CORRESPONDANCE (1873-1939) de Freud. CORRESPONDANCE avec le pasteur Pfister (1909-1939) (résumé & analyse)

La correspondance de Freud (1856-1939) est une inlassable mise au point sur ce que le docteur se refuse à considérer dans d’autres perspectives que ce qui est, dès la fin du xixe siècle, plus qu’une œuvre, l’appréhension d’un principe qu’il maintiendra avec toujours plus d’intransigeance. Le choix de lettres publié sous la direction de son fils Ernst L. Freud, sa correspondance avec le pasteur Pfister, malgré les amitiés, les difficultés intimes ou autres, concernent le plus souvent une mise au point sur les questions fondamentales de la psychanalyse. Comme l’écrit Daniel Wildlocher qui préface la Correspondance avec le pasteur Pfister, c’est au travers de ses lettres que Freud oriente les recherches de ses élèves, redresse les déviations, « illustrant ainsi ce que pouvaient être les problèmes de théorie, de technique et de personne qui occupaient le mouvement psychanalytique à ses débuts ». C’est aussi une totale absence d’affectation dans ce que Freud considère son devoir : ne laisser aucune demande insatisfaite parce qu’il n’y a pas d’indice. si illusoire puisse-t-il paraître, qui ne corresponde à un de ces moments de la théorie dont le projet freudien traque les moindres manifestations, et s’y attachant, n’en éclaire avec exactitude les coordinations. D’où la « position de maîtrise »