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commentaire composé, le mondain, Voltaire

Publié le 05/06/2014

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Commentaire de texte : Le Mondain de Voltaire Voltaire, écrivain et philosophe des Lumières reconnu, s'opposant aux croyances basant le bonheur sur la privation et les sacrifices, écrit «Le Mondain» en 1736. Ce poème en vers, composé de décasyllabes et de rimes, appartient aux registres didactique et satirique. En effet, c'est avec humour et esprit, qu'il dresse le portrait de son époque, l'Age de fer, période de plaisirs apportés par les progrès scientifiques, le luxe et la modernité. Ainsi, nous essayerons par le biais de nos arguments, de cerner l'idée du bonheur que propose l'auteur. Dans une première partie, nous verrons comment Voltaire, avec finesse et esprit, parvient à faire une critique de l'âge d'Or puis de la religion. Ensuite, nous nous intéresserons à la façon dont il établit son éloge de l'âge de Fer tout en essayant de convaincre le lecteur. Enfin, nous nous attacherons à la particularité de sa conception du bonheur. Tout d'abord, l'auteur laisse entendre une certaine ironie dans sa description de l'age d'Or. En effet, les premières lignes nous par...
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« but étant d'impliquer le destinataire en g énéralisant et en rempla çant le «je» par un «nous».

  De plus, les phrases interrogatives «Nos vins de France enivrent les sultans?» v.29 ;   «Qu'auraient­ils pu conna ître?» v.34 montre la prise  à témoin du lecteur, qui est encourag é à   se poser lui­m ême la question. Nous pouvons en d éduire que ce po ème insiste sur l'admiration que Voltaire porte  à son   é poque, et qu'il a une valeur argumentative. Finalement, l'auteur expose une conception du bonheur bien particuli ère. En effet, il transcrit   une certaine superficialit é dans ses propos, insistant sur mat érialisme comme source de   plaisir. C'est avec humour qu'il d éfini le superflu, utilisant alors un oxymore «le superflu,   chose tr ès n écessaire» v.22. Il se moque ainsi de lui­m ême et de la bourgeoisie, assumant   ainsi pleinement son caract ère superficiel. Parall èlement, Voltaire associe le go ût du luxe et   de la richesse  à l'honn êtet é. Dans «tout honn ête homme a de tels sentiments» v.12, il   souligne que la volont é du plaisir est naturelle, mais aussi, implicitement, bl âme tout homme   pr ônant la nature, le retour aux sources, et n'approuvant pas la modernit é et les plaisirs   qu'elle procure. Ainsi, Voltaire s'oppose aux pens ées de Jean­Jacques Rousseau.  Enfin, nous pouvons qualifier ce po ème comme un hymne au bonheur et aux plaisirs. En   effet, le rythme vif, notamment avec les  énum érations «Tous les plaisirs, les arts de toute   esp èce, La propret é, le go ût, les ornements» v.10 et 11, traduisent l'enthousiasme de   l'auteur. Cet enjouement est accentu é par la phrase exclamative «O le bon temps que ce   si ècle de fer!» v.21,  En fin de compte, en publiant «Le Mondain», Voltaire a pour but de provoquer, en   s'attaquant directement  à la Religion et  à la conception du bonheur par la nature. Il d épr écie   une  époque mythique, sans richesse et sans avanc ées techniques. Ce po ème  à la valeur   argumentative insiste sur l'admiration que Voltaire porte  à son  époque. L'auteur con çoit en   fait le bonheur de fa çon honn ête, assumant sa volont é de luxe et de plaisirs. . »

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