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EST-IL POSSIBLE DE CONCEVOIR LA LECTURE D'UNE PIECE DE THEATRE AUTREMENT QUE DANS L'OPTIQUE DE LA REPRESENTATION ?

Publié le 04/01/2014

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EST-IL POSSIBLE DE CONCEVOIR LA LECTURE D'UNE PIECE DE THEATRE AUTREMENT QUE DANS L'OPTIQUE DE LA REPRESENTATION ? Le monde littéraire a toujours connu le genre théâtrale. En effet celui-ci est présent depuis l'Antiquité notamment chez les grecs vers le 6ème siècle avant J-C. De nombreuses pièces étaient jouées dans les amphithéâtres, comme cérémonies religieuses pour le dieu Dionysos, d'où l'origine du mot. Aujourd'hui c'est un divertissement connu de tous. Le théâtre est associé au XVIIe siècle soit au classicisme bien qu'il ne fut reconnu réellement comme un genre spécifique au XXe siècle. Molière disait : « le théâtre est fait pour être joué », seulement lire une pièce nous incite à la réflexion. Peut-on donc lire une pièce de théâtre simplement pour le plaisir ? Tout d'abord nous étudierons le fait que le lecture d'une oeuvre est indispensable pour la comprendre dans son intégralité et pour se donner une opinion personnelle ensuite nous verrons les intérêts que procure la représentation théâtrale. Chaque lecture que nous faisons d'une oeuvre est une nouvelle expérience. En théâtre c'est le lecteur qui est le metteur en scène. Il dirige le récit avec son imagination se présentant les personnages, les lieux et les réactions comme il le souhaite. Inconsciemment le lecteur fait par lui même son interprétation de la pièce, il est libre de l'imaginer à sa façon. Une représentation théâtrale est éphémère tandis qu'un texte est fixé dans le temps et rien ...
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« aisé de comprendre ou de suivre ces moments, de part la mise en sc ène mais aussi par le jeu des acteurs   ;   en lisant une pi èce le probl ème ne se pose pas. Avoir le texte devant les yeux apporte aussi la possibilit é   d'apporter une attention plus soutenue  à la plume de l'auteur en rep érant les figures de style utilis ées ou bien   la forme que prend les r épliques qu'elles soient en vers en prose ou en alexandrin. Les r épliques, elles aussi   facilitent la compr éhension g énérale de la pi èce puisqu'elles constituent celui­ci en apportant des information   sur les personnages, les sc ènes et les actes plus pouss ées que dans les didascalies.  La repr ésentation faite d'une pi èce par un metteur en sc ène nous donne l'occasion de voir  à travers  les yeux de quelqu'un d'autre et donc de s'ouvrir  à une interpr étation diff érente de la notre. Le d écor utilis é   contribue grandement  à faire entrer le spectateur dans l'ambiance de la pi èce. Il diff ère selon les diff érentes   repr ésentations d'une m ême pi èce par un autre metteur en sc ène. Le choix des costumes ainsi que la   distribution des r ôles apportent un int érêt suppl émentaire  à la pi èce. C'est une sorte de surprise lorsqu'un   acteur entre sur sc ène la premi ère fois puisqu'il ne correspond pas forc ément aux crit ères que nous avions de   lui  à la lecture du texte. Une repr ésentation faite durant l'Antiquit é ou au Moyen­Age ne se fait pas de la m ême   mani ère que de nos jours. Le metteur en sc ène a la possibilit é d'accentuer le d écor ou de mettre en avant un   personnage pr écis gr âce  à la lumi ère utilis ée ainsi que par les effets sonores. Voir une pi èce plut ôt que de la   lire apporte une touche de vivacit é et de r éalisme  à celle­ci. Les sentiments sont amplifi és et le public ressent   les  émotions des acteurs. Voir une pi èce ne demande plus de l'imagination mais de l'attention ce qui change   radicalement de la simple lecture. On peut noter certains changements fait par le metteur en sc ène au niveau   du texte. Les diff érentes fonctions du monologue se font plus ressentir et sont mieux comprises lorsqu'elles  sont jou ées. Par exemple le monologue lyrique qui suscite des  émotions et des sentiments  à l'acteur et au   public qui en est r éceptif, le monologue d élibératif qui fait appel  à un conflit int érieur du personnage comme   dans  Le cid  de Corneille avec Rodrigue et Chim ène qui doivent choisir entre l'honneur et l'amour. Le   monologue dramatique qui est une pause apr ès une sc ène  éprouvante ne se fait pas ressentir lors d'une   lecture enfin le monologue informatif qui renseigne sur quelque chose ou quelqu'un. L'apart é lui se fait en   coh ésion avec le public, c'est un dialogue sans retour puisque le public ne r épond pas par la parole  à ce que   l'acteur vient de partager. Le jeu et le ton adopt é par les acteurs intensifient les paroles et les actes qui sont   repr ésent és et donnent donc un sens  à la pi èce. En effet l' écriture d'une pi èce se fait seule alors que sa   repr ésentation se fait  à plusieurs avec le metteur en sc ène, les acteurs et toutes les personnes qui sont   rest ées dans les coulisses. Un catharsis n'est possible qu'avec la pr ésence d'un public puisque c'est le   ph énom ène de la lib ération des  émotions qu'ont ressenti les spectateurs lors de la repr ésentation d'une   trag édie. Enfin le seul endroit ou la commedia dell'arte est possible reste un lieu public, les acteurs se   servaient de texte d éjà écrit et improvisaient la mise en sc ène.  Par cons équent on peut simplement dire qu' être spectateur et  être lecteur constitue un ensemble  vers la compr éhension d'une œuvre dans son int égralit é. Nous avons besoin de pouvoir explorer plus   pr écis ément les tournures, les figures de style et la forme du texte plus g énéralement pour l'appr écier   pleinement et laisser libre court  à notre imagination personnelle. Comme nous avons tout autant besoin d'un  . »

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