Le Winter Palace

« Le palace jouit d'une situa­ tion géographique exception­ nelle, face au site de Louxor, à deux pas des temples de l'an­ tique cité thébaine, à quel­ ques minutes de la mythique Vallée des Rois.

Depuis les chambres qui donnent sur le Nil, la magie du point de vue laisse émerveillé.

Un mélange harmonièux d'influences E ntre orientalisme et style victorien, la décoration du Winter Palace n'est pas un compromis, c'est une alliance réussie entre deux mondes, deux univers appelés à se comprendre malgré les oppo­ sitions apparentes.

De ce mé­ lange naît une suave harmo­ nie partout présente, dans les salons comme dans les cham- bres , la salle à manger ou le bar rococo.

La perfection vient ici de ce que chaque détail compte.

Lambris, tapis, mobilier, ver­ reries, luminaires, tableaux, objets d'art, rien ne semble avoir changé depuis le début du xx · siècle, et pourtant tout est d'une totale moder­ nité.

Cette sensation ne vient pas seulement du fait que, comme tous les grands pa­ laces, le Winter Palace est équipé des inévitables infra­ structures qui permettent à sa clientèle fortunée de ne pas être coupée du monde, mais aussi d'une intempora­ lité telle qu'elle en est tour­ née vers le futur .

Le royaume de la lumière C e qui frappe d'emblée, c'est le caractère lumi­ neux de l'édif ice, tant à l'ex­ térieur qu'à l'intérieur.

Quand on la contemple depuis les rives du fleuve, la silhouette en pierre rose du Winter Pa­ lace semble retenir prison- CABINES TÉLÉPHARAONIQUES La découverte de la tombe de Toutânkhamon par Howard Carter en 1922 a conforté la volonté égyptianisante des architectes de Louxor.

Jusque dans les années soixante, la ville s'est couverte d'édifices cherchant à imiter /'imposant style pharaonique.

Parmi ces bâtiments, on recense l'immeuble de la National Bank of Egypt, tout près du Winter Palace, la station thermique (située au sud du Novotel), le poste de police, ainsi que la gare, une belle réussite datant de 1960.

Ce style d'architecture fut si populaire en son temps qu'on pouvait même téléphoner depuis des cabines ...

pharaoniques !. »