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Le drame romantique (principaux auteurs et analyse de leur oeuvres)

Publié le 27/05/2015

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Alfred de Musset 0810-1857)

Issu d'un milieu cultivé, Alfred de Musset entre très jeune en littérature : en 1830, il publie les Contes d'Espagne et d'Italie, et fait jouer une pièce en un acte, la Nuit vénitienne, mais celle-ci provoque les sifflets du public. Blessé par cet échec, Musset refuse par la suite de soumettre son théâtre aux contraintes de la scène: ses oeuvres dramatiques sont destinées à être lues, entre autres Fantasio, Les Caprices de Marianne, On ne badine pas avec l'amour, Lorenzaccio, qu'il réunit en 1834 sous le titre Un spectacle dans un fauteuil, prose.

L'action de ses pièces, souvent éclatée en intrigues parallèles, se distribue en scènes discontinues; le langage dramatique subit des distorsions auda­cieuses (voir le monologue de Lorenzaccio, dans lequel Lorenzaccio pense au meurtre qu'il prépare, qui mime le délire du héros).

 

1834 : Lorenzaccio. Lorenzaccio est certainement le chef-d'oeuvre du drame romantique tant par la richesse de ses analyses psychologiques que par la complexité de l'intrigue. Pièce historique pleine du pessimisme de l'auteur à l'égard de l'action humaine, l'oeuvre ne sera créée (c'est-à-dire jouée pour la première fois) qu'en 1896, avec Sarah Bernhardt dans le rôle-titre.

Décembre 1827: Cromwell. Cromwell est une oeuvre très longue (6 413 vers, 5 actes et 74 scènes) qui s'inspire de l'histoire anglaise du xvii" siècle. D'emblée Hugo sait que son drame est injouable. La pièce vaut surtout pour sa Préface monumentale (une centaine de pages), véritable charte d'un théâtre romantique encore à venir...

 

Cromwell s'apprête à être couronné ; deux conspirations politiquement oppo­sées mais opportunément complices veulent le tuer. La première est celle des anciens partisans de Cromwell, les puritains, qui l'ont porté au pouvoir et qui l'accusent de trahir leur cause en rétablissant la royauté à son profit. La seconde est celle des royalistes, les cavaliers, qui veulent faire revenir sur le trône le Prétendant, héritier de Charles Ier que Cromwell a fait exécuter. Le complot échoue à la suite d'une série de quiproquos au cours desquels Cromwell va jusqu'à soupçonner son fils et à envisager de l'exécuter. Au der­nier moment, Cromwell refuse la couronne et rate sa destinée comme rate aussi la conspiration.

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