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comme un chevreuil

Publié le 05/05/2014

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Le poème « Comme un chevreuil? » de Pierre de Ronsard décrit dans les deux quatrains, un chevreuil optimiste qui découvre la nature printanière. En effet, le soleil du printemps fait fondre les dernières traces de glace. Le chevreuil, impatient d'aller manger la douce jeune herbe, se presse à l'extérieur de son refuge, auréolé de la lumière du jour. Ainsi donc, confiant puisque le destin semble lui assurer une certaine protection, il explore différents milieux. Dépourvu de toute prudence, il se hasarde où bon lui semble. C'est alors que le chevreuil, aveuglé par son insouciance. Est victime d'une expérience qui lui coûte la vie. L'aventure du chevreuil correspond finalement, tel qu'en fait mention le poème, à celle d'un jeune homme tout aussi insouciant. Celui-ci, à l'image du noble animal, manifeste son excitation de découvrir la vie. En effet, libéré de la timidité de l'enfance par l'éveil de la puberté, le jeune homme est à l'âge de quitter le foyer parental. Une âme pure le guide. Il fréquente divers milieux sociaux, savourant la jeunesse féminine. Insouciant et sans crainte, il va tout comme le chevreuil, subir un assaut. Soudainement, le regard infiniment réduisant d'une femme éblouissante le foudroie. Ce regard est tellement puissant qu'il le marque au plus profond de son âme, bouleversant sa vie à jamais. Le poème « Comme un chevreuil? » comporte plusieurs thèmes et principalement celui de l'atteinte. En effet, il s'agit de deux personnages vulnérables qui vont connaître un bouleversement irr&eacu...

« d’un innocent. De plus, il s’agit d’un seul œil et le résultat engendr é par celui­ci, en dit long   sur   sa   nature.

  La   m étaphore   «   empourpr é  de   sang   »   r évèle   que   l’atteinte   du   chevreuil   n’est   pas   une   condamnation   mais   une   r évélation.

  En   ce   qui   concerne   le   jeune   homme,   elle correspond non seulement  à une r évélation mais aussi  à une b énédiction. A travers   cela, il se rend compte de sa sensibilit é à la beaut é. L’analyse   de   ce   po ème   fait   ressortir   aussi   le   th ème     de   la   libert é.

  Le   chevreuil   aussi   bien   que   le   jeune   homme   manifeste   leur   libert é.

  Ils   sont   d ésormais   libres   de   tout   mouvement.

  Le   chevreuil   en   profite,   pour   explorer   diff érents   lieux.

  C’est   une   libert é   incontr ôlable. Plus rien ne le retient. Seul son pied lui dicte sa loi. Le jeune homme aussi   s’apparente   au   chevreuil   lorsqu’il   fr équente   divers   milieux   sociaux.

  Il   respire   la   libert é à   pleins poumons car loin pour une toute premi ère fois de   la maison familiale. Il  n’a plus   besoin   d’ être   prot égé.

  D épourvu   de   questionnement,   d’engagement   et   de   tout   ce   qui   pourrait   le   retenir.

  Le   mot   «   s’enfuit   »(V4)   d écrit   l’impatience   qui   caract érise   les   deux   personnages.

  Le   chevreuil   est   libre   de   tout   et   m ême   de   son   bois   qui   jadis,   le   tenait   prisonnier. Il va loin, tr ès loin de ce qui l’emp êche d’ être son propre ma ître. Il se sauve de   son   bois.

  Pour   le   jeune   homme,   il   s’envole   du   foyer   parental.

  L’adolescence   lui   ayant   rendu sa libert é, entre temps d étenue par l’enfance, il n’a plus rien  à craindre. De plus, le   mot   «   é cart   » (V7) souligne l’ étendue de la libert é dont il est question. Son d éplacement,   commenc é à  un   point   donn é,   s’ étend   jusqu’ à  l’écart.

  Cette   libert é  l’am ène   dans   les   endroits les plus isol és; c’est­ à­dire que sa libert é n’a pas de limite. Le jeune homme par   le biais de la comparaison, jouit de cette m ême libert é. Ainsi donc, il s’est donn é le droit   de   visiter   tous   les   lieux   qui   lui   semblaient   p énétrables.

  De   la   m ême   mani ère,   la   comparaison   «   Comme   un   chevreuil   »   traduit   la   libert é  du   chevreuil   et   celui   du   jeune   homme. Une libert é aveuglante qui d étermine leurs  élans. De m ême, la m étonymie   «   libre   fol âtre   o ù  son   pied   le   conduit   »   montre   que   l’animal,   tout   comme   le   jeune   homme,   sont   tous deux fous de libert é. Ils ne r éfléchissent m ême plus  à l’endroit o ù ils vont. C’est leurs   pieds qui d éterminent le trajet de leur d éplacement. Cela traduit tr ès bien la grandeur de   leur libert é. L’innocence   est   aussi   l’un   des   th èmes   qui   retiennent   plus   attention.

  En   effet,   le   po ème   «   Comme   un   chevreuil   »   expose   l’innocence   des   deux   personnages   que   sont   le   chevreuil et le jeune homme. Le chevreuil semble n’avoir qu’une pi ètre connaissance de   ce   qui   pourrait   lui   arriver.

  `De   plus,   il   se   sait   pas   que   ces   choses   existent.

  Il   semble   totalement des dangers qui   le  menacent.  Il  se donne  du  plaisir  à visiter o ù  l’am ène  son   pied. Pour le jeune homme, cela s’apparente  à son inexp érience. Celui­ci venait de sa vie   d’enfance, avec toute la na ïvet é qu’elle comporte. Il n’a jamais su que l’amour existe. Lui   non plus d’ailleurs, ne s’en est jamais  dout é. Il est un adolescent, fi évreux de d écouvrir la   vie.

  Deux   mots   connotent   particuli èrement   le   th ème   de   l’atteinte.

  D’une   part,   le   mot   «   Printemps   »   (V1)   consiste   une   saison   d épourvue   de   neige.

  Cela   peint   une   certaine  . »

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