LA CONSCIENCE

« •Le devoir (fiche 22) •Descartes (fiche 30) • Leibniz (fiche 34) • Kant (fiche 37) • Freud (fiche 42) • Sartre (fiche 45) À RETENIR • Descartes: le doute, l'erreur, la pensée sont des preuves de mon existence •Leibniz: les cc petites perceptions» •Rousseau: la conscience, juge infaillible du bien et du mal A.

En quoi l'expérience du doute est-elle expérience de la conscience? B.

La conscience est-elle une instance morale? C.

Qu'est-ce que le sujet pour Sartre? D.

Pour Leibniz, la conscience s'oppose-t-elle à l'inconscience? C orrig és p.

119.

14 tement mais ignorer pourtant ce qui le motive .

Selon Freud (L'interprétation des rêves), il est nécessaire de poser rexistence d"un inconscient, domaine des pul­ sions• inavouées , pour rendre compte de certains états ou de certaines actions du sujet lla conscience ne suffit pas!.

La conscience et les sciences humaines • La conscience laisse croire à l'existence d'un sujet absolu, libre de tout déterminisme •.

Sartre décrit la consc ience comme la possibilité qu·a un individu de nier ce qui le lie à son milieu .

Au contraire, la sociologie considère que l"homme est déterminé par son milieu et a tendance à voir la conscience comme une illusion .

3.

La conscience morale La conscience comme tribunal • Les expressions qui désignent la valeur morale de la conscience sont nombreuses: on parle d"«avoir mauvaise conscience», d"« avoir sa conscience pour soi ».

Le for intérieur désigne le tribunal de la cons­ cience: l"homme qui manque à sa conscience est celui qui ne respecte pas ce que sa conscience lui dicte de faire .

La conscience apparaît comme une instance de jugement du bien et du mal , notamment dans l"Émile de R ousseau, un « instinct divin, immor­ telle et céleste voix ».

Conscience et volonté • La conscience morale ne dépend pas d'un p rincipe extérieur, ni de la connaissance du bien et du mal, mais de la bonne volonté .. »