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/10 NOM, Prénom :CORRECTION Du fait divers à la nouvelle, de la nouvelle au fait divers 1) Pour chacun des textes suivants, cochez la bonne réponse (fait divers/nouvelle).

Publié le 16/12/2017

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/10 NOM, Prénom :CORRECTION Du fait divers à la nouvelle, de la nouvelle au fait divers 1) Pour chacun des textes suivants, cochez la bonne réponse (fait divers/nouvelle). Vous justifierez votre choix par le relevé d'au moins deux indications ou procédés (si possible, différents dans chaque texte) dont vous expliquerez l’utilisation. (Sur 4 points) Textes Fait divers Nouvelle Justifications (0,75 * 4) A) Prenant au mot son état-civil, Mlle Bourreau a voulu exécuter Henri Bomborger. Il survivra aux trois coups de couteau de son amie. X 0,25 Jeu de mots « Mlle Bourreau » / « exécuter ». Note comique: Mlle Bourreau est stupide car a pris son nom au 1er degré.. Chp lex. de la torture/ de l'exécution Brièveté de la nouvelle (Fénéon, Nouvelle en 3 lignes) / travail de la langue, de la phrase. B) Il conduisait ivre avec un pneu crevé. Plérin. Un homme âgé de 40 ans a été interpellé samedi 5 septembre à 7h35 alors qu'il zigzaguait sur la RN 12 en raison d'un pneu crevé. Son alcoolémie a été contrôlée à 0,73mg par litre d'air expiré, soit 1,4 gramme environ par litre de sang. Son permis est suspendu et l'homme est convoqué au tribunal. Le Penthièvre. X 0,25 Titre en gras Anonymat du protagoniste Temps: PC (tps du discours) Précisions, détails: âge, date, heure, lieu. ...

« peau.

Il était heureux de vivre.

Sans doute était-ce un bonheur un peu égoïste. Une nuit, le malheureux fut réveillé par des douleurs épouvantables.

Il se sentit comme serré dans un étau, écrasé par le poids de quelque fatalité.

Quel était donc ce mal qui lui fondait dessus! Et pourquoi sur lui plutôt que sur un autre ? Quelle punition lui était là infligée ? C’était comme si on l’écartelait, comme si on brisait ses muscles à coups de bâton.

“Je vais mourir”, se dit-il. La douleur était telle qu’il ferma les yeux et s’y abandonna.

Il était incapable de résister à ce flot qui le submergeait, à ce courant qui l’entraînait loin de ses rivages familiers.

Il n’avait plus la force de bouger.

C’était comme si un carcan l’emprisonnait de la tête aux pieds.

Il se sentait attiré vers un inconnu qui l’effrayait déjà.

Il lui sembla entendre une musique abyssale.

Sa résistance faiblissait. Le néant l’attirait vers lui. Un étrange sentiment de solitude l’envahit alors.

Il était seul dans son épreuve, terriblement seul.

Personne ne pouvait l’aider.

C’était en solitaire qu’il lui fallait franchir le passage.

Il ne pouvait en être autrement. Ses tempes battaient, sa tête était traversée d’ondes douloureuses.

Ses épaules s’enfonçaient dans son corps. “ C’est la fin”, se dit-il encore.

Il lui était impossible de faire un geste. Un moment, la douleur fut si forte qu’il crut perdre la raison et soudain ce fut comme un déchirement en lui.

Un éclair l’aveugla.

Non, pas un éclair, une intense et durable lumière plus exactement.

Un feu embrasa ses poumons.

Il poussa un cri strident.

Tout en l’attrapant par les pieds, la sage-femme dit : “ C’est un garçon.” Lucien était né. Claude BOURCEYX, Les Petits Outrages, éd.

Le Castor astral, 1984 Publication : livre/journal ? Justifiez. /1 – genre de la nouvelle, brièveté, – titre de recueil, nom de l'auteur, date de parution et mention de la maison d'édition (à citer dans les copies, mention de la source) > Publication dans un livre. Auteur ? Relevez-en le nom.

/0,25 Il s'agit de Claude Bourceyx. Que se passe-t-il ? (qui, quand, quoi, où…) /1 Le lecteur assiste à la naissance douloureuse de Lucien dans un hôpital. Récit possible à la première personne : oui/non ? Expliquez. /0,5 Oui, dans une nouvelle, on peut tout à fait faire varier les points de vue (et donc passer du point de vue omniscient à un point de vue interne).

Il aurait été possible que Lucien dise « je », d'autant que nous avons déjà ses pensées et sensations retranscrites dans cette nouvelle.

Temps du récit ? Si oui, lesquels ? Relevez au moins un exemple pour chacun d’eux.

/0,5 L'on retrouve les temps du récit, en effet, nous pouvons relever les verbes « battaient », « attirait », « flottait » à l'imparfait ainsi que les verbes « fut », « embrasa » ou encore « poussa » qui sont au passé simple.

Dénouement raconté au début/ Récit chronologique avec chute finale ? Expliquez.

/0,25 Le récit est chronologique.

En effet, nous aurions pu repérer toutes les étapes du schéma narratif.

La chute intervient donc à la fin de la nouvelle, comme une surprise au lecteur.

En effet, Lucien passait pour un vieillard dans les premières lignes (en souffrance, proche de la mort) jusqu'aux dernières lignes où l'on apprend qu'il s'agit de la naissance d'un bébé. Œuvre littéraire / Texte journalistique ? /0,5 Nous avons bien affaire à une œuvre littéraire: présence d'un narrateur, développement d'un récit, d'une action, création d'un personnage, utilisation des temps du récit, parution dans un recueil, formulation des phrases très travaillée (présence de figures de style, champ lexical de la souffrance, intervention de paroles au discours direct) 3/ Transformez cette nouvelle en fait divers.

/2 points. cf.

feuille jointe.. »

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