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Apprendre et comprendre.

Publié le 15/09/2014

Extrait du document

Mais on apprend mieux ce que l'on comprend, parce que les associations mécaniques de la mémoire sont renforcées par les liaisons rationnelles perçues par l'intelligence.

 

Inversement, on comprend mieux ce que l'on a appris. Non seulement après l'avoir compris : grâce aux formules enregis­trées, la compréhension est plus rapide. Mais encore, avant de l'avoir compris : ces formules constituent une compréhen­sion virtuelle qu'il suffira d'actualiser.

« Il.

- RAPPORTS On peut apprendre sans comprendre : soit parce que ce qu'on a appris est dépourvu de sens (comptines des enfants, suite de lettres de l'alphabet ...

) ; soit par défaut de connais­ sances préalables (langue étrangère), d'attention ou d'intel­ ligence ...

Mais on apprend mieux ce que l'on comprend, parce que les associations mécaniques de la mémoire sont renforcées par les liaisons rationnelles perçues par l'intelligence.

Inversement, on comprend mieux ce que l'on a appris.

Non seulement après l'avoir compris: grâce aux formules enregis­ trées, la compréhension est plus rapide.

Mais encore, avant de l'avoir compris : ces formules constituent une compréhen­ sion virtuelle qu'il suffira d'actualiser.

Conclusion.

- L'homme commence par apprendre : la com­ préhension ne vient et ne peut venir qu'après coup.

En effet.

il ne comprendrait pas s'il n'avait rien appris, et pour mieux comprendre il lui faut apprendre toujours davantage.

Ainsi, apprendre et comprendre sont deux activités mentales qui se conditionnent l'une l'autre.

UNE AUTRE DISTINCTION IMPORT ANTE : COMPRENDRE ET EXPLIQUER Nous expliquons la nature, nous comprenons la vie psychique.

W.

Dilthey, Le monde de l'esprit, I, p.

150.

Aubier, 1947.

Un processus psychique est « compris ,.

lorsqu'on a découvert quel est l'intérêt qu'il satisfait.

Tandis que l'explication causale envi­ sage les processus psychiques du dehors, la compréhension les envi­ sage du dedans ( ...

) du point de vue du sujet.

E.

Claparède, Psychologie de L'Enfant, p.

396.

Kundig, 1924.. »

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