Le voyage en Orient de Gérard de Nerval

« du mois de mai : les deux Français descendent le Nil jusqu'à Damiette, où ils s'em­ barquent pour Beyrouth.

Le « Voyage en Orient » parait dans les revues françaises L e voyage en Orient se poursuit jusqu'à Constan­ tinople, où Nerval séjourne trois mois, introduit dans les milieux turcs et européens par le peintre orientaliste Ca­ mille Rogier avec qui il s'est lié d'amitié.

Le retour s'amorce début no­ vembre, le périple de Nerval se poursuivant par le sud de l'Italie, où il visite Herculanum et Pompéi, pour rejoindre Pa ­ ris au nouvel an de 1844.

Le passage par la Palestine et la visite de Jérusalem ne sont pas au programme, mais Ner­ val comblera cette lacune dans son ouvrage par la lé­ gende d'Adoniram, un récit de la construction du temple 1 • _ _:_.

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A-; -- .Loe:· de Jérusalem empreint d'un mysticisme franc-maçonique.

Pendant ce voyage d'un an, Nerval n'a cessé de prendre des notes et, au retour, il s'at­ telle à la rédaction du Voya­ ge en Orient, publié sous for ­ me de feuilleton dans des journaux comme L'Artiste ou La Revue des Deux Mondes.

Bien qu'annoncé comme la chronique d'un voyageur, il s'agit en grande partie d'une œuvre de fiction, dans la­ quelle il serait vain de vouloir reconstituer les péripéties du séjour de !'écrivain.

L'Orient est un rêve avant d'être une destination géographique, et il supporte mal l'épreuve de la réalité : « C'est une impres ­ sion douloureuse, confie Ner­ val, à mesure qu'on va plus loin, de perdre ville à ville, et pays à pays , tout ce bel uni­ vers qu'on s'est créé jeune, par les lectures, par les ta­ bleaux, et par les rêves .

» En 1848 paraît le premier volu­ me, Scènes de la vie orienta­ le, les femmes du Caire, mais ,. »