Devoir de Philosophie

Carmen

Publié le 30/04/2016

Extrait du document

L’œuvre et son auteur Carmen est une nouvelle écrite en 1845 et publiée en 1847 en France par Prosper Mérimée, historien, archéologue et écrivain français. Mérimée représente l’évolution du romantisme vers le réalisme. Carmen raconte une histoire d’amour tragique. Lors de son voyage en Espagne, le narrateur, archéologue, va faire connaissance du plus grand brigand du pays Don José Navarro, protéger sa fuite et lui éviter d’être arrêté. La semaine suivante, ce dernier va sauver le narrateur des mains de Carmen la Gitane, dont il était tombé amoureux et qui s’était employée à le séduire en vue de le dépouiller. Quelques mois plus tard, le narrateur retrouve Don José Navarro, la veille de son exécution. Ce dernier lui raconte comment par amour pour Carmen, brigadier des dragons,  il devint déserteur, coquin, contrebandier, voleur... puis délaissé par la belle gitane, assassin : Don José Navarro tue Carmen. Le récit s’achève ainsi, et suit une digression du point de vue du narrateur sur l’histoire des bohémiens et de leur langue : le romani. Les personnages principaux sont : Carmen : une jeune gitane qui entraîne dans sa chute son amant jaloux. C’est une femme sensuelle, qui utilise ses charmes et ses atouts féminins pour arriver à ses fins et manipuler ses amants. Elle envoûte littéralement le narrateur et Don José dès la première rencontre. Don José : destiné à une carrière militaire, il succombe aux charmes de Carmen et devient un bandit. Il ne peut désobéir à sa maîtresse, dont il est passionnément amoureux. Il est faible et impuissant et sa passion va le pousser à commettre des meurtres ; il y succombe entièrement lorsqu’il tue Carmen, qui lui avait avoué qu’elle ne l’aimait plus. Le narrateur : personnage naïf, également tombé dans les filets de sa passion pour Carmen, mais qui a été sauvé par Don José. C'est également un personnage vertueux et sage se rapprochant de l’auteur par son profil d’archéologue. Le portrait de l’héroïne Carmen est une jeune et belle bohémienne. Elle est petite, bien faite avec de très grands yeux. Le physique de Carmen joue un rôle très important pui...

« Carmen est une jeune et belle bohémienne.

Elle est petite, bien faite avec de très grands yeux.

Le physique de Carmen joue un rôle très important puisque c’est ce dernier qui va avant tout attirer l’attention de Don José mais aussi de tous les hommes, par son aspect affriolant.

La beauté de la jeune gitane en fait d’elle presque une légende et lui fait naître une réputation dans le milieu des bourgeois, qui la surnomment « la gitanella ».

Sa beauté fait d’elle une femme fatale.

Les habits vont également avoir un rôle essentiel dans son pouvoir de séduction auprès des hommes.

En effet, la dominance de la couleur rouge dans ses habits fait preuve de passion et de lascivité, et la présence de la fleur de cassie au coin de sa bouche ramène l’esprit vers une danseuse de tango, sensuelle et indocile.

Cette sensualité se retrouve dans le caractère de la belle gitane, un caractère également insouciant mais aussi indomptable qui attirent et charment les hommes.

De plus, son attitude, sa démarche expriment la volupté et le désir.

Carmen est une créature envoûtante, une séductrice. Le personnage de la gitane est l’allégorie de la liberté : sauvage, imparfaite mais tellement désirable.

Elle est insaisissable, soumise à rien, ni à personne si ce n’est les « affaires d’Egypte », sa superstition et sa propre liberté.

En fait, elle incarne la liberté.

Elle n’éprouve aucune honte à passer éventuellement pour une fille publique, ni ne craint de voler ou de tremper dans des affaires plus sombres.

Carmen est l’essence même de la femme libre sans attaches, sans dieu ni pays, sans loi ni autorité. C’est une femme rebelle : elle s’oppose fortement aux règlements.

Elle n’en fait qu’à sa tête et refuse de se soumettre à quelque loi que ce soit. Elle passe sa vie en mentant et en volant.

Elle vit dans le présent et n’écoute qu’elle, son désir de liberté, ses sentiments du moment, ses caprices d’enfant.

Carmen est aussi un personnage diabolique, La "gitana" est la beauté faite femme, ensorceleuse prête à envouter le premier venu.

Les hommes représentent ses proies avec lesquels elles jouent.

Elles les manipulent, les trompent, les poussent à commettre des actes répréhensibles (vol, meurtre).

C’est un personnage dominant. En fait, elle est loin de toutes les figures féminines du XIXe siècle par son absence de morale, de vertu, de soumission.

Elle est aussi passionnée que froide, aussi violente que joueuse, aussi manipulatrice que capable de soin et de tendresse.

Elle passe d’un extrême à l’autre sans raison, imprévisible, capable du pire comme du meilleur, du meurtre comme de l’amour.

Le personnage de Carmen repose tout entier sur ses contradictions et paradoxes sans jamais se contredire, elle ou ses principes.

Carmen incarne en priorité deux valeurs : elle est d'abord une grande figure de femme fatale et un symbole de liberté.

2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles