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Question de corpus : La question de l'homme dans les genres de l'argumentation

Publié le 20/12/2017

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              Le présent corpus est composé de trois extraits : Les Misérables, 4ème partie, livre 12 de Victor Hugo en 1862, de l’œuvre de Gustave Flaubert écrite en 1869, L’éducation sentimentale et du chapitre 1 extrait de La Fortune des Rougon de Zola parue en 1871. Il s’agira ici de montrer les différentes représentations du peuple selon ces auteurs.            Tout d’abord, les trois textes ont pour sujet le soulèvement du peuple contre le pouvoir. En effet, dans Les Misérables, Hugo nous plonge dans les émeutes parisiennes de 1832 ayant pour dessein de renverser la monarchie de Louis Philippe. Au livre 12 de la partie 4, Gavroche, un enfant vivant dans la misère vient en aide aux insurgés afin de construire la barricade de Saint-Denis. Dans L’Education sentimentale, au premier chapitre de la troisième partie c’est Fréderic qui assiste avec son ami au saccage du Palais des Tuileries qui conduiront à l’abdication de Louis Philippe et ainsi à l’avènement de la IIème République. Zola évoque dans ce texte les insurrections républicaines suscitées en Provence par le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte : le personnage principal de l’extrait voit arriver des bandes d’insurgés.             Mais ces trois text...
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« a sur son entourage : « il gênait les flâneurs, il excitait les paresseux[…]murmurait, bourdonnait, et harcelait tout l'attelage » (l6-10).

Dans ce passage, plusieurs aspects de Gavroche sont mis à jour : tout d'abord, Hugo nous montre sa capacité à interagir avec des individus de milieux sociaux différents.

« Un ouvrier » (l9), « un étudiant » (l9).

C'est donc un tout jeune enfant de la rue représentant le peuple de manière positive et touchante comme le montre l'auteur, puisqu'il semble être là pour « l'encouragement de tous » (l3), avec un « aiguillon » (l3), malgré sa misère (l3) qui lui donne des « ailes » (l3).

Ensuite, dans son discours, la clameur de Gavroche est soulignée par ses paroles d'encouragement avec l'emploi de verbes à l'impératif et une forte ponctuation : « Hardi ! encore des pavés ! […] mettez-y tout, flanquez-y tout[…] c'est le thé de la mère Gibou» (l14-17) Cette dernière phrase renvoie au milieu social dont est issu le personnage principal.

C'est un personnage simple d'esprit puisqu'il ne comprend pas lorsqu'on lui dit « tubercules » (l19) et il répond « Hercules vous-mêmes ! » (L20).

Gavroche a le sens de la répartie.             En effet, dans les textes de Zola et de Flaubert, le peuple est bruyant, déchaîné, éparpillé.

Ce peuple est représenté par un personnage collectif « une masse grouillante » (l4) dans le texte 2 ou encore « masses noires » (l4).

C'est un peuple animé, ambulant et instable et est traduite sous forme de comparaison dans le texte de Flaubert « comme un fleuve refoulé par une marée d'équinoxe […] sous une impulsion irrésistible » (l5-6), Zola utilise aussi la métaphore notamment dans ce passage : « La route, devenue torrent, roulait des flots vivants qui semblaient ne pas devoir s'épuiser » (l3).

La foule chante également l'hymne national qui prend plus tard une ampleur démesurée chez Zola : « la grande voix de cette tempête humaine » (l5), le « rugissement populaire » (l20).            Bien que ces deux textes critiquent le peuple, ils diffèrent par ailleurs.

Chez Flaubert, le peuple est ensuite dénigré, puisqu'à partir de la ligne 25, la situation devient incontrôlable et dangereuse comme le souligne l'énumération : « … et le peuple, moins par vengeance que pour affirmer sa possession, brisa, lacéra les glaces et les rideaux, les lustres […]jusqu'à des corbeilles de tapisseries. » qui montre la violence absurde et démesurée du peuple.

Ensuite, le peuple n'est désigné que par. »

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