (Metz, Toul, Verdun), elle fut prise en 1552 par le roi de France Henri II lors de sa lutte contre Charles Quint, et revint officiellement à la France en 1648 (traités de Westphalie). Verdun fut occupée par les Prussiens en 1792 et en 1870. Pendant la Première Guerre mondiale, elle fut le théâtre d'une bataille meurtrière. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Lothaire - Lothaire Ier Lothaire - Lothaire II La bataille de Verdun. Après deux années de conflits qui furent marquées par d'importants mouvements de troupes, les belligérants s'installèrent à la fin de l'année 1915 dans une guerre d'usure. Le général allemand Erich von Falkenhayn, décidé à « saigner à blanc » l'armée française, attaqua Verdun, position clé de la ligne de défense française, qui était vulnérable, car elle formait une saillie dans les lignes allemandes. Il déclencha l'attaque le 21 février 1916 après un intense pilonnage d'artillerie sur un front de 12 km. Malgré une vive résistance, les Allemands enregistrèrent de rapides succès, avançant dès le troisième jour jusqu'aux deuxièmes lignes françaises. Placé à la tête des troupes à partir du 26 février, le général Pétain ménagea un accès au ravitaillement par Bar-le-Duc, la « Voie sacrée », et parvint à « tenir » le front sans pour autant interrompre l'avancée ennemie : implantés sur la rive gauche de la Meuse en mars, les Allemands progressèrent régulièrement jusqu'en juin. En juillet 1916, la bataille engagée parallèlement sur la Somme par le général Foch et une nouvelle offensive russe menée sur le front oriental marquèrent un tournant dans l'affrontement : contraints de disperser leurs efforts, les Allemands reculèrent pas à pas après une ultime percée (fort de Souville, 11 juillet). À la fin de l'année 1916, ils étaient refoulés sur leurs positions de février. Aussi, malgré d'énormes pertes (évaluées à plus de 500 000 hommes, environ 240 000 dans le camp allemand et 275 000 dans celui des Français) dues à la mise en oeuvre d'une artillerie lourde meurtrière, la bataille de Verdun fut-elle perçue comme une victoire française. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats guerres mondiales - La Première Guerre mondiale - 1914-1916 : l'échec de la guerre de mouvement Les livres Verdun, page 5465, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Histoire - Introduction Carolingiens Charles - EMPIRE D'OCCIDENT et SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE - Charles V de Habsbourg, dit Charles Quint Charles - FRANCE - Charles II le Chauve Europe - Histoire - L'émergence historique de l'Europe Falkenhayn (Erich von) Foch Ferdinand France - Histoire - De la Gaule à la France - Les Carolingiens guerres mondiales - La Première Guerre mondiale - 1914-1916 : l'échec de la guerre de mouvement Henri - FRANCE - Henri II Joffre Joseph Lorraine Louis - GERMANIE - Louis II le Germanique Meuse (55) Nivelle Georges Robert Pétain Philippe Trois-Évêchés (les) Vaux (fort de) verdunisation Voie sacrée Les médias Meuse (55) - carte physique Les livres Voie sacrée, page 5568, volume 10

« Français) dues à la mise en œuvre d'une artillerie lourde meurtrière, la bataille de Verdun fut-elle perçue comme une victoire française. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats guerres mondiales - La Première Guerre mondiale - 1914-1916 : l'échec de la guerre de mouvement Les livres Verdun, page 5465, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Belgique - Histoire - Introduction Carolingiens Charles - EMPIRE D'OCCIDENT et SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE - Charles V de Habsbourg, dit Charles Quint Charles - FRANCE - Charles II le Chauve Europe - Histoire - L'émergence historique de l'Europe Falkenhayn (Erich von) Foch Ferdinand France - Histoire - De la Gaule à la France - Les Carolingiens guerres mondiales - La Première Guerre mondiale - 1914-1916 : l'échec de la guerre de mouvement Henri - FRANCE - Henri II Joffre Joseph Lorraine Louis - GERMANIE - Louis II le Germanique Meuse (55) Nivelle Georges Robert Pétain Philippe Trois-Évêchés (les) Vaux (fort de) verdunisation Voie sacrée Les médias Meuse (55) - carte physique Les livres Voie sacrée, page 5568, volume 10. »

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