commentaire sur l'Ingénu chap XX
Publié le 23/03/2015
Extrait du document
«
compléter les personnages.
chaque personnage a une récompense correspondant à son caractère : => Saint Yves et le prieur =>
« bénéfices », une terre pour montrer l’aspect matériel des Jésuites.
=> Le Père Tout à Tous =>
gourmandises « boites de chocolat, de café, de sucre candi, de citrons confits » pour montrer sa
volonté doucereuse de s’entendre avec tout le monde et des livres « les Méditations du révérend
père Croiset et La Fleur des saints, reliés en maroquin », livres destinés à être rangés dans une
bibliothèque sans être lus, critique des Jésuites.
=> La dévote=> péjoratif, pour montrer que c’est
une courtisane, « boucles de diamants » elle a ce qu’elle veut : le paraître.
Gordon=> vit avec l’Ingénu, lui aussi a un bénéfice et rentre dans le rang, il est presque converti en
Jésuite.
La Kerkabon => elle a son honneur flatté par la réussite de son neveu et reste la plus sympathique.
C.
Un dénouement vraisemblable ou comique
Ce dénouement est ambigu volontairement.
Tout semble avoir évoluer positivement « malheur est
bon à quelque chose » (Cf.
optimisme de Candide pour qui « tout va bien dans le meilleur des
mondes »).
Mais on ne peut pas dire que le dénouement soit aussi optimiste « malheur n’est bon à
rien ».
Voltaire s’amuse beaucoup=> chacune des récompenses correspond aux défauts de chaque
personnage
Il utilise l’antiphrase clairement « dévote de Versailles »=> tout ce passe comme si la vie était une
récompense
d’autre part, le pathétique employé pendant la rencontre est tellement poussé à l’extrême que l’on
peut sentir une parodie, comme s’il se moquait de ce qu’il écrivait.
=> le dénouement devient
comique et le lecteur peut se demander si Voltaire est sérieux en écrivant cette fin.
Conclusion :
parodie de roman sensibles, pessimisme (amour- révolte) trouvés dans ce roman ne doivent
amener le lecteur qu’à réfléchir, c’est bien un conte philosophique.
jusqu’à la fin de l’œuvre le lecteur doit tout lire au second degré.
L’écriture de Voltaire par son
économie et son art du raccourci demande au lecteur de combler les trous laisser par les ellipses.
ce dénouement si complet abouti au contraire à une sorte de questionnement du lecteur.
A.
Réflexion polémique sur la mort.
Dans ce passage Voltaire critique la philosophie concernant la manière de mourir au 18e siècle.
Par la
phrase « elle ne concevait pas cette misérable gloire de faire dire a quelques voisins « elle est morte avec
courage » » Voltaire dénonce l’idée donnée par les livre ou les héros (héroïnes) meurent bravement.
Il
rejette l’insensibilité par laquelle les héros (héroïnes) font face à la mort, car il pense que tout ce subterfuge
n’est que vanité pour idéaliser la mort comme le montre les termes déprécatifs : « une vaine fermeté » /
« cette misérable gloire »/ « mort fastueuse ».
De plus, Voltaire mentionne que les seules personnes à
envisager une telle mort sont les personnes « semblables à eux (animaux) par la stupidité de nos
organes ».
Mourir avec indifférence est le propre des animaux, ce qui fait notre humanité c’est la souffrance
qu’occasionne la mort.
Voltaire critique ainsi la philosophie stoïcienne qui consiste à accepter de façon
sereine les coups du sort et le détachement vis-à-vis aussi bien des souffrances que des plaisirs.
Ainsi, le
déchirement est atroce pour Mlle de Saint Yves qui à 20 ans doit quitter ce monde.
Voltaire propose donc
une vision de la mort polémique : accepter la mort avec indifférence, n’est que vanité et orgueil.
Vladimir et Marine
B.
Refus de la condamnation du suicide
Ce passage est polémique, car ici Voltaire défend la liberté de faire ce que l'on veut de sa vie et de la liberté.
»
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