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Comment connaissons-nous notre propre corps?

Publié le 04/09/2015

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alité, mais s’attache plutôt aux divers membres, au corps en général, plus qu’au visage. Le toucher actif intervient en ce domaine beaucoup plus efficacement, mais rarement. Notons à ce propos que les atlas visuel et tactile ne se recouvrent pas exactement : l’un faisant surgir la perspective, le relief, la couleur; l’autre la masse, la notion d’étendue, ils donnent ainsi des constructions hétérogènes de notre unité corporelle. Mais, de toutes manières, nous pouvons affirmer que nos sens, dans la mesure où ils nous renseignent sur la topographie somatique, nous donnent objectivement notre propre image avec une certaine et réelle extériorité par rapport à notre « je « psychique et spirituel, selon les découvertes de la Gestalttheorie sur les sensations.

C’est dans le vêtement que se manifeste le désir d’étonner, « d’épater le bourgeois «. Il faut ajouter que les jeunes gens s’intéressent à leurs habits autrement que les enfants. L’enfant coquet est surtout sensible à l’élégance de la toilette, à la couleur de la robe ou du ruban, à ce qui fait du vêtement une parure, mais sans qu’il y cherche l’expression du corps. Au contraire, le jugement de l'adolescent fait du corps et du vêtement une seule unité (M. Debesse). Son attention se porte donc sur les lignes d’ensemble de la personne physique, l’harmonie de la silhouette. Ensuite, lors de la crise d’opposition au milieu, les jeunes savent leur valeur, et ils commencent à surveiller leur corps, à l’entraîner, à le plier aux exigences de l’hygiène et des sports, C’est l’époque de la culture, quand ce n’est pas celle du culte du muscle, du jeune dieu du stade. Plus tard, enfin, dans la crise sentimentafe, l’adolescent s’observe, s’examine souvent devant la glace Il veut plaire et s’attarde à redresser ses cheveux en crans harmonieux, à scruter et à juger son visage. Il voudra porter très vite de la moustache et se désespérera de la voir pousser si lentement. Il soupire : « A quand mon premier rasoir ? «

« 90 PSYCHOLOGIE tances.

A cert.ains jours, nous lui imposons des privations, des souffrances, et à d'autres c'est lui qui nous tourmente ou nous entraîne.

n n'en demeure pas moins toujours l'ami, ·le compagnon fidèle et dévoué et parfois capri­ eieUJX de notre cheminement terrestre.

Et potU'tant pouvons-nous dire que nous le connaissions bien ? Que nous ay·ons pris sur lui renseignements et garanties? Questions qui se po·sent, questions plu.s importantes qu'elles ne •semblent au premier abord; c'est ce que &ouligne Jean LHERMITTE lors­ qu'il écrit :. »

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