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Publié le 29/10/2014

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Au XIXème siècle, les changements politiques sont nombreux en France comme nous allons le voir dans cet extrait de « Ultima verba » issue du chapitre dix-sept du livre VII « (des) Châtiments », vaste pamphlet poétique de Victor Hugo publié en 1853 suite à la prise du pouvoir par Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III. « Ultima verba » ou dernières paroles se situe à la fin du recueil à la façon d'un testament politique et moral en se terminant sur trois apostrophe : le premier adressé aux autres proscrits, puis à Napoléon III et enfin à la France qu'il aime et qu'il a quitté. Nous allons donc nous demander par quel moyen ce poème fait-il entendre la voix du poète Ainsi, nous étudierons la dénonciation violente de l'e...

« La critique de l'entourage de l'empereur La critique ne s'applique pas que à Napoléon mais à tout son entourage.

Il rejette donc le régime en dénonçant, au-delà de l'empereur, tous ceux qui ont soutenu ou accepté le coup d'État.

La métonymie « les trahisons et les têtes courbées » (vers 9) et par le terme péjoratif « les valets » (vers 7), la répétition de « on » au vers 3 et 4 et l'allitération du son « t » (« tandis, tes, te, montreront, ton , te, montrerai, ton ») suggère la critique de la soumission des courtisans et condamne leur servilité.

Le clergé qui « bénit » l'empereur (vers 4) n'est pas exempt de reproche et de cet « opprobre ».

Hugo profondément religieux désigne le clergé par le pronom « on » afin de mettre ces membres dans l'anonymat voir l'oubli.

Il dénonce ainsi indirectement la complicité coupable de l'Église avec Napoléon. Hugo tout au long du poème évoque la cause pour laquelle il se défend : la République.

Il développe ainsi des valeurs qui sont propre à ce régime.

Il évoque ainsi tour à tour la liberté par « Je resterait proscrit, voulant rester debout » et la fraternité par son hommage à ses « nobles compagnons » qui subissent eux aussi l'exil. Pour lui, « la République est là qui nous unit ».

Même si l'Empire a remplacé la République, il restera fidèle et il « attacher(a) la gloire a tout ceux qu'on insulte » même si c'est une « sombre fidélité pour des choses tombées ». Victor Hugo est un écrivain engagé et impliqué dans son époque mais également un poète romantique qui exprime ses sentiments.. »

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