Devoir de Philosophie

André Malraux voyage en Egypte

Publié le 16/09/2014

Extrait du document

malraux

Le troisième jour est consacré à la visite de Karnak et de Louxor. Le ministre prend plaisir à s'égarer et à rêver au coeur des ruines majestueu­ses, et écoute Christiane Des-roches-Noblecourt évoquer, sur l'autre rive du Nil, les che­mins parcourant la Cime thébaine. D'abord empruntés par les ouvriers des pharaons, ces sentiers furent ensuite foulés par les pèlerins chré­tiens venus recueillir la sages­se des anachorètes vivant dans ces lieux saints. Il n'en faut pas plus à Malraux pour décider de parcourir ces mêmes sentiers le lendemain. La délégation française tente de l'en dissuader, lui expo­sant la difficulté de l'excur­sion sur des chemins escarpés brûlés par le soleil. Rien n'y fait et au petit jour, après avoir traversé le Nil, la trou­pe d'officiels français et égyptiens parvient dans la Vallée des Reines au lever du soleil. Sur les chemins de la

malraux

« LE CÉNOTAPHE DE MALRAUX Quand il s'éteint en 1976, celui qui avait été aventurier, écrivain, grand résistant, ministre du général de Gaulle de 1958 à 1969 a droit à des obsèques nationales.

Au nom du pays tout entier, le gouvernement français salue Je grand homme au cours d'une cérémonie historique qui se déroule à la nuit tombée dans la Cour carrée du Louvre.

On se souvient des anciens compagnons de la Libération entonnant le Chant des partisans.

On se rappelle aussi qu'au cœur du grandiose cérémonial trônait le sarcophage en bois doré d'une momie de chat égyptien.

Selon certains proches, depuis la mort accidente/le de ses deux fils, l'auteur du Musée imaginaire se serait tourné vers Je mysticisme.

La présence de ce chat égyptien n'était-elle pas une invocation de la déesse lointaine, symbole de l'éternel retour.

En février 1967, inaugurant l'exposition Toutânkhamon, André Malraux avait prononcé ces mots : « Ce que l'Égypte a cherché dans la mort, c'est justement la suppression de la mort ...

Je remercie, au nom de la France, l'Égypte, qui, la premiè­ re, a inventé l'éternité.

» ministère de la Culture en l'honneur de la délégation française permet au ministre d'évoquer avec grandilo­ quence l'importance pour le patrimoine mondial de l'hu­ manité des temples de Nu­ bie.

La face est sauve ! En Haute-Égypte A l'aube du deuxième jour, Malraux vole vers Abou Simbel, où les travaux vont bon train.

Le ministre est par­ ticulièrement impressionné par le « garage », plateau sur lequel sont savamment en­ treposés les centaines de blocs du temple démantelé de Ramsès Il.

De retour à As­ souan, il dîne à l'Old Cataract Hotel où -hasard - il croise un groupe de députés com­ munistes français venus visi- ter le chantier du barrage, en grande partie financé par l'Union soviétique.

Le troisième jour est consacré à la visite de Karnak et de Louxor .

Le ministre prend plaisir à s'égarer et à rêver au cœur des ruines majestueu­ ses, et écoute Christiane Des ­ roches - Noblecourt évoquer, sur l'autre rive du Nil, les che­ mins parcourant la Cime thébaine .

D'abord empruntés par les ouvriers des pharaons, ces sentiers furent ensuite foulés par les pèlerins chré­ tiens venus recueillir la sages­ se des anachorètes vivant dans ces lieux saints .

Il n'en faut pas plus à Malraux pour décider de parcourir ces mêmes sentiers le lendemain .

La délégation française tente de l'en dissuader, lui expo­ sant la difficulté de l'excur­ sion sur des chemins escarpés brûlés par le soleil.

Rien n'y fait et au petit jour, après avoir traversé le Nil, la trou ­ pe d'officiels français et égyptiens parvient dans la Vallée des Reine~ au lever du soleil.

Sur les chemins de la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles