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commentaire sur l'Ingénu chap XX

Publié le 23/03/2015

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B. Choc de la rencontre du rival Ce choc est constitué par la rencontre avec l'Ingénu où le « pourri » devient « ange » (POU -ANGE)   il montre Saint Pouange par des phrases courtes, sobres « J'ai fait votre malheur, (...)j'emploierai ma vie à le réparer ». => antithèse entre ce qu'il a été et ce qu'il sera => « j'ai fait » au passé composé et « j'emploierais » au futur.   le texte parle surtout de lui pour son libertinage et en une phrase il devient une sorte de Saint, acceptant les marques de mépris sans broncher=> « saint Pouange ne se rebuta point »   « reproche » « mépris » « horreur » => sorte de gradation comme si il comprenait les autres et qu'il allait faire du bien autour de lui par amour mais pas par amour divin. Il va faire du bien autour de lui et à son rival l' Ingénu. II. Comment se règle le destin de l'Ingénu A. Rôle de la rencontre Dans ce dénouement arrive la fin de l'apprentissage de l'Ingénu. Elle est douloureuse car elle se fonde sur la rencontre de son rival Saint Pouange quand il est au sommet de sa douleur.   tout aurait pu se terminer par un crime avec la mort de Saint Pouange, de l'Ingénu et de Melle de Saint Yves => trio infernal. Cette rencontre est comique car le crime n'a pas lieu « mais il était sans armes » => opposition, sorte de sourire car l'Ingénu est un sacré gaillard, sil avait voulu tuer saint Pouange il aurait pu le faire=> Voltaire ajoute un détail « surveillé de près » pour rendre la scène plus vraisemblable. Tout ce passe comme si le narrateur aurait envie de terminer son histoire rapidement pour aller se coucher=> une formule « le temps adouci tout » met fin à l'horreur de cette rencontre et il n'y a donc pas de sang et le roman se termine « bien ». B. Les métiers L'avenir de l'Ingénu est réglé en une phrase : il devient un objet, c'est-à-dire qu'il rentre dans le rang et son avenir est réglé par un représentant du roi. Le narrateur règle son compte rapidement mais reste fidèle à son prénom « Hercule », sa culture et sa nature « huron ». clin d'oeil de voltaire qui évoquerait sa propre personnalité : courageux car il a été aussi embastillé. Il rè...

« compléter les personnages. chaque personnage a une récompense correspondant à son caractère : => Saint Yves et le prieur => « bénéfices », une terre pour montrer l’aspect matériel des Jésuites.

=> Le Père Tout à Tous => gourmandises « boites de chocolat, de café, de sucre candi, de citrons confits » pour montrer sa volonté doucereuse de s’entendre avec tout le monde et des livres « les Méditations du révérend père Croiset et La Fleur des saints, reliés en maroquin », livres destinés à être rangés dans une bibliothèque sans être lus, critique des Jésuites.

=> La dévote=> péjoratif, pour montrer que c’est une courtisane, « boucles de diamants » elle a ce qu’elle veut : le paraître. Gordon=> vit avec l’Ingénu, lui aussi a un bénéfice et rentre dans le rang, il est presque converti en Jésuite. La Kerkabon => elle a son honneur flatté par la réussite de son neveu et reste la plus sympathique. C.

Un dénouement vraisemblable ou comique Ce dénouement est ambigu volontairement.

Tout semble avoir évoluer positivement « malheur est bon à quelque chose » (Cf.

optimisme de Candide pour qui « tout va bien dans le meilleur des mondes »).

Mais on ne peut pas dire que le dénouement soit aussi optimiste « malheur n’est bon à rien ». Voltaire s’amuse beaucoup=> chacune des récompenses correspond aux défauts de chaque personnage Il utilise l’antiphrase clairement « dévote de Versailles »=> tout ce passe comme si la vie était une récompense d’autre part, le pathétique employé pendant la rencontre est tellement poussé à l’extrême que l’on peut sentir une parodie, comme s’il se moquait de ce qu’il écrivait.

=> le dénouement devient comique et le lecteur peut se demander si Voltaire est sérieux en écrivant cette fin. Conclusion : parodie de roman sensibles, pessimisme (amour- révolte) trouvés dans ce roman ne doivent amener le lecteur qu’à réfléchir, c’est bien un conte philosophique.

jusqu’à la fin de l’œuvre le lecteur doit tout lire au second degré.

L’écriture de Voltaire par son économie et son art du raccourci demande au lecteur de combler les trous laisser par les ellipses.

ce dénouement si complet abouti au contraire à une sorte de questionnement du lecteur. A.

Réflexion polémique sur la mort. Dans ce passage Voltaire critique la philosophie concernant la manière de mourir au 18e siècle.

Par la phrase « elle ne concevait pas cette misérable gloire de faire dire a quelques voisins « elle est morte avec courage » » Voltaire dénonce l’idée donnée par les livre ou les héros (héroïnes) meurent bravement.

Il rejette l’insensibilité par laquelle les héros (héroïnes) font face à la mort, car il pense que tout ce subterfuge n’est que vanité pour idéaliser la mort comme le montre les termes déprécatifs : « une vaine fermeté » / « cette misérable gloire »/ « mort fastueuse ».

De plus, Voltaire mentionne que les seules personnes à envisager une telle mort sont les personnes « semblables à eux (animaux) par la stupidité de nos organes ».

Mourir avec indifférence est le propre des animaux, ce qui fait notre humanité c’est la souffrance qu’occasionne la mort.

Voltaire critique ainsi la philosophie stoïcienne qui consiste à accepter de façon sereine les coups du sort et le détachement vis-à-vis aussi bien des souffrances que des plaisirs.

Ainsi, le déchirement est atroce pour Mlle de Saint Yves qui à 20 ans doit quitter ce monde.

Voltaire propose donc une vision de la mort polémique : accepter la mort avec indifférence, n’est que vanité et orgueil. Vladimir et Marine B.

Refus de la condamnation du suicide Ce passage est polémique, car ici Voltaire défend la liberté de faire ce que l'on veut de sa vie et de la liberté. »

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