Devoir de Philosophie

La conscience limite t elle notre liberté?

Publié le 08/02/2015

Extrait du document

conscience
Devoir de philosophie Dans « Au-delà du principe de plaisir », Freud distingue deux grandes catégories de pulsions : les pulsions de mort (thanatos) et les pulsions de vie (éros), par lesquelles il distingue encore entre les pulsions sexuelles (libido) et les pulsions d'auto conservation. On peut dire que les pulsions d'auto conservation correspondent au registre du besoin, tandis que les pulsions sexuelles correspondent au registre du désir : dans un cas, il s'agit de satisfaire les fonctions corporelles indispensables à la survie, tandis que, dans l'autre cas, il s'agit de rechercher le plaisir en dehors de toute nécessité vitale. Il semble que le désir soit toujours lié à la jouissance de posséder quelque chose qui nous manque. Descartes, dans sa troisième maxime se penche sur la question du désir et présente dans son texte une nouvelle philosophie du désir.<...
conscience

« nous apprenons à ne désirer que ce que nous avons la certitude d’acquérir, alors plus rien ne pourra nous manquer.

Nous aurons un sentiment de plénitude plus développé que celui qui, possédant toutes les richesses, ne sait pas mettre fin à sa conquête. Après avoir exposé la règle de morale :« Faire de nécessité vertu » Descartes s'engage maintenant sur une nouvelle conduite à tenir. Enfin cela se traduit à la fin de l'extrait, des lignes 102 à 104, Descartes utilise des figures de styles comme la métaphore et la comparaison « avoir des corps d'une matière aussi peu corruptible que les diamants », « des ailes pour voler comme des oiseaux ».

De même que nous ne désirons pas avoir un corps incorruptible et des ailes pour voler, de même nous ne désirerons pas la liberté et la santé.

En conclusion, cette morale sur le désir nous prouve qu'il existe en l'homme une force qui le pousse à désirer l'impossible et l'interdit.

Mais en même temps, le désir de l'impossible accroît les chances de réaliser cet impossible.

L'homme ne doit jamais oublier ses idéaux et ses pensées car cela peut le conduire à la déception selon le principe de réalité.

Au contraire, nous devons faire « notre mieux », comme si, au début tout dépendait de nous, ce qui n'exclut pas après la possibilité de l'échec.

Nous pouvons certes échouer, mais cet échec ne pourra pas nous être imputé si nous avons fait tout ce qui dépendait de nous.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles