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Norbert Elias la société des individus

Publié le 29/03/2015

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RIVAT Justine - 214704604/03/2015 RONDELLO Aurélie SULKOWSKI Elodie Compte rendu sur La société des individus de Norbert Elias Dans ce travail vous verrez tout d'abord, le compte rendu de notre groupe ainsi que notre analyse personnelle (en caractère noir) et ce que le prof ou les autres élèves on pu dire pendant la séance (en carractère rouge). I - Le parcours d'Elias. Norbert Elias est un sociologue et écrivain allemand. Il est né le 22 juin 1897 à Breslau et est mort le 1er août 1990 à Amsterdam. Il a grandi dans une famille juive aisée. En 1915, il se mobilise pour aller au front occidental et cette expérience le traumatisera à vie, il refoule cette partie de son histoire jusqu'à sa mort. En 1917 il retournera dans sa ville d'origine pour devenir aide-infirmier et enchaînera sur des études de médecine et de philosophie à Breslau. En 1924, Elias obtient son doctorat de philosophie grâce à sa thèse Idée et individu. Une étude critique de la notion d'histoire. En 1925, il se consacre à la sociologie à Heidelberg où il va commencer une carrière universitaire. En 1930, il s'installera à Francfort où il deviendra l'assistant de Karl Mannheim (autre sociologue allemand). En 1933, son mémoire sur l'habilitation est interdit à la publication par les nationaux-socialistes, nouveaux arrivés au pouvoir (ce mémoire sera finalement publié en 1969 avec comme titre La société de cour). La même année que cette interdiction de publication, Elias abandonnera l'Allemagne nazie pour, en premier lieu, la Suisse, puis ensuite la France où il espère trouver un poste. Il finit par s'installer, en 1935, à Londres où il concevra Sur le processus de civilisation, ouvrage qui sera publié grâce à son père en 1939. Son père l'année suivant, en 1940 et sa mère en 1941 ce qui a profondément touché et anéanti Elias. Après avoir été interné huit mois sur l'île de Man Elias travaillera, de 1935 à 1975, dans le cadre de l'Adult Edacuation Center en Angleterre. En 1954, il trouve enfin un poste d'enseignant en sociologie à Leicester après avoir enchaîné les conférences et les cours particuliers. En 1962, il part à la retraite, mais continuera pendant deux ans encore à enseigner la sociologie à l'Université du Ghana. En 1977, il reçoit le prix Adorno de la ville de Francfort pour son oeuvre La société des individus. En 1984 il s'installe définitivement à Amsterdam et crée La fondation Norbert Elias qui récompense tous les deux ans des jeunes chercheurs en sociologie. Lorsque Elias s'installe à Amsterdam, nous dit Roger Chartier, on voit dans la ville le reflet des transformations qu'à subit le monde au niveau, par exemple, de affrontement des deux super-puissances, les risques de conflits nucléaires, le processus d'intégration supranational de l'Europe ou la tension crée à cause de la présence physique des immigrés, ou come dirait Elias des « outsiders », des « established ». Il finit par mourir dans sa ville de résidence en 1990. Dans le texte de Roger Chartier, on en apprend un peu plus sur Elias, notamment le fait que sa participation à la fondation de la Group Analytic Society a laissé une marque sur son essai intitulé « Conscience de soi et image de l'Homme ». Elias se met à diriger les groupes thérapeutiques au sein de cette société, ce qui influencera sa réflexion théorique par la suite. L'une des grande pensée d'Elias est la critique qu'il fait de la tradition philosophique classique. Cette critique est pensée de longue date étant donné qu'elle lui vient des études qu'il a fait en philosophie quand il était jeune à Breslau. Dans des notes autobiographiques, Elias a raconté les conflits qu'il a pu avoir avec le professeur qui dirigeait sa thèse, Richard Hönigswald. Il raconte aussi qu'un conflit éclata lorsqu'il lui présenta sa thèse Idée et individu. Une étude critique de la notion d'histoire, dans laquelle il prônait l'idée que l'a priori n'était pas exacte, c'est-à-dire que rien n'est inné et intemporal, comme le dit Kant, au contraire. Chaque Homme doit apprendre par l'intermédiaire d'autres Hommes certaines choses au bon moment avec les termes correspondants. Il y a donc, d'une part, un bon moment pour apprendre certaines choses, on ne le fait pas à n'importe quel moment (exemple : marcher, on le fait quand on est enfant et non quand on a 25 ou 30 ans) et, d'autre part, on ne peut pas apprendre tout seul ou connaître déjà la chose (exemple : quand on apprend à parler, c'est par l'intermédiaire de notre entourage que nous y arrivons, en les entendant et reproduisant les mots et phrases qu'ils disent). Ces savoirs construis font donc parti du patrimoine de l'Homme. Ces idées ont été la source du conflit entre Elias et Hönigswald, car le premier trouvait ces idées et arguments irréfutables alors que le deuxième ne déclarait que c'était faux et qu'il ne pouvait accepter ce travail. Tout deux restèrent sur leur position, jusqu'à ce qu'Elias se rendit compte que le pouvoir de son professeur était plus grand (Elias précise aussi qu'il maintenait toujours sa position lorsqu'il a écrit La société des individus). Elias modifia donc son texte, qui fût accepté cette fois, puis devint docteur en philosophie à Breslau. Un court extrait de sa thèse sur la tradition philosophique classique fût imprimé en 1924. Lorsque Elias s'installe à Heidelberg en 1925, il abandonne entièrement la philosophie pour se consacrer à la sociologie, cependant, la philosophie a laissé des marques sur sa façon de penser. On le remarque, notamment en regardant la bibliographie de La société des individus où l'on retrouve, sur le trentaine mentionnée, dix philosophes dont Platon, Aristote, Descartes ... Cependant, on retrouve également Comte, Marx, Weber, Durkheim, Freud, Sartre, Rilke ... Mais, sa formation philosophique a fait qu'Elias a exclu la conception classique du rapport de l'Homme au monde. Dans sa thèse de philosophie, Elias avait souligné l'importance de développer la notion « d'individus », cependant il ne pu le faire qu'une fois qu'il fut passé du côté de la sociologie. Elias dit même « Cet abandon de la conception dominante de l'Homme et ce passage à la conception opposé fut pour moi le résultat d'un long processus intimement lié à mon abandon de la philosophie. » Elias entend pas là qu'il n'aurait jamais pu passer d'une conception à une autre sans abandonner la philosophie. Il insinue même, avec les mots qu'il emploi, que le fait d'avoir abandonné la philosophie est la meilleure des choses qu'il a faite pour s'épanouir complètement dans ces thèses. Elias revendiquera sa thèse sur la critique de la tradition philosophique classique jusqu'à la fin de sa vie, c'est-à-dire en isolant l'individu en tant que tel et en décomposant l'historicité des catégories de pensée. Elias déclare dans un entretien en 1985 que si Kant estimait que la raison était innée chez les individus, c'est parce que la biologie de l'époque n'était pas assez développée pour donner au mot « nature » un sens biologique. La biologie n'était donc pas assez avancé pour prouver que ce qui est dit naturel n'est pas forcément inné. Elias continue en affirmant qu'il est absurde de penser que la « cause », la « substance », la « nature » et les « lois naturelles » sont innées chez les êtres vivants. Il finit par dire que ce sont les faits, donc les preuves, qui prouvent que les a priori de la connaissance n'existe pas. Autrement dit, c'est grâce à la biologie que de nos jours on peut affirmer le fait que rien n'est inné chez l'être humain, que tout doit s'apprendre, qu'il n'existe pas d'a priori. II - L'ouvrage dans son ensemble. La société des individus de Norbert Elias a été publié pour la première fois en allemand en 1987 et a été élu comme meilleur livre de sociologie la même année. Ce texte est l'introduction à la pensée et l'oeuvre de Norbert Elias qui se compose de trois textes. Le premier texte s'appelle « La société des individus », le deuxième se nomme « Conscience de soi et...

« l'intermédiaire d'autres Hommes certaines choses au bon moment avec les termes correspondants.

Il y a donc, d'une part, un bon moment pour apprendre certaines choses, on ne le fait pas à n'importe quel moment (exemple : marcher, on le fait quand on est enfant et non quand on a 25 ou 30 ans) et, d'autre part, on ne peut pas apprendre tout seul ou connaître déjà la chose (exemple : quand on apprend à parler, c'est par l'intermédiaire de notre entourage que nous y arrivons, en les entendant et reproduisant les mots et phrases qu'ils disent).

Ces savoirs construis font donc parti du patrimoine de l'Homme.

Ces idées ont été la source du conflit entre Elias et Hönigswald, car le premier trouvait ces idées et arguments irréfutables alors que le deuxième ne déclarait que c'était faux et qu'il ne pouvait accepter ce travail.

Tout deux restèrent sur leur position, jusqu'à ce qu'Elias se rendit compte que le pouvoir de son professeur était plus grand (Elias précise aussi qu'il maintenait toujours sa position lorsqu'il a écrit La société des individus ).

Elias modifia donc son texte, qui fût accepté cette fois, puis devint docteur en philosophie à Breslau.

Un court extrait de sa thèse sur la tradition philosophique classique fût imprimé en 1924. Lorsque Elias s'installe à Heidelberg en 1925, il abandonne entièrement la philosophie pour se consacrer à la sociologie, cependant, la philosophie a laissé des marques sur sa façon de penser.

On le remarque, notamment en regardant la bibliographie de La société des individus où l'on retrouve, sur le trentaine mentionnée, dix philosophes dont Platon, Aristote, Descartes … Cependant, on retrouve également Comte, Marx, Weber, Durkheim, Freud, Sartre, Rilke … Mais, sa formation philosophique a fait qu'Elias a exclu la conception classique du rapport de l'Homme au monde.

Dans sa thèse de philosophie, Elias avait souligné l'importance de développer la notion « d'individus », cependant il ne pu le faire qu'une fois qu'il fut passé du côté de la sociologie.

Elias dit même « Cet abandon de la conception dominante de l'Homme et ce passage à la conception opposé fut pour moi le résultat d'un long processus intimement lié à mon abandon de la philosophie.

» Elias entend pas là qu'il n'aurait jamais pu passer d'une conception à une autre sans abandonner la philosophie.

Il insinue même, avec les mots qu'il emploi, que le fait d'avoir abandonné la philosophie est la meilleure des choses qu'il a faite pour s'épanouir complètement dans ces thèses. Elias revendiquera sa thèse sur la critique de la tradition philosophique classique jusqu'à la fin de sa vie, c'est-à-dire en isolant l'individu en tant que tel et en décomposant l'historicité des catégories de pensée.

Elias déclare dans un entretien en 1985 que si Kant estimait que la raison était innée chez les individus, c'est parce que la biologie de l'époque n'était pas assez développée pour donner au mot « nature » un sens biologique.

La biologie n'était donc pas assez avancé pour prouver que ce qui est dit naturel n'est pas forcément inné.

Elias continue en affirmant qu'il est absurde de penser que la « cause », la « substance », la « nature » et les « lois naturelles » sont innées chez les êtres vivants.

Il finit par dire que ce sont les faits, donc les preuves, qui prouvent que les a priori de la connaissance n'existe pas.

Autrement dit, c'est grâce à la biologie que de nos jours on peut affirmer le fait que rien n'est inné chez l'être humain, que tout doit s'apprendre, qu'il n'existe pas d'a priori. II – L'ouvrage dans son ensemble. La société des individus de Norbert Elias a été publié pour la première fois en allemand en 1987 et a été élu comme meilleur livre de sociologie la même année.

Ce texte est l'introduction à la pensée et l’œuvre de Norbert Elias qui se compose de trois textes.

Le premier texte s'appelle « La société des individus », le deuxième se nomme « Conscience de soi et image de l'Homme » et enfin, le dernier et troisième texte est « Les transformations l'équilibre « nous-je » ».

Ces trois textes ont été écrit à trois moments différents de la vie d'Elias.

Le premier en 1939 et le deuxième entre 1940- 50 quand Elias séjournait en Angleterre et le troisième en 1987 lorsqu'il était installé à Amsterdam.

Elias connu plusieurs obstacles avec cette œuvre.

Tout d'abord, il décida de retirer le texte lorsque ce dernier était en épreuves, ensuite il fallut attendre 44 ans, en 1983, pour que son premier texte intitulé « La société des individu » soit diffusé sous forme multigraphiée et c'est uniquement en 1987 que son texte devient accessible pour la plupart. Pour ce qui est du contenu de ces trois textes, on peut dire qu'ils sont tout trois basés sur un. »

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