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Publié le 29/10/2014
Extrait du document
«
La critique de l'entourage de l'empereur
La critique ne s'applique pas que à Napoléon mais à tout son entourage.
Il rejette donc le régime en dénonçant,
au-delà de l'empereur, tous ceux qui ont soutenu ou accepté le coup d'État.
La métonymie « les trahisons et les
têtes courbées » (vers 9) et par le terme péjoratif « les valets » (vers 7), la répétition de « on » au vers 3 et 4 et
l'allitération du son « t » (« tandis, tes, te, montreront, ton , te, montrerai, ton ») suggère la critique de la
soumission des courtisans et condamne leur servilité.
Le clergé qui « bénit » l'empereur (vers 4) n'est pas
exempt de reproche et de cet « opprobre ».
Hugo profondément religieux désigne le clergé par le pronom
« on » afin de mettre ces membres dans l'anonymat voir l'oubli.
Il dénonce ainsi indirectement la complicité
coupable de l'Église avec Napoléon.
Hugo tout au long du poème évoque la cause pour laquelle il se défend : la République.
Il développe ainsi des
valeurs qui sont propre à ce régime.
Il évoque ainsi tour à tour la liberté par « Je resterait proscrit, voulant
rester debout » et la fraternité par son hommage à ses « nobles compagnons » qui subissent eux aussi l'exil.
Pour lui, « la République est là qui nous unit ».
Même si l'Empire a remplacé la République, il restera fidèle et il
« attacher(a) la gloire a tout ceux qu'on insulte » même si c'est une « sombre fidélité pour des choses
tombées ».
Victor Hugo est un écrivain engagé et impliqué dans son époque mais également un poète romantique qui
exprime ses sentiments..
»
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