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L ART DE PERSUADER ET DE CONVAINCRE A TRAVERS UN EXTRAIT DES" FEMMES SAVANTES" DE MOLIERE

Publié le 06/05/2014

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Français Molière dans cet extrait des « Femmes Savantes », utilise 2 stratégies argumentatives représentées par l'une des deux soeurs. Par ces deux stratégies, il veut montrer la position d'une femme dans la société. a) L'art de persuader Pour convaincre, sa soeur Armande n'hésite pas à insulter et dénigrer toutes les personnes qui ne s'intéresse pas à la science, à la philosophie. En commençant par sa soeur. Avec les phrases exclamatives tels que « Mon Dieu que votre esprit est d'un étage bas !» (l.1); « Qu'une idole d'époux et des marmots d'enfants !»(l;5), nous pouvons voir les sentiments d'Armande vis à vis de sa soeur. Et en plus des phrases exclamatives, la démonstration de sa pensée est mis en exergue par le mot « marmots » qui est totalement péjoratif, il dénigre le côté familiale, le fait d'avoir des enfants. £ Ces mots très durs « gens grossiers » (l.6), « bas amusement »(l.7), « pauvretés horribles » (l.27) cherchent à montrer à sa soeur, la valeur, place « réelle » de la femme. L'oxymore « grossier plaisirs »(l.45) le démontre tout aussi bien. Pour encore plus la toucher, elle lui dit qu'elle fait honte à leur...
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« Molière dans cet extrait des « Femmes Savantes », utilise 2 stratégies argumentatives représentées par chacune des deux sœurs.

Par ces deux stratégies, il veut montrer la position d'une femme dans la société. Armande : L'art de persuader Pour Armande, la femme doit être une savante ! Elle ne peut supporter qu'elle fasse un autre métier et surtout pas femme au foyer. Premièrement, Armande utilise beaucoup de phrases exclamatives, « Mon Dieu que votre esprit est d'un étage bas !» (l.1); « Qu'une idole d'époux et des marmots d'enfants !»(l;5) et d'adjectifs dépréciatifs comme « étage bas » (l.1), « gens grossier » (l.6), « bas amusement » (l.7) pour décrire la femme au foyer et ses activités.

Nous pouvons aussi remarquer une antéposition des adjectifs dépréciatifs : – bas amusement (l.7) – marmots d'enfants (l.5) Le mot « marmots » ici est très vulgarisé. Ensuite, elle vente les mérites de la philosophie, nous pouvons le voir avec le champs lexical de l’intérêt : « élevé, plaisirs, clartés, charmante douceurs, épanche les cœurs, monter au dessus du genre humain », composé de plusieurs adjectifs mélioratifs qui sont destinés à faire changer d'avis Henriette. Et avec la personnification de cette dernière « Mariez-vous, ma sœur, à la philosophie, » (l.19) Et pour finir, elle essaie de faire culpabiliser sa sœur, en lui disant intentionnellement, qu'elle fait honte à leur mère.

Une méchante accusation qui touche le cœur.

Pour conclure, nous pouvons dire que l'argumentation d'Armande relève de la persuasion car elle utilise des phrases exclamatives, des adjectifs dépréciatifs et péjoratifs et elle essaie de blesser moralement sa sœur, tous ses éléments montrent qu'elle utilise ses sentiments, ses émotions plus que sa raison.

Henriette : L'art de convaincre Henriette face à de tels mots de la part de sa sœur reste calme et tranquille, ses phrases ne sont ni agressives, ni méchantes. Son premier argument, « le ciel...Pour différents emplois nous fabrique en naissant » (l.29), est énoncé d'une manière calme et réfléchi.

Elle fait référence à l'ordre tout puissant pour attesté de son idée.

Elle dit, ensuite, à Armande, que tout le monde n'est pas fait pour être philosophe.

Et que si elle est faite pour cela, pour les « élévations » (l.32), elle préfère vivre « terre à terre »(l.34) avec les humains.

Henriette accepte complètement sa situation et elle aime ce qu'elle fait.

Nous pouvons aussi remarquer aux lignes 32 à 35 et 38 à 41, que Henriette reprend les arguments de sa sœur.

Elle se moque gentillement d'elle, en faisant de l'ironie avec l'oxymore « grossiers plaisirs » (l.45) et en justifiant chacune de ses phrases.

Et pour finir, Henriette en réponse à la méchante accusation d' Armande, lui répond qu'il ne faut pas oublier que leur mère à beau être une savante, c'est aussi une femme qui a donné naissance à deux filles.

Et donc que chacune d'elles à leur manière imite leur mère, aux lignes 42 à 47.. »

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