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L'oracle d'Ammon à Alexandre le Grand

Publié le 09/08/2014

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officiellement comme pharaon par le clergé de Ptah, l'ordre religieux in­contournable de l'époque. Mais cette reconnaissance n'est pas suffisante aux yeux d'Alexandre. Il connaît de ré­putation l'oracle de Zeus-Ammon à Siouah.

Pour lui, comme pour tous ses contemporains grecs, il est important de consulter les oracles. Ceux d'Apollon à Delphes et à Delos ou celui de Zeus à Olympie sont au­tant de références à des croyances que nul n'oserait remettre en cause.

 

Pour Alexandre, la décision de se rendre à Siouah, au pays des Timihou (les habi­tants de l'oasis, de race ber­bère), pour rencontrer l'ora­cle, relève tout autant, sinon plus, de la stratégie et de la

« diplomatie que de la simple dévotion.

En effet, depuis le célèbre oracle rendu à Ci­ mon, les Grecs comme les Égyptiens vénèrent le dieu local Ammon.

Pour Alexan­ dre, qui a besoin de signes forts afin de s'attacher la confiance et l'adhésion d'une population opprimée depuis des décennies, le fait de con­ sulter l'oracle est une mar­ que de respect.

Aux yeux des Grecs, cet acte ne peut qu'at­ ténuer, voire balayer, les der-niers soupçons qu'ils auraient pu avoir envers le Macédo­ nien qui a conquis leur pays, même si c'était pour en chas ­ ser les Perses.

Dernière raison, laver l'af­ front fait par Cambyse qui voulait détruire Siouah et ef­ facer le culte d'Amman.

Heu­ reusement, ensevelies par une tempête de sable, les troupes du Perse n'atteignirent jamais l'oasis .

L'oracle de Siouah D urant l'hiver de l'an 331 avant J.-C., le nouveau maître de l'Égypte entre­ prend le périlleux voyage vers l'oasis, située en direc­ tion de la Libye, à l'ouest du Fayoum.

A peu près mille ki­ lomètres par les pistes par­ tant de Memphis et longeant au sud la dépression du Fayoum.

Peut-être, pour se rendre à Siouah, Alexandre. »

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