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QU'APPELLE-T-ON UN BON LIVRE?

Publié le 14/08/2014

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1.     Lecture du sujet

Une fois de plus, on constate que le rédacteur du sujet donne quelques conseils pour éviter les travers les plus fréquents. Une fois de plus, aussi, nous sommes en présence d'un sujet qui requiert un certain nombre de lectures et une réflexion sur ces lectures.

2.     La dissertation sous forme de lettre.

Le libellé du sujet n'implique pas que, obligatoirement, l'on rédige sa réponse sous la forme d'une lettre au lecteur inconnu. Beaucoup de candidats vont procéder autrement, mais la dissertation n'est pas un genre fermé et lorsque, comme c'est le cas ici, le sujet s'y prête, vous pouvez rompre avec le schéma traditionnel.

3.     Le contenu

 

Le candidat a quelques idées sur le monde de l'édition. Il a remarqué la multiplicité des domaines abordés par le livre, il connaît le problème des éditeurs qui croulent sous les manuscrits, il est informé sur le fait que l'activité de certains éditeurs se limite à la recherche d'un profit à court terme.

Sujet :

Imaginons que vous soyez bibliothécaire et qu'un lecteur dans l'embarras vous demande de lui indiquer un « bon livre «. Quels seraient les critères qui vous permettraient de le conseiller ?

Evitez de faire un catalogue d'oeuvres et de rester dans le vague : soyez précis, exprimez-vous en fonction de vos expériences de lecteur et de vos goûts.

« tous ? Joseph Kessel, l'un de nos grands romanciers contempo­ rains, doit, me semble-t-il, sa popularité et sa carrière à 2s l'originalité de ses œuvres.

Le lecteur est sans cesse tenu en haleine par l'évolution de l'histoire même, ses rebondissements, ses renversements de situation.

Ajoutons à ceci une grande sensibilité et nous obtenons un très grand roman tel que Le Lion...

pour les amateurs du genre, bien sûr! .lO Mais le problème le plus important est la réflexion du lecteur.

Un "bon livre,.

doit amener celui qui le lit à réfléchir sur les différents thèmes posés par l'auteur.

La richesse d'un livre vient essentiellement des problèmes divers qu'il soulève.

Nombreux sont les romans beaucoup trop superficiels que l'on parcourt 35 sans grand intérêt et que l'on oublie rapidement parce qu'il est impossible de les approfondir.

Ces livres-là sont lus passive­ ment, le texte est simplement survolé et les lecteurs restent déçus.

Un «bon livre" doit aboutir à l'inverse.

Son contenu doit apponer avant tout à l'intéressé certaines notions, de telle 4. »

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