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Le romantisme - Histoire de la littérature

Publié le 30/01/2018

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histoire

«Nous ne voyons, dit-il, [ . . . ] que les coudes de l'action; ses mains sont ailleurs. Au lieu de scènes, nous avons des récits; au lieu de tableaux, des descriptions» (Préface de Cromwell, 1827). 

 

«Amer savoir, celui qu'on tire du voyage!

Le monde, monotone et petit, aujourd'hui, Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image : Une oasis d'horreur dans un désert d' ennui !>>

Benjamin Constant (1767

Chateaubriand (1768 1848)

Stendhal (1783 1842)

Alphonse de Lamartine (1790 1869)

Alfred de Vigny (1797 1863)

Victor Hugo (1802 1885)

Gérard de Nerval (1808 1855)

 

René (1802), Le Génie du christianisme (1802) Chateaubriand

Adolphe (1816) Benjamin Constant

Méditations poétiques (1820) A. Lamartine

Odes et ballades (1826), Les Orientales (1829), Notre-Dame de Paris (1831) Hugo

Poèmes antiques et modernes (1826 1837), Chatterton (1835) A. de Vigny

Le Rouge et le Noir (1830), La Chartreuse de Parme (1839) Stendhal

Lorenzaccio (1834), Les Nuits (1835 1837),

La confession d'un enfant du siècle (1836) A. de Musset

Voyage en Orient (1843 1851) G. de Nerval

luse;gmemm.

1810 Publication de De l'Allemagne de Mme de StaëL

1820 Publication triomphale des Méditations poétiques de Lamartine.

1827 Préface de Cromwell de V. Hugo.

1830 Première représentation d'Hernani de V. Hugo.

1843 Échec de la pièce de V. Hugo, Les Burgraves.

1848 Révolution de février, Lamartine fait partie du gouvernement provisoire.

«Tout ce qui était n'est plus ; tout ce qui sera n'est pas encore. Ne cherchez pas

ailleurs le secret de nos maux.

(Musset, Confession d'un enfant du siècle.)

«Les plus désespérés sont les chants les plus beaux

Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots..

(Musset, Nuit de mai.)

«Ah ! frappe-toi le cœur, c'est ià qu'est le génie.»

(Musset, Premières poésies.)

<

Sous nos pieds, sur nos fronts, puisque c'est votre loi ;

Vivez et dédaignez, si vous êtes déesse,

L'homme, humble passager, qui dut vous être un roi;

Plus que tout votre règne et que ses splendeurs vaines,

J' aime la majesté des souffrances humaines;

Vous ne recevrez pas un cri d'amour de moi.»

 

Les Destinées, <> ( 1 844 ).

histoire

« LE MOT «romant ique», dérivé de l'anglais romantic, est apparu dans la langue fr ançaise à la fin du xvu e siècle.

Il avait alors le sens de romanesque et dési­ gnait «Ce qui tient du roman (aventure, personnage) par son caractère chimé­ rique» (Grand Larousse de la langue française).

A la fin du xvm e siècle, le mot roma ntique se distingue du mot romanesque.

Comme l'écrit Senancour dans son roman Obermann (1804), «le romanesque séduit les imaginations vives et fleuries ; le romantique suffit seul aux âmes prof ondes, à la véritable sensibilité».

Au début du XI Xe siècle ( 18 04 ), le mot roman tisme apparaît et, sous l' influence allemande, il désigne un nouveau mouvement littéraire, opposé au classicisme.

1 • ORIGINES HISTORIQUES Le romantisme est un vaste mouvement de sensibilité et d'idées qui a prof ondément touché la littérature, toutes les formes d'art (musique, peinture, gravure, sculpture) ainsi que l'histoire, la philosophie, la politique et la cri­ tique.

La grande époque du romantisme littéraire en France commence en 18 20 avec le succès foudroyant des Médita tions de Lamartine et s'achève en 18 43 avec l'échec de la pièce de Vict or Hugo Les Burgraves.

Mais ces dates ne sont que des points de repère; on a été romantique avant 1820, on le sera après 1843.

Le romantisme n'est pas né en France.

Il s'est d'abord dévelo ppé au milieu du xvm e siècle en Angle terre, puis en Allemagne, où il se présente comme une réaction à la fois nationaliste et littéraire contre le poids trop lourd de l'influence classique française.

En France, les premières manifesta­ tions du romantisme apparaissent vers 1760, en par ticulier dans les œuvres de J.-J.

Rousseau (La Nouvelle Héloïse, 1761, et Les Confessions, 1770).

A cette époque-là, déjà, «on était las de la raison trop longtemps prônée, de l'intellec­ tualité qui insistait pour comprend re avant de sentir», ainsi que le dit le cri­ tique Henri Peyre.

En 1802, dans Le Génie du Christianisme, Chateaubriand pose les bases essentielles du roma ntisme.

Ses idées seront reprises, discutées et diff usées par Mme de Staël et son groupe d'amis exilés en Suisse.

A partir de 1813, ils lanceront leurs premières attaques contre les classiques, mais il fa udra encore beaucoup de temps pour que 1' école romantique prenne corps et parvienne enfin à s'imposer.

Voici pourquoi : Tout d'abord, le classicisme est un goüt profondément ancré dans la cult ure fr ançaise ; les romantiques français ne parviendront à pénétrer la sensibilité nationale qu'en assimila nt beaucoup de données classiques, et en particulier la réf érence à l'Antiquité grecque.

D' autre part, le public qui aurait pu promouvoir cette nouvelle tendance était. »

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