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Publié le 07/01/2017

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Bichon Antoine Term S2 Le Brésil s’affirme depuis plusieurs années comme une puissance émergente, en effet le pays se classe en 2016 au 5éme rang mondiale. De plus, ces dernières années, de grands évènements s’y sont déroulés. Ainsi, en mettant en relation la couverture du Monde « Brésil un géant s’impose » (2010) et un article extrait de « The New York Times » : « L’impérialisme version brésilienne » (2011), nous montrerons dans un premier temps, que le Brésil s’affirme sur le plan international puis dans un deuxième temps, que cette émergence suscite des tensions continentales. Tout d’abord, la couverture du Monde représente le drapeau brésilien ; le rond bleu avec les étoiles représente le ciel de Rio le 15 novembre 1889 lors de la proclamation de la République, lorsque le Brésil est devenu une République. Le losange jaune représente les ressources du Brésil tel que l’or ou le diamant et le fond vert représente la forêt amazonienne. Autour de ce drapeau et de sa devise « Ordem E Progresso » signifiant ordre et progrès, sont représentés de nombreux symboles révélateurs de la réussite du géant Sud-américain. Pour commencer, plusieurs icones illustrent l’affirmation du Brésil sur le plan international, au nivea...

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« Cependant, les grands évènements cités précédemment ont entrainé de vives contestations dans le pays, notamment de la part des populations les plus démunies, ne comprenant pas l’utilité de tels investissements tandis que prêt de 20% des brésiliens vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Ainsi, comme le montre le deuxième document extrait du « New York Times » , l’impérialisme (formation d’une domination) brésilien est aussi contesté au niveau continental.

Tout d’abord, dans le début du texte, nous pouvons voir les contestations boliviennes, en effet le président bolivien Evo Morales est qualifié comme « un laquais du Brésil » (l.1) par des manifestants indiens.

Ceux-ci contestent l’impérialisme brésilien, tentant d’influencer les présidents des pays voisins afin d’étendre leur puissance. De plus, les « intellectuels boliviens s’en sont eux aussi pris à la bourgeoisie de Sao Paulo » (l.8-9), les comparants aux chasseurs d’esclaves durant la colonisation.

Ils sont comparés ainsi car les riches brésiliens profitent de la pauvreté de la Bolivie pour s’y installer et y engager de la main d’œuvre à bas prix, telles des esclaves.

« La nouvelle puissance de l’hémisphère sud découvre qu’elle peut endosser à son tour un mauvais rôle et être rejetée » (l.19-20).

Cette citation, montre que les contestations qui étaient autrefois réservées aux Etats-Unis, le sont maintenant pour la nouvelle puissance impérialiste qui n’est autre que le Brésil. Dans la suite de L’impérialisme version brésilienne, nous pouvons voir que les ambitions brésiliennes sont accueillies avec défiance dans plusieurs autres pays latino-américain.

Tout d’abord, « un projet de route à travers la jungle du Guyana a été suspendu » (l.24-25).

Ce projet n’a pas abouti car la Guyana a craint que le Brésil ne la submerge de flux migratoire et commerciaux.

En Argentine, le gouvernement a aussi « coupé court à un projet minier » (l.29), lancé par une entreprise brésilienne car celle-ci n’employait pas assez d’habitants argentins.

Ainsi, le Brésil veut s’implanter dans ses pays voisins sans pour autant participer à leur économie.

Le Brésil a aussi tenté d’implanter en Equateur une centrale hydroélectrique, aboutissant à des tensions et une bataille judiciaire sans merci avec le pays.

Enfin, l’impérialisme brésilien est contesté de par ses nombreux projets dans la forêt amazonienne.

Par exemple, « des manifestations d’indiens Ashaninkas dans l’Amazonie péruvienne ont remis en cause un projet de barrage » (l.35-36-37).

Aujourd’hui, la forêt amazonienne, considérée comme le « poumon du monde », est en danger notamment à cause du front pionnier, malgré les tentatives de l’ONU pour contrôler cette déforestation. Pour conclure, nous avons pu voir que le Brésil s’affirme sur le plan international dans de nombreux domaines, que ce soit économique, culturel ou encore commercial.

Les grands évènements présents au Brésil ces dernières années montrent ainsi l’affirmation de la puissance du pays.

Cependant, cette émergence suscite des tensions continentales, en effet de nombreux pays voisins du Brésil refusent des projets tels que des routes, des barrages ou des mines, de peur de ne pas pouvoir assumer les conséquences de la puissance brésilienne. De plus, l’impérialisme brésilien est contesté par des manifestations, comme celle des indiens devant l’ambassade brésilienne en septembre 2011.

Malgré cette émergence, le Brésil subit une forte crise politique et économique depuis l’arrivé au pouvoir de Dilma Roussef en 2010, aujourd’hui destituée de ces fonctions.. »

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