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Alain

Publié le 23/04/2014

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Alain. Explication de texte Le texte d'Alain montre que l'ordre et la liberté sont corrélatifs, ce qui est paradoxale. Ils sont « bien loin d'être opposés ». Ce problème est tout d'abord traité par l'intermédiaire du citoyen. Le citoyen est celui qui participe à la vie de la cité. « Resistance et obéissance, voila les deux vertus du citoyen » dans cette thèse, Alain affirme que ces deux vertus sont essentielles dans la vie du citoyen. L'obéissance, est le fait de respecter les lois, elle assure l'ordre ; la résistance, au contraire, c'est le fait de ne pas se soumettre aux lois. Il Prend donc l'aspect d'un paradoxe puisque pour Alain, la résistance, et l'obéissance sont deux vertus qui permettent un pouvoir juste et au citoyen d'être libre. La liberté de ce dernier dépend donc de son rapport aux pouvoirs de l'Etat. Puisque si le citoyen fait acte de résistance, il sombre dans l'anarchie, mais s'il fait acte d'obéissance sans résister, alors il sombre dans la tyrannie. Il faudrait donc pour Alain trouver un équilibre parfait entre ces deux vertus pour être libre. Cependant, en quoi l'obéissance et la résistance permettent elles la liberté du citoyen ? Ainsi, dans un premier temps, Alain nous présente deux caractéristiques corrélatifs pour le citoyen : l'ordre et la liberté de la premier ligne «  Resistance et obéissance.. » jusqu'à « l'ordre ne vaut rien sans la liberté » ligne10. Puis, dans un second temps, Alain nous propose 2 forme de pouvoir de différentes symbolique : la tyrannie qui emploi la force et l'anarchie qui permet une forme de liberté totale, de « Obéir en résistant » ligne11 jusqu'à « il est tyrannique » ligne 19. Dès la première phrase de son texte, « Resistance et obéissance, voila les deux vertus du citoyen ». Alain nous propose deux caractéristiques essentielles au citoyen : La r&ea...
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« soumet t re aux lo is, de les contester, et l’obéissance qui est en revanche de respecter les lo is, ne pas les t ransg resser.

L’obéissance à la lo i assu re l’ord re à la vie pol i t ique.

L’ord re est une des idées fondamen ta les de l’ in te l l igence, qu i para i t un iversel lemen t rebel le au chaos et à l’a léa toi re, en p r iv i légian t en tous domaines la disposi t ion ra t ionnel le, que ce soi t dans l’espace, dans le temps et même dans la société elle-même.

Dans ce tex te, c’est l’obéissance du ci toyen qu i pe rmet l’ord re.

Le ci toyen obéis à un ensemble de lo is et i ns t i t u t ions qu i garan t issen t l’équ i l ib re d’un groupe.

La vie pol i t ique est donc une man iè re d’instau re r l’ord re pu isque les con f l i ts sans lois ne peuven t se résoud re que pa r la v iolence.

Ma is le ci toyen ne doi t pas seulemen t obéir, i l doi t aussi fa i re p reuve de résistance pu isque le ci toyen ne doi t pas êt re soum is à un i nd iv idu supér ieur.

I l ne doi t pas êt re dans l’act ion révolu t ionna i re qu i met t ra i t en pér i l l’ord re, ma is le d roi t et le devoi r de dénoncer pa r ses pensées et ses paroles une i n just ice, ou un simple mécon ten temen t.

C’est ce que l’on appel le la l ibe r té d’exp ression.

I l fau t app rend re à exercer sa l ibe r té de j uger et avoi r une ra ison, un esp r i t cr i t ique.

Résister est donc un d roi t légi t i me qu i pe rmet t ra une cer ta ine l ibe r té au ci toyen.

La l ibe r té dans ce tex te concerne donc les di f féren ts domaines où l’ ind iv idu n’a pas subi r de cont rô le de l’E ta t dans la mesu re où i l est respectueux des lois.

La l ibe r té, c’est donc jou i r des i nst i t u t ions d’une ci té, ne pas êt re esclave.

I l est donc éviden t que « l’ord re et la l ibe r té ne son t poin t séparable, car le jeu des forces, c'est-à-di re la gue r re p r ivée à tou te m in u te, n’enferme aucune l ibe r té ».

Ic i A la in expl ique que l’ord re et la l ibe r té von t à l’encon t re de la force, de la v iolence.

S’il n’y a pas d’ord re, i l n’y a pas de société.

L’homme résous donc ses con f l i ts pa r ses p rop res moyens : la v iolence.

I l se fera j ust ice l u i-même pu isqu’i l n’y a pas de lois.

L’homme a donc une to ta le l ibe r té qu i l u i permet de fa i re ce qu i l u i. »

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