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LA PRÉCIOSITÉ - Histoire de la littérature

Publié le 30/01/2018

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histoire

Honoré d'Urfé (1567 1625)

Saint-Amant (vers 1594 1661)

Voiture (1597 1648)

Madeleine de Scudéry (1607 1701)

L'Astrée (1.607 1627) H. d'Urfé

la Guirlande de Julie (1641), ouvrage collectif offert par le duc de Montausier à Julie d' Angennes, fille de Mme de Rambouillet

1610-1661 Limites du mouvement.

1620-1665 Salon de Mme de Ramboui llet.

1650-1660 Salon de Mlle de Scudéry.

20 décembre 1653 Journée des madrigaux.

1656 La carte du Tendre.

âtrreftWit

«Il faut finir mes jours en l'amour d'Uranie,

L'absence ni le temps ne m'en sauraient guérir,

Et je ne vois plus rien qui me pût secourir,

Ni qui sût rappeler ma liberté bannie.

Dès longtemps je connais sa rigueur infinie,

Mais pensant aux beautés pour qui je dois périr,

Je bénis mon martyre, et content de mourir,

Je n'ose murmurer contre sa tyrannie.»

(Deux premières strophes du 'mir sonnet de Voiture.)

histoire

« LE MOT.

L'adjectif «précieux», depuis le xn e siècle, désigne ce qui a du prix.

C' est son sens le plus ancien et le plus général.

Au f l des années, il s'est cha rgé de significa tions plus particulières.

En 1654, dans une lettre du cheva­ lier de Sévigné à la duchesse de Savoie, il est apparu sous une forme fémi­ nine, plurielle et substantivée pour qualifier le comportement singulier de certaines parisiennes, des femmes «que l'on nomme Précieuses, qui ont un ja rgon et des mines avec un déhanchement merveilleux».

Ce nouvel usage du mot «préc ieux» a donné naissance au nom «préciosité» apparu, lui, en 1664.

Ce vocable a d' abord eu un sens péjoratif, mais les préc ieuses, loin de le renier, l'ont hautement revendiqué.

1 • LES ORIGINES DE LA PRÉCIO SITÉ La préciosité est un phénomène à la fois social et littéraire qui s'étend environ de la fin du règne d'Henri IV (1610) à l'avènement de celui de Louis XIV (1661) .

Ses premières manifestations correspondent à l'appari­ tion des salons et à la publica tion du roman d'Honoré d'Urfé, L'Astrée.

LES SALONS Le premier grand salon fut celui de Madame de Rambou illet : il occupa la scène avec plus ou moins d'éclat pendant de nombreuses années, de 1620 à 16 65.

Lors qu'elle arriva de son Italie natale, Mme de Rambouillet fut frappée par la rudesse, la brutalité et parf ois la grossièreté de la noblesse française, davantage éprise de jeux guerriers et de chasse que de mondanités.

Vers 1615 , la marquise, affaiblie par sept maternités, ne fréquentait plus la Cour ; elle commença à recevoir des amis dans une belle demeure qu'elle s'était fait construire entre le Louvre et les Tuileries.

Ce fut là l'origine du célè bre hôtel de Rambou illet qui devint peu à peu un haut lieu d'élégance et de raf fine­ ment.

La marquise y rassembla «mille raretés».

Des «corbeilles magnifiques, pleines de fleurs, [faisaient] un printemps dans sa chambr e», une pièce admi­ rablement décorée qu'on nomma la Chambre bleue d'Arthénice, Arthénice étant le surnom de Mme de Ramb ouillet.

Chez Mme de Rambouillet, les invités sont aussi choisis que les éléments du décor.

On y rencontre des nobles de haut rang, mais aussi des roturiers, car ce milieu est socialement plus ouvert que celui de la Cour ; on n'y prévilégie pas la noblesse de sang, mais celle des manières.

On y côtoie aussi de nom­ breux écrivains : le vieux Malherbe, Voiture, la coque luche des salons,. »

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