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Lecture Analytique Candide, Chapitre 30, Voltaire

Publié le 20/09/2014

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mars 2014 Lecture Analytique Candide, Chapitre 30, Voltaire Philosophe des lumières et polémiste engagé, Voltaire marque le 18ème siècle par sa tolérance qui prône la liberté de penser. Sa production littéraire est considérable, elle chemine à travers l'histoire, les textes polémiques, le théâtre, la poésie et la philosophie. Voltaire ne porte pas beaucoup d'importance à ses contes mais ils sont sans doute ses ?uvres les plus lues aujourd'hui tels que Microméga, l'Ingénu, Zadig et Candide. Ce dernier parait en 1759 sous le titre complet Candide ou l'Optimisme. Via le personnage de Candide, Voltaire nous dévoile sa vision du monde et de son époque, et malgré cela, il évite la censure grâce à l'apologue imaginaire que prend son récit. Le chapitre 30 est le dernier chapitre de l'?uvre et permet à Voltaire de clore celle-ci. Candide s'achète une métairie avec les derniers lingots de l'Eldorado et y réunit ses compagnons. Pour but de compléter sa quête philosophique, il va consulter un derviche, qui lui assure qu'il vaut mieux se taire lorsque l'on ignore, puis un vieillard qui lui anno...
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« se limite pas à la province de Thunder­Ten­Tronckh ou  à la Westphalie, mais nous avons   une   r égression   spatiale   puisque   le   jardin   succ ède   au   ch âteau,   deux   mondes   clos.

  Les   multiples   personnages   construisent   un   d écor   vivant   :   Paquette,   Martin,   P ère   Girofl ée,   Candide,   Pangloss,   Cun égonde.

  Ce   r étrécissement   social   s'oppose   à  toutes   les   rencontres de Candide faites au cours de son aventure, les personnages se r éduisent  à   une petite soci été qui marque encore la r égression ici sociale. Candide ne s'entoure que   du   minimum,  dans  le   but   de   construire   une   civilisation   par   le   travail   afin   de   toucher  un   bonheur  concret.

  Il   repousse   toute   id ée   d'enfermement  dans  une   logique   d'un   syst ème   st érile.  On   comprend   que   Candide   s'est   affranchi,   il   connait   une   progression   mentale   puisqu'il   est   maintenant   capable   de   se   construire   un   jugement   sans   s'appuyer   sur   les   dires de Pangloss. Au d ébut du roman, il croit aveuglement  à ce dernier mais gr âce  à son   parcours du monde, et aux connaissances qu'il a acquis, Candide r éussi  à se d étacher de   la   philosophie  th éorique  de   Pangloss,  à  se   cr éer  une  r éflexion  tout  en   r éfléchissant  lui­ m ême.

  Sa   philosophie   est   ancr ée   dans   les   circonstances.

  De   plus   il   est   capable   de   contredire Pangloss, "cela est bien dit, r épondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin".

  Candide  peut  maintenant  assurer  que   vivre dans  le  luxe  n'est  pas le   reflet  du  bonheur   c'est la raison pour laquelle il a fait ce voyage. Pangloss, pour sa part, b âtit son discours   sur   des   hypoth èses,  et   refl ète   son   hasard   et   son   raisonnement  id éologique   qui   indique   que tout est bien dans le meilleur des mondes. De plus, il n'a pas de jugement propre, il   fait une concession et cite la Bible. Lorsque Candide parle de jardin  à cultiver, Pangloss   ne  pense qu'au  luxe  puisque  qu'il  imagine  le jardin  d'Eden, le  jardin  paradisiaque.  Il  n'a   pas  évolu é depuis le premier chapitre, au contraire de Candide.  Candide oppose tout ceci   à   la   r éalit é  car   il   ne   peut   imaginer   un   monde   parfait.

  Tout   cela   nous   am ène   à  nous   demander de  quoi  se  compose  le bonheur pour notre jeune  érudit ? Et bien le bonheur   modeste donn é par le travail, mis en œuvre par toute la petite soci été, l'utilisation de leur   talent. Un monde fait de modestie et d'insouciance.  L'œuvre   de   Voltaire,   suit   le   principe   d'une   boucle,   qui   gr âce   à  ce   chapitre   est   boucl ée. Comme lors du chapitre un, l'univers du conte est retrouv ée, Candide a  évolu é,   c'est donc un roman initiatique qui peut nous faire penser  à celui de Rabelais,  Gargantua .

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