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La lecture et son utilité (Bossuet et Aragon)

Publié le 12/09/2015

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lecture

2. Elle enchante et ensorcèle

 

La poésie tout particulièrement exerce sur le lecteur une fascination sensuelle et musicale : Baudelaire nous invite au voyage dans ses Fleurs du mal.

 

Le théâtre baroque, comme L’Illusion comique de Corneille, nous entraîne dans un monde d’artifice et d’illusion.

 

Les romans fantastiques ont leurs lecteurs fanatiques qui prennent plaisir à vivre dans leur monde décalé.

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« CORRIGÉ SEMI-RÉDIGÉ Éléments d'introduction • Deux auteurs ont deux conceptions bien différentes de la lecture : Bossuet y voit une stimulation intellec­ tuelle, tandis qu'Aragon privilégie la fascination qu'elle exerce sur le lecteur (reprendre les termes essen­ tiels de chacune des deux citations).

• Ces deux sentiments, opposés, mais que tout lecteur a pu éprouver, traduisent bien la complexité du phéno­ mène.

La lecture n'est-elle pas un rêve éveillé? Première partie: la lecture ..

éclaire, éveille, fait chercher» • Avant qu'il ne s'empare d'un nouveau livre, le lec­ teur vit dans l'univers clos de ses goûts, de sa culture, de ses habitudes ; il a une identité et un imaginaire donnés.

• La lecture est une rencontre qui va modifier, voire bouleverser ces données.

1.

Elle éclaire • Elle donne à voir : documents, témoignages mais aussi romans (La Comédie humaine de Balzac et la société française de la Restauration).

• Elle révèle : les monothéismes sont fondés sur la révé­ lation apportée par des textes sacrés.

• Elle explique : études historiques, critique littéraire.

2.

Elle éveille • Elle suscite une prise de conscience : toute la littéra­ ture engagée repose sur la conviction que la lecture modifiera 1' opinion du lecteur (lutte contre les préjugés. »

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