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Les têtes d'affiche

Publié le 27/03/2015

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Cromwell s'apprête à être couronné ; deux conspirations politiquement oppo­sées mais opportunément complices veulent le tuer. La première est celle des anciens partisans de Cromwell, les puritains, qui l'ont porté au pouvoir et qui l'accusent de trahir leur cause en rétablissant la royauté à son profit. La seconde est celle des royalistes, les cavaliers, qui veulent faire revenir sur le trône le Prétendant, héritier de Charles Ter que Cromwell a fait exécuter.

« l'actualité sous couvert de peindre !'Histoire: par exemple, le pardon du roi aux anciens adversaires évoque, en 1830, le problème de la clémence envers les hommes de la Révolution et de l'Empire.

Dona Sol est aimée par trois hommes: le roi d'Espagne, don Carlos, son vieil oncle, don Ruy Cornez auquel elle est promise, et un proscrit politique, Hernani, qui combat le roi et qu'elle aime passionnément.

Le roi et Hernani projettent chacun d'enlever Dona Sol mais les deux tentatives échouent.

On croit Hernani tué au cours d'un affrontement avec les troupes du roi mais il apparaît à la jeune femme au moment où elle s'apprête à épouser son oncle.

Celui-ci les surprend ensemble.

Survient le roi qui traque son ennemi politique.

Il emmène Dona Sol puisque Cornez, respectueux des lois de l'hospitalité, refuse de lui livrer Hernani.

Celui-ci promet alors sa vie à Ruy Cornez.

Un complot visant à tuer le roi est déjoué.

Le roi, devenu empereur, pardonne aux conjurés et accepte de donner Dona Sol à Hernani qui s'est fait reconnaître sous sa véritable identité: c'estJean Aragon, Grand d'Espagne, dont le père a été tué par le père de don Carlos.

Les noces vont être célébrées mais Ruy Cornez réclame à Hernani la vie promise.

Les deux amants s'empoisonnent et Cornez se tue sur leurs deux corps.

1832 : Le rai s'amuse.

Ce drame oppose deux personnages complexes: un roi, dont la noblesse et la belle apparence cachent un cœur libertin; un bouffon, méchant et difforme, mais tout dévoué à sa fille.

La violence du dénouement, le portrait peu flatteur du roi et l'usage d'un langage grotesque choquèrent profondément le public: la pièce tomba sous les quolibets.

Triboulet est le bouffon du roi François 1er.

C'est un bouffon méchant que seul humanise l'amour qu'il porte à sa fille Blanche qu'il tient cachée.

Or celle-ci est courtisée par le roi, déguisé en étudiant.

Les courtisans, qui détestent Triboulet, prennent Blanche pour sa maîtresse, l'enlèvent et l'amènent à la cour; le roi, ravi de revoir celle qu'il aime, la séduit.

Triboulet retrouve sa fille et injurie les courti­ sans.

Le roi toujours déguisé poursuit sa romance et Triboulet veut faire assassiner le galant.

Blanche, qui a reconnu le roi et qui l'aime, se fait tuer à sa place.

Triboulet prenant possession du sac qui contient le corps de son ennemi danse et s'aperçoit dans un délire tragique qu'il a tué son enfant.

1833 : Lucrèce Bargia.

Hugo écrit cette p1ece parallèlement au Roi s'amuse, sur un sujet analogue: «La paternité sanctifiant la difformité phy­ sique, voilà Le roi s'amuse, la maternité purifiant la difformité morale, voilà Lucrèce Borgi,a», écrit-il dans la préface de Lucrèce Borgi,a.

Bien que très atta­ ché à l'écriture en vers, qui lui semble indispensable pour donner au drame toute son ampleur, Hugo se laisse tenter par la prose avec Lucrèce Borgi,a.

Grâce à ce parti pris, le drame conquiert les spectateurs.

Gennaro, soldat de fortune, ignore les conditions de sa naissance.

À Venise, il rencontre la célèbre Lucrèce Borgia qui semble vouloir le séduire mais les com­ pagnons de Gennaro la reconnaissent et l'insultent.

À Ferrare règnent Lucrèce 124. »

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